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    Léon Morin, prêtre
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 477 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2024
    L'Occupation fournit à la rencontre entre le prêtre Léon Morin et la jeune veuve prénommée Barny son cadre dramatique et réaliste, en même temps que le contexte moral du régime de Vichy. Environnement sans doute subalterne mais qui explique en partie, peut-être, le trouble du personnage d'Emmanuelle Riva, cette jeune femme mélancolique qui refuse d'abord la spiritualité que lui enseigne, comme au catéchisme, Léon Morin.
    Par petites touches et courtes scènes, Melville illustre, comme des étapes, la progression psychologique de Barny. Pour cette raison, c'est elle le personnage central du film. Sa relation avec le curé, toujours plus complice, devient ambigüe et on ne saura pas si spoiler: la foi qu'elle manifeste finalement n'est pas liée au sentiment que lui inspire le prêtre.
    A ce propos, dans ce film austère, les dernières scènes sont les plus intéressantes et les plus émouvantes.
    La présence de Jean-Paul Belmondo, inattendue dans cet emploi d'ecclésiastique, se justifie pleinement par le caractère du personnage. Moins mystique que simplement humain, moins sententieux que prosaïque, le catéchisme de Léon Morin est familier, compréhensif, moderne en un mot.
    cinono1
    cinono1

    256 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Dans la France du 20e siècle, on pouvait être catholique ou communiste, mais on ne pouvait pas être les deux a la fois, leurs philosophies proche les mettant en concurrence. C'est cette opposition que raconte Jean Pierre Melville, à travers deux personnages interdits l'un pour l'autre. Au final, le film parle d'engagement, de spiritualité, de sens à donner à sa vie, à travers des discussions passionnantes sur les limites des dogmes ("l'église intérieure, c'est l'humanisme de bonté"). Par ces thématiques, le film reste actuel, l'attrait de la religion continuant quand le communisme a pris de nouvelles formes, parfois assez radicales. Le film évoque aussi le célibat et la fin de la guerre avec tact a travers une voix off factuel, en forme de journal. Le remake récent de Nicolas Boukrief, très proche, m'apparaît toutefois supérieur, celui ci ayant injecté plus de trouble dans la relation des deux héros .
    bobmorane63
    bobmorane63

    156 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2024
    Un film de 1961 dont je connais à peu près son histoire avec son Remake réalisé par Nicolas Boukhrief "La confession " avec Romain Duris et Marine Vacth qui m'avait marqué lors de sa sortie en salles. Je voulais voir "Léon Morin, prêtre" , d'abord parce qu'il est réalisé par Jean-Pierre Melville, puis pour voir la comparaison, verdict, l'original est aussi bien que le remake, aucune préférence, à égalité en termes de qualités. L'occasion aussi de voir ce que donnait Jean-Paul Belmondo en prêtre et il est crédible, François Truffaut avait raison, Bebel pouvait jouer n'importe quel type de personnage au cinéma. En face, il y a Emmanuelle Riva superbe à l'écran et touchante dans la narration, je me demande même pourquoi elle n'a pas eu plus de rôles de cette anvergure dans sa carrière d'actrice. L'histoire est passionnante à suivre, une mère va se confesser puis rendre visite à un prêtre pour discuter de la vie, ses problèmes, échanger des livres de sainteté, pendant la seconde guerre mondiale avec des patrouilles Allemandes qui envahissent le coin et quelques bombardements nocturnes. L'entraide du prêtre et la femme se divague. Melville nous livre la une très belle œuvre auquel je conseille vivement.
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2023
    j'y allais pour Belmondo et pour voir ce film de 1960 que je n'avais jamais vu (et pas lu le livre non plus). j'ai trouvé le film assez subversif pour l'époque : une femme parle de son attirance pour une femme, puis elle tombe amoureuse d'un prêtre, ça a du faire scandale en 1960 ! jusqu'au bout on se demande si qq chose va se passer entre eux. je ne vous le dis pas !
    Belmondo en jeune prêtre, ça vaut le détour !!!
    marc sillard
    marc sillard

