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    Léon Morin, prêtre
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    3,8
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    63 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2020
    Un film inégal alternant entre conversations pertinentes, poussant à une réflexion profonde sur la foi mais aussi son propre cheminement moral, et aphorismes ou platitudes, de même que la mise en scène parfois très pointue et pertinente s'encombre d'un montage alourdi par ses absences de transitions. Au-delà d'une romance aux considérations métaphysiques, l'intrigue met au jour la réalité d'une existence de solitude et d'inquiétudes à un moment charnière et révélateur de l'Histoire tout en se montrant audacieuse pour l'époque par son traitement assumé de l'homosexualité de l’héroïne. Malgré ses longueurs, le récit capte notre intérêt grâce à son couple impossible auquel Riva et Belmondo donnent une forte densité. Une curiosité cinéphilique.
    Jérôme S
    Jérôme S

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    C'est un Belmondo tout jeune et dans un de c'est premiers rôle principal que nous le retrouvons en prêtre qui prêche une parole peu orthodoxe. Un joli duo qui permet de camoufler par moment une baisse de régime dans le scénario. Pour les amateurs du Belmondo style bébelle passez votre chemin mais pour les autres regarder le car il vaut le coup d'œil.
    Roub E.
    Roub E.

    756 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    C’est bien la première fois que je n’accroche pas à un film de Melville. Mais alors pas du tout. J’ai trouvé que cette histoire de relation particulière entre une jeune veuve et un jeune prêtre dans la France occupée trop décousue, trop verbeuse. Il m’a semblé que le film n’avait pas de réel fil conducteur. Heureusement Emmanuelle Riva et Jean Paul Belmondo font vivre leurs personnages, mais en dehors de ça quel ennuie. Leurs joutes verbales malgré quelques bons mots paraissent totalement vaines et je m’en suis trop rapidement désintéressé. Je me suis demandé tout le long ou le film voulait emmener son spectateur et le soucis c’est qu’on arrive vraiment nul part.
    GéDéon
    GéDéon

    57 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2022
    Sorti en 1961, Jean-Pierre Melville réalise un film complexe à suivre en raison du caractère assez philosophique des thèmes abordés. Au cours de la seconde Guerre Mondiale, une femme veuve (Emmanuelle Riva) rencontre un jeune prêtre (Jean-Paul Belmondo). Le sujet de la foi et de la conversion à la religion catholique est bien entendu le fil conducteur. Mais, le désir charnel et l’amour interdit viennent aussi enrichir le scénario. Bref, ça part une peu dans tous les sens en étant à la fois dense et ennuyeux car trop bavard et sans véritable intensité dramatique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 526 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2020
    Pendant la Seconde Guerre mondiale des soldats italiens occupent Saint Bernard une petite communauté française. En essayant d'aider et de sauver sa jeune fille Emmanuelle Riva souhaite qu'elle apprenne la Bible et la fasse baptiser. Elle va chez Léon Morin car sur deux choix elle préférait son nom. Mais bientôt elle-même est plongée dans un monde auquel elle ne s'attendait pas. Jean-Paul Belmondo est le prêtre dont la foi est mise à l'épreuve à travers leurs rencontres. Il écoute ses confessions et lui donnent des leçons et ils développent rapidement des sentiments. Toute personne de foi qui aime les films étrangers adorerait cela car ils discutent de philosophie et de religion. C'est un film très agréable et le spectateur a des sentiments très forts à son sujet, l'aimant ou le détestant. La charmante Riva est exquise en tant que jeune femme sobre mais émotionnelle et Belmondo donne également une performance respectueuse et retenue. Si vous êtes d'humeur pour un film provocateur et intelligent c'est une expérience que vous n'oublierez jamais...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 774 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2020
