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L'homme sans nom
140 abonnés
894 critiques
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3,5
Publiée le 12 avril 2023
Premier Miyazaki que je vois depuis trèèès longtemps. Pas du tout au cœur de mon enfance, le cinéma d'animation japonais me touches ans doute moins que d'autres. Dans ce film, je suis un peu freiné par le côté trop fantastique et pas assez réaliste de l'œuvre, tandis que l'animation sommaire me parle peu. Je ne dirais rien de négatif sur la qualité du scénario, brillant mélange de rêveries d'enfant et de thématiques mâtures et profondément dramatiques. Poétique voir même lyrique, Miyazaki arrive à faire un film universel et intergenerationnel, un de ses meilleurs sans nul doute. Mon ressenti personnel prend néanmoins le pas sur ce que d'autres y trouvent pour le qualifier de chef d'œuvre, plutôt légitime.
Le château ambulant est sûrement l’un des plus grands chef-d’œuvre de Miyazaki . Les personnages sont attachants, les dessins et les paysage sont magnifiques et la légère touche d’humour rajoute un vrai plus au film
Et encore une autre merveille par le maître Miyazaki que ce "Chateau Ambulant". Sous ses aspects de réçit "simple", la narration est bien plus complexe et riche. Une fois de plus l'animation est absolument magnifique de bout en bout, c'est peut être un des plus beaux d'un point de vue graphique, voir le plus beau. La créativité du réalisateur japonais semble inépuisable. Il y a bien plus d'humour également que dans ses précèdentes oeuvres et ce n'est pas un mal. Sans être mon préféré des studios Ghibli, cela reste pour moi un autre chef d'oeuvre d'animation et de cinéma tout court.
Je ne sais pas pourquoi autant de gens adorent ce film ... j'ai vraiment fait l'effort de regarder, et après 55mn j'ai décroché, un ennui total pendant toute cette durée
Rien compris aux critiques dithyrambiques à propos de ce film. Snobisme ou ... Pseudo-intellectualisme pro-miyasaki, le mangaka en pleine évolution à la mode qu'il est de bon ton d'aimer pour se valoriser ? Pour ma part, j'ai eu l'impression de me retrouver au club Dorothée au début des années 80, avec des japa-niaiseries sans queue ni tête. En l'occurrence, je n'ai pas su voir où trouver du sens dans ce film, ou un quelconque 'intérêt. Pourtant, je me suis accroché jusqu'au bout ! Des enfantillages de cendrillon qui rencontre le prince charmant, et vit des délires dessinanimesques pour gamins de 10 ans et moins.
Sophie se voit transformée en vieille dame après sa rencontre avec un magicien, mais c'est en embarquant dans son château ambulant qu'elle vivra une merveilleuse histoire. Miyazaki signe une fois de plus une poésie en image. On voyage à l'aide de ce château à travers un monde si particulier qui regorge de mystères et de surprises. Nous sommes très rapidement plongés dans cet univers grâce au génie dans l'écriture, et la qualité attachée à la réalisation. L'histoire est finement écrite et chacun des personnages a une identité propre qui lui donne une part de mystère pour certains, de beauté pour d'autres. C'est entre autre l'envie de découvrir les moindres recoins de ce château et de la terre qu'il foule qui nous accroche à ce long métrage. Le film soulève aussi la place de la beauté dans notre société, ce qui le rend encore plus fort. Le style particulier de ce genre d'œuvre donne un ton spécial aux dessins et les rendent époustouflants. La culture japonaise très présente émerveille une fois de plus. Studio Ghibli et Miyazaki accordent une fois de plus leurs violons pour nous jouer une symphonie parfaite et signer un nouveau chef d'œuvre du 7ème art, et un monument pour le monde de l'art lui même : 5/5.