    4 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2023
    Après "Un Flic" je voulais voir autre chose de Melville, et dans un genre différent. Le polar désincarné ne m'ayant pas convaincu, je me suis tourné vers la mystique religieuse. Wikipédia m'a donné le résumé de la vie de Melville, et j'ai particulièrement apprécié cette seconde oeuvre. A Londres en 1942, et sur les plages de Provence en 1944, l'homme n'était pas une mauviette. Apparemment, son caractère n'était pas facile. Compte tenu de ses origines, l'idée de faire ce film n'allait pas de soi. Sa vision de l'occupation italienne puis allemande vient de son vécu. On ne sent pas chez lui d'aigreur contre les populations envahies, quelles qu'aient été leurs attitudes, et même contre les envahisseurs. La partie religieuse, puisque c'est le coeur du film, est traitée sans fausse note, avec un grand respect de la doctrine catholique telle qu'elle était enseignée pendant ces années sombres. Melville s'intéresse ici beaucoup aux femmes, contrairement à "Un Flic" où cette pauvre Catherine Deneuve n'était pas arrangée. Emmanuelle Riva, ses collègues professionnelles, les vieilles femmes qui s'occupent de sa fille, forment un petit monde tout plein de pulsions contradictoires et inassouvies. La figure de Belmondo, le curé Léon Morin, n'en apparaît que plus édifiante. Certes, il a déjà des tendances modernes, de liberté vis à vis de ses paroissiennes ou d'ouverture oecuménique. Mais il reste malgré tout très traditionnel. Une curiosité:
    Howard Vernon acteur principal des Silences de la Mer du même Melville fait ici une courte apparition en officier allemand. Pas spécialement le rôle de sa vie.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Quel monument.. Je ne m'attendais pas à regarder un édifice si beau, si bouleversant. Jean-Pierre Melville tricote avec précision, un chef d'oeuvre silencieux fait d'ellipses et de plans longs, où la sobriété est un subterfuge pour toucher à la grâce et la subversion morale pour toucher à la sincérité.
    Melville signe, avant la nouvelle vague, le plus grand film de son mouvement.
    Annie Devaux
    Annie Devaux

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Bon, j'ai aimé suivre le film. Je n'ai pas aimé l'impression qu'il ma laissé.
    Le film est très intéressant dans sa rhétorique, dans ses dialogues mais manque totalement du souffle et de l'énergie d'un film chrétien. On ne sent rien de la lumière, de la grâce, de le puissance du coeur, de l'énergie du christ ou du divin. C'est un film athée pour des athées qu ne dégage rien en terme de mystique ou de spiritualité. On comprend que les églises sont vide aujourd'hui ! La recherche spirituelle est quelque chose de vivant, de lumineux mais rien dans le film ne fait ressentir cela.
    On tourne en rond dans des questions assez basique de frustrations sexuelles et d'une amourette qui relève davantage de la psychanalyse (transfert & sublimation) que de l'expérience d'une conversion ou de l'effet de la grâce ou de l'esprit sain.
    Le film dégage donc quelque chose de limitant, de frustant et de vide. Belmondo est un anti-acteur. Il n'est bon que quand il s'éclate à être lui même alors là oui, il rayonnne et dégage de la joie, de l'amour, et plait. En ce sens, l'as des as est beaucoup plus "chrétien" qu'un Leon Morin qui ne dégage rien. Les athées veulent comprendre, débattre, convaincre, analyser , là où il n'y qu'a expérimenter avec son coeur. En ce sens, la démarche rationnelle, scientifique et académique relève de la maladie mentale et d'une forme avancée de shyzophrénie avancée même si fonctionnelle. Ce film relève de cette même schyzophrénie... Heureusement pour nous, Belmondo a évolué et décidé dès les année 1970 à faire du cinéma où il était lui-même... Il a lâché un pseudo cinéma élitiste pour donner de la joie aux autres. Et là quelle réussite; quelle carrière !
    Oui, ce monde est vraiment inversé. Belmondo est une étoile qui a su briller en étant lui-même, Leon Morin est vide de Belmondo, vide de Dieu, vide du Christ.
    Starwealther
    Starwealther