    À l’heure où la foi religieuse est investie par le cinéma et la série sous l’angle du fanatisme à combattre – pensons à Unorthodox ou aux œuvres sur la radicalisation islamiste, Le Jeune Ahmed et L’Adieu à la Nuit – et de l’abus autant moral que sexuel – Grâce à Dieu, Les Envoûtés –, en parfaite adéquation avec les polémiques qui scandent notre actualité et reflètent notre rapport au monde et à l’existence, revoir Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville fait l’effet d’un choc. Car le cinéaste, au lieu d’attaquer frontalement l’Église et ses partis pris pendant l’Occupation allemande, préfère revenir aux fondements mêmes de la foi et interroger le sentiment religieux, cet appel à Dieu ici exploré dans toute sa complexité. Emmanuelle Riva interprète une jeune veuve qui découvre, au détour d’un confessionnal, séparé d’elle par une grille, un prêtre dont elle s’éprend : pour s’en rapprocher et nouer des liens avec lui, elle lui rend visite, le soir, donnant lieu à des conversations animées et passionnées autour de la croyance. Et ce qui est magnifique dans le film de Melville, c’est de voir comment la simple conversation, à condition qu’elle soit menée par un prophète – du latin profiteor, « dire publiquement, révéler » –, évolue en conversion à l’autre et à sa foi, sans certitude quant à l’objet véritable de la passion éprouvée. De cette confusion des sentiments et de l’amour naît, en creux, le portrait d’un saint homme, ledit prêtre dont la fonction fait office de titre, indissociable désormais de son identité : soumis à la tentation, nous le voyons danser un pas de deux entre vice et vertu, constamment sur le point de vaciller mais constamment maître de lui-même, une maîtrise tirée de Dieu et dévouée à Celui-ci. Melville capte donc le chaos du cœur et de l’esprit dans un village français annexé, déplaçant le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale d’un ancrage politique voire polémique à un espace symbolique rejouant, sur une autre échelle, le combat intérieur qui déchire les personnages. Son montage rend chacune de ses séquences incisive, ne retenant que le nerf, le muscle, ce qui sert l’intrigue ; aussi le long métrage intrigue-t-il du début à la fin, porté par une photographie magistrale et une réalisation intelligente, très aérienne et mobile, comme traduction à l’image et par le mouvement de la présence-absence de l’esprit saint qui peut, à tout moment, frapper le Mortel et le raccorder à l’au-delà. Enfin, que serait le film sans Jean-Paul Belmondo ? L’acteur trouve là un rôle à la fois détonant et sur-mesure, imposant un mystère, une densité intérieure on ne peut plus fascinants. Une œuvre immense sur le besoin de croire à une réalité supérieure, une œuvre lumineuse qui a l’audace de mêler amour profane et foi sacrée au nom de la certitude morale.
    DanDan
    DanDan

    78 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Film curieux pour Jean Pierre Melville et Jean Paul Belmondo...JP Belmondo joue le rôle d'un jeune prêtre avec élégance et vérité..Emmanuelle Riva est convaincante en athée qui tombe amoureuse...L'usage des fondu noir scènes après scènes est un peu fatigante est établi un rythme non voulu pour le spectateur..Il a y aussi beaucoup de dialogues qui sont un peu lourd à suivre..entre les 2 protagonistes...Jean Pierre Melville tourne un film different de ces films typique de gangsters et polars..À voir par curiosité et voir Belmondo en prêtre catholique sans reproche...très convaincant..amen...