Avec Le Château Ambulant, Hayao Miyazaki écrit et réalise un long-métrage d'animation en demi-teinte pour le compte du studio Ghibli. L'histoire nous fait suivre une jeune fille travaillant dans le magasin de chapeaux de son défunt père, qui va se voir jeter un sort par une sorcière ce qui va la transformer en vieille dame de quatre-vingt-dix ans. Elle va alors s'enfuir de chez elle afin de tenter de rompre le sort. Ce scénario d'une grande richesse à l'allure de fourre-tout basé sur la fantasy est hélas assez ennuyant et mal amené à l'image de la façon dont est expédié le moment ou tout bascule dès le début. De plus, vu que l’héroïne est extrêmement vieille, il est donc difficile d'insuffler du rythme et de mettre de l'énergie dans ce récit comportant beaucoup de longueurs. En conséquence, les deux heures d'aventure se font grandement ressentir vu que ça manque d'action et que ça ne raconte pas grand-chose. En effet, l'intrigue a peu d’intérêt et il est difficile de comprendre ou elle veut en venir tant c'est confus. Les sujets abordés auraient mérités un autre traitement car le ton est assez mièvre et la romance ne prend pas. La faute à des personnages peu attachants malgré leur apparences pourtant mémorables vu leur originalité. Mais leurs personnalités sont assez creuses et ne véhiculent aucunes émotions à travers leurs relations. Ils sont beaucoup trop bavards, d'autant plus que les mots qu'ils s'échangent sont insipides. Si le fond est largement perfectible, la forme est pour sa part inattaquable. La direction artistique est sublime grâce au dessin d'une belle finesse avec une mention spéciale pour les machines volantes et le château mobile qui bénéficient d'un soin tout particulier. Cependant, dommage que ce dernier ne soit pas mieux exploité. La b.o. accompagnant cette somptueuse esthétique est agréable et se veut dans le ton mais ses notes ne resteront pas en mémoires avec le temps. Il en va de même pour la fin attendue venant mettre un terme à cette épreuve. En conclusion, Le Château Ambulant brille par son aspect visuel mais déçoit dans sa narration, ce qui en fait un film d'animation moyen par rapport au reste du catalogue du studio malgré le travail conséquent derrière cette œuvre.
J'hésitais à le regarder mais maintenant je regrettes d'être passer si longtemps à côté de ce chef d'œuvre. Comme d'habitude avec Miyazaki l'émotion est au rendez-vous. Musique et images incroyables
Encore un film excellent, des musiques à couper le souffle, des visuels magnifique, une histoire qui nous embarque dans une époque victorienne absolument incroyable. Je ne sais pas quoi dire à part vous inciter à aller découvrir ce chef d’oeuvre par vous-même, simplement incroyable.
C'est sans conteste le Ghibli le plus étrange qui m'ait été donné de voir ! C'est pas très consistant et ça part dans tous les sens...En fait, on dirait que 2 personnes ont travaillé dessus : un premier, qui voulait faire une histoire classique mais intéressante qui a fait le début, et un deuxième, qui s'est approprié le reste et est parti en total roue libre, en mettant ce qu'il voulait sans trop réfléchir mais en tentant tout de fois de relier le tout... Je n'ai pas ressenti grand chose devant ce visionnage. C'est mi-chaud, mi-froid.
On retrouve bien la touche d'Hayao Miyazaki avec une histoire qui se déroule dans une ville européenne (maisons à colombages et pans de bois) du début du XXe s (tramway, vielles automobiles, atmosphère de guerre), avec des objets volants, le concept d’un château ambulant (spoiler: qui se déplace avec 4 pattes articulées et dont les 3 portes s’ouvrent sur 3 endroits différents ), son goût pour la magie [Sophie, chapelière de 18 ans, suite à sa rencontre fortuite du magicien Hauru (spoiler: qui peut se métamorphoser en rapace et habite le château ambulant), suscite la jalousie de la sorcière des Landes qui lui jette un sort, la transformant en vieille de 90 ans ] mais le scénario, certes tiré du roman « Le château de Hurle » (1986), 1er volet d’une trilogie écrite par Diana WYNNE JONES (1934-2011), aurait dû être simplifié car sa complexité, avec trop de flash-backs, responsable de sa longueur (2h) ne facilite pas toujours la compréhension et diminue l’intérêt porté aux trop nombreux personnages annexes (Marco, disciple d’Hauru, la sorcière des Landes qui redevient insignifiante après avoir jeté son sort, chien de la magicienne Sulliman).