    49 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2022
    Pour ceux qui désire entamer le visionnage de ce long métrage : armez-vous de courage et de patience! En effet, le film est d'un ennui paroxystique, les discussions incessantes sur la religion qui jalonnent l'entièreté du film ne m'ont absolument pas intéressées. Je retiendrais seulement la très bonne performance d'acteur de Jean Paul Belmondo qui joue une curé plutôt beau gosse comme il n'en existe pas. Un Melville que je n'aime pas du tout, je trouve le réalisateur bien plus à l'aise dans le polar.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    15 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2022
    Un film qui en plus de ne rien raconter, baigne dans la bondieuserie et la perversité la plus malsaine, celle de l'abstinence sexuelle et sexiste obsessionnelle, vécue comme une victoire. Emmanuelle Riva est totalement incolore et inodore. Bien que Belmondo soit très bien, on se demande ce qu'il fait là !
    ffred
    ffred

    1 504 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    D’avoir vu récemment la version de Nicolas Boukhrief (de 2017) m’a donné envie de voir celle-ci. Les deux films sont très différents, et sur tous les plans. Celui-ci m’a paru plus léger, même si le propos reste profond. Les personnages sont peut être aussi plus attachants. Ma préférence ira donc à cette version de Jean-Pierre Melville, même si les films sur la religion ne sont pas vraiment ma tasse de thé...
    Serpiko77
    Serpiko77

    48 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    Avant de signer quelques polars parmi les meilleurs de l'histoire du cinéma Melville nous aura livré ce petit ovni qui dénote dans sa filmographie. Les adaptations de roman au cinéma sont souvent très compliqué à mettre en œuvre, surtout lorsque l'action est inexistante.
    Très bavard, on pourrait peut-être même dire qu'il s'agit d'un livre-parlé, et pourtant l'histoire de cette femme en plein questionnement sur sa foi qui va trouver en ce prêtre un véritable guide spirituel, le tout sous fond d'occupation, est très intéressante et captive assez vite.
    Très inhabituel de retrouver Belmondo, sobre comme rarement, en prêtre et pourtant il montre encore ici tout l'étendu de ses talents de comédiens.
    Elliot Lavis
    Elliot Lavis

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2021
    Histoire touchante, acteur brillant, c’est cela qui illustre le mieux la réalisation de Jean-Pierre Melville qui a maintenant près de six décennies d’existence, et qui n'a pas pris une ride pour autant.

    Leon Morin, Prêtre, c’est l’histoire de Barny jeune veuve vivant seul avec sa fille France, un village des Alpes pendant l’occupation. Ce pensant affranchi de tout devoir envers dieu, la jeune femme ferra la rencontre de Léon, jeune prêtre qui va lui apporter une vision non conventionnelle de la religion. C’est par de nombreux dialogue avec lui que Barny remettra en cause sa façon de croire et d’être.
    C’est la talentueuse Emmanuelle Riva qui est dans le rôle de Barny, partagent l’écran avec un très bon Jean Paul Belmondo pour une de ses premières apparitions au cinéma.
    Ce qu'il y a de plus frappent avec ce film c’est la qualité de la mise en scène des dialogues entre les deux protagonistes.
    On est pris d’admiration, tout comme Barny, par l’ouverture d’esprit dont fait peuvent Leon Morin, notamment au moment de le première rencontre au confessionnal. C’est un duo qui fonctionne à la perfection et permet en tant que spectateur de s’immerger dans la discussion de ces deux personnages. Le point de vue du prêtre est également très intéressé. Pensant le déstabilisé avec c’est remarque désobligeante vis-à-vis de la religion, Barny se retrouve face une personne doter d’une bonne reparti sans pour autant la blâmer de ses paroles.

    Cette approche est très agréable à regarder, les différents rendez-vous entre Barny et le prêtre sont rempli de bienveillance. Elle qui se penser éloigner de la religion se met à avoir des impressions contraires à ses convictions, sans même que Léon ne lui dit quoi faire et penser.
    C’est homme semblant si pure, n’aura de cesse de peu à peu déstabiliser Barny, spoiler: avec ses dialogue et l'effet de charme qu'il procure à Barny. Elle qui tombera également sous le charme Sabine, une femme travaillant dans le même lieu quelle.
    spoiler: A noter qu’il est peu commun pour un film l’époque de montrer l’amour qu’une femme a pour une autre femme, tout comme l’amour d’une femme pour un prêtre, ici c’est judicieusement fait.