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2020
    Jean Pierre Melville réalise Léon Morin prêtre en 1961, après Bob le flambeur et Deux hommes à Manhattan. Qu'il ait choisi d'adapter le roman de Béatrice Beck (prix Goncourt) n'est pas si étonnant si on se réfère à son premier long métrage (le silence de la mer) qui était déjà quasi bressonnien. Melvillene s'intéresse pas vraiment à la foi, mais beaucoup plus à la confrontation entre Barny (magnifique Emmanuelle Riva) et Léon Morin (un des meilleurs rôles du jeune Belmondo). Barny veut manifestement séduire Léon Morin, tout d'abord parce qu'il est séduisant, mais aussi pour mettre à l'épreuve la foi du prêtre, elle qui est athée. Pour cela elle va se convertir. Les dialogues sont de très haute tenue, avec des allusions étonnement explicites (pour l'époque) à la sexualité: attirance lesbienne, masturbation. Léon Morin qui a bien compris le jeu de Barny ne la décourage jamais vraiment, laissant planer l'ambiguité (Vous devriez mettre du vernis sur vos orteils, lui dit-il). Il est faux de prétendre que le film serait à part dans la filmographie de Melville; au contraire il s'y inscrit pleinement. Les thèmes de la solitude et de la croyance dans des valeurs sont récurrents chez Melville. Le traitement cinématographique est aussi melvillien (positionnement de la caméra, éclairages,, profondeur de champ.....). Les échappées dans le village occupé sont saisissantes (superbe scène des alliés harceleurs). Et si on pense à Bresson, c'est tout de même en moins austère; l'humour et présent, et les joutes verbales entre Barny et le prêtre sont jubilatoires. Un grand Melville. Mais y a t'il des petits Melville ?
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Adaptation du roman éponyme de Béatrix Beck, prix Goncourt en 1952 et en partie autobiographique – l'écrivaine s'inspira de sa rencontre avec un prêtre grenoblois pendant la guerre – Léon Morin, prêtre prend la forme d'un brillant exercice, très littéraire, à l'interprétation éblouissante de Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva. Les joutes verbales du jeune ecclésiastique à la beauté divine cherchant à convertir la jeune femme athée et communiste sont délicieuses, et contribuent à accroître l'ambiguïté de leur relation. Ce film de séduction spoiler: et d'amour platonique
    est aussi le portrait tragique de la France occupée et de la bassesse humaine en temps troublé – ici, chacun est capable du meilleur comme du pire. Un chef-d'œuvre.
    Housecoat
    Housecoat

    103 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2017
    Jean-Paul Belmondo a son rôle tout trouvé dans Léon Morin, Prêtre. Le propos de Jean-Pierre Melville avec ce film peut paraître brouillon, ne semblant pas vraiment savoir où aller avec certains personnages, mais une chose est sûr, toute l'essence du film se trouve dans les dialogues entre Emmanuelle Riva cherchant à se moquer de la religion et le jeune prêtre Morin qui ne manque pourtant d'aucune répartie savoureuse à chacune des rhétoriques de son interlocutrice à la seconde où elle lui laisse le champ libre pour lui transmettre sa vision assez avant-garde et désillusionnée de la religion malgré sa très grande foi. Le but du prêtre n'est pas de convertir aveuglément sa protégée mais de lui ouvrir l'esprit librement sans contrepartie, de ce fait il ne descend jamais de son piédestal, il dégage sa profondeur par simple esprit de réflexion, enseignant de facto le spectateur à lui-même s'en poser sur le sens de sa croyance en dehors de la direction littérale des écrits. Rien de bien étonnant que le film a perdu en intérêt pour moi dès que Barny se rend compte que sa conversion fut possiblement motivé par la beauté du prêtre, dès lors la réflexion perd en richesse. Reste une oeuvre majeure du cinéaste.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2017
    Ce film n'est clairement pas celui que j'apprécie le plus de Melville.
    En effet ces films policiers sont plus faciles d'accès que cette histoire entre une femme et un jeune prêtre.
    Elle, on ne sait pas trop d'où elle vient, on sait juste qu'elle a un enfant, qu'elle a mis à la campagne pendant ces difficiles années de guerre. Lui est un jeune prêtre, très mature, très philosophe qui veut aider les gens, les éduquer, leur donner les clés de la religion. C'est étonnant de voir le nombre de jeunes femmes qui tournent autour de lui. On le voit d'ailleurs évoluer chez lui, recevant du monde, plutôt que dans son église. Belmondo peut paraître comme un choix peu évident pour un rôle de prêtre, mais il passe bien, mais surtout dans un rôle de confesseur et de professeur de philosophie. Mais le vrai héro du film c'est bien Riva que l'on suit dans sa vie, ses doutes etc...Ce film donne une très bonne image de la religion, cela semble simple. Rien que pour ça cela vaut le coup de le voir. Néanmoins ces longues discussions deviennent un peu ennuyeuses. Je n'ose imaginer la version initiale de 3h.