    Ce qui est très réussi c’est également tout l’univers du prêtre, c’est un homme simple qui ce satisfait du nécessaire, a l’image de son appartement. Et au moment où Barny spoiler: lui avoue quelle est amoureuse de lui, il réagit de façon forte en la quittant énerver.

    spoiler: Cela a de quoi surprendre qu’un homme si ouvert et sympathique que lui réagissent de la sorte, mais
    cela prouve également la pureté de ce personnage joué par Bebel.
    Malgré cet évènement, il sera prendre du recul, et revenir vers elle et sa fille dont il possède une relation qui es ironiquement proche de celle d’un père avec sa fille.
    Le seul léger défaut que possède ce film, c’est quelques moment un peu plat et vide en action. Jean Pierre Melville nous a habitué a plus d’action en témoigne Le Doulos ou Un Flic. Mais dans ce film, ne voir ni flic ou voyou n’est pas très dérangeant.

    Léon Morin Prêtre est un classique du cinéma en noir et blanc français, abordant des sujets très en avance sur son temps, une œuvre magnifique de Melville.
    Trufette1
    Trufette1

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Quelle réussite !
    De tous les Melville, celui-ci restera de loin mon préféré.

    Contrairement à toutes ses autres oeuvres, Léon Morin, prêtre est à part entière ; le réalisateur ayant su se détacher du superflu, du tape à l’oeil. Il nous offre donc dans ce film, une mise en scène beaucoup plus sobre que toutes celles qu’il ait pu mettre en oeuvre autrefois. L’extravagance de Melville, dont nous avions l’habitude de voir, a donc disparu ; mais ce film n’en a aucunement besoin, il se suffit à lui seul.

    Une femme, athéiste, dans la quête de réveiller le semblant d’amusement qui sommeillait en elle, entre un jour dans le confessionnal d’une église, elle a pour but de raconter une farce de mauvais gout à un prêtre. Celui-ci ayant compris que la pécheresse n’étant en réalité qu’une femme troublée par la guerre, mais aussi par l’existence de dieu et les dogmes, il l’éclaira et l’incita à revenir vers lui. C’est comme ça que naquît une histoire d’amitié, de complicité, il lui prêcha la religion, le sens de la vie et sa valeur... Mais ce n’est que quelques temps après spoiler: qu’elle se rendit compte de son attirance pour lui. Elle finira par lui avouer les passions qui la rongeaient, et ce dernier l’incita à venir se confesser.


    Ce film est un bijou, drôle, morne, gai, Melville a su retransmettre toute l’énergie du livre en l’adaptant plus que parfaitement pour le 7eme art, un chef-d’oeuvre.

    Les acteurs jouent bien, plus particulièrement Belmondo, doté d’un charisme indéniable (des prêtres comme ça on en voit pas tous les jours) et les dialogues sont extraordinaires ! Pas un seul moment de répit pour le spectateur, le film est entrainant, captivant, et d’une beauté inégalable. On y ressent l’angoisse de la guerre, la détresse d’une femme en mal d’amour, et de tendresse. C’est aussi cette solidarité humaine qui ne cesse de briller, qui est montré primaire pour l’Homme est si touchante, émouvante, poétique...
    jerome s.
    jerome s.

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    Bien qu'assez long et plutôt redondant dans son rythme c'est un film qui reste tout a fait acceptable et très porté sur la guerre et la religion. On enchaine a travers une voix off de l'héroïne les passage aux travail, chez le prêtres et dans la rue qui est l'endroit ou le personnage principal subit l'actualité dont est plongé le pays jusqu'à sa libération.
    Si vous aimez les films qui prennent leur temps vous pouvez y aller.
    Hotinhere
    Hotinhere

    423 abonnés 4 754 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2020
    Adaptation du Goncourt de Béatrix Beck, un film rigoureux et assez austère, porté par un Belmondo à contre-emploi.
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