    Michel P.
    Michel P.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Quel chef d'oeuvre !!!
    Sans nul doute un des meilleurs rôles de Belmondo avant sa dérive " guignolo bebel" (néanmoins respectable car relevant d'un autre registre).
    J'ai été bouleversé par cette magnifique histoire qui interpelle l'athee que je suis sur ce que devrait être toute religion: une école de courage, de tolérance et d'abnégation.
    Emmanuelle Riva excelle par la profondeur et la justesse de son jeu tout en nuances et délicatesse.
    Quelle immense artiste !!!
    Elle aurait mérité beaucoup plus de grands rôles que ne lui offrit sa pourtant admirable et longue carrière.
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2017
    Des dialogues profonds et bien écrits et une réalisation d'une grande pureté. Bien qu'il n'y ait pas à proprement parler d'action, car presque tout le récit repose sur la lente évolution des sentiments de l'héroïne, Melville parvient à susciter de la tension jusqu'au dénouement final (d'ailleurs un peu décevant).
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2017
    Alors que sort « La confession », revisitons les classiques avec la première adaptation du roman éponyme goncourisé en 1952. Melville, valeur montante de la nouvelle vague, met en place ici ce qui fera la gloire de son cinéma jusque de l’autre côté de l’atlantique ; mais c’est son film suivant « Le doulos » qui marquera réellement le début d’une filmo sans faille. Ce film se démarque du reste de sa filmo par le fait que le personnage central est une femme. Dans une mise en scène hyper statique tournant autour de plans fixes et d’une voix off bien trop présente, elle est le seul personnage en mouvement. Un jour, cette femme, veuve, juive, athée et mère d’une petite fille entre dans un confessionnal pour « se faire du curé ». Prise à son propre piège, elle se converti et est ensuite hantée par l’idée de « se faire le curé ». Description d’une société de femmes seules avec des hommes soit morts soit maquisards soit au STO, Barny se fantasme une vie sexuelle, tout d’abord avec sa chef de bureau et ensuite avec le beau curé du village. Et elle n’est pas la seule à tenter de le faire succomber ; lui en profite pour ramener des esprits égarés au bercail tel un missionnaire s’appuyant sur de longues saillies verbales théologico philosophique enlevées. Les dialogues sont littéraire. Le sujet du film pour un cinéaste athé comme Melville n’est pas religieux, il place le suspense ailleurs : Morin va-t-il tomber la soutane ? Car il a l’air assez attiré par Barny lui aussi… tout au moins intellectuellement… ou alors par défi ecclésiastique en voulant la ramener à la raison. Le film ne répondra jamais à cette énigme. Tant pis. Après on est en 1961, les acteurs brillants de la Nouvelle Vague (Belmondo et Riva) sont là ; Melville se permet alors une chose osée pour l’époque : évoquer l’homosexualité féminine et la masturbation. Quoi qu’il en soit 2h, c’est un peu long pour un suspense intimiste aussi maigre sans intensité dramatique, malgré la très grande intelligence des propos. Ensuite, Melville construit son film autour d’ellipses nombreuses ; mais le montage des séquences est quelquefois tout bonnement calamiteux, haché à outrance. Un cinéaste en devenir…
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    940 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2017
    Davantage une réflexion sur la religion qu'un véritable amour, du moins dans sa première partie. Des longues discussions va naître un désir de celui qui l'écoute mais également un désir mystique: "Merci d'avoir fait de votre serviteur Morin une oeuvre accomplie"
    Intéressant dans le cheminement de la pensée.
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