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    La Dame de Shanghai
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    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Le scénario de La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghai, Orson Welles, 1947) est au moins aussi nébuleux que celui du Grand Sommeil (The Big Sleep, Howard Hawks, 1946). Voix off, complot, mensonges, femme fatale, violence, faux-semblants, manipulation, Orson Welles réunit, dans son quatrième film, tous ces codes renvoyant au film noir mais en y apportant une touche personnelle pour mieux subvertir le genre, en ce sens que la narration est assurée, non comme le veut l'usage par ceux qui sont fondamentalement corrompus, mais par celui qui se fait manipuler à son insu. L'intrigue ici importe finalement assez peu pourvu que nous ayons l'ivresse de la mise en scène. Et Orson Welles, après Citizen Kane (1941) et La Splendeur des Amberson (The Magnificent Ambersons, 1942), prouve une fois de plus sa puissance visuelle et sa maîtrise de tous les paramètres de l'image.

    Retrouvez mon analyse complète sur un photogramme de " The Lady from Shanghai " de Orson Welles sur mon blog :
    http://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/05/la-profondeur-de-champ-et-la-lumiere.html
    Matteo D
    Matteo D

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    Tout comme le tournage, The Lady from Shanghai de son titre original, est un film déroutant et tendu. En effet ce classique de Orson Wells mêlant film noir et drame policier nous compte l’histoire de Michael O’Hara (Orson wells) un irlandais se retrouvant impliqué dans une histoire d’escroquerie et de meurtre à cause de son amour aveugle pour Elsa Bannister (Rita Hayworth) la femme du riche avocat Arthur Bannister (Everett Sloane). Sortie en 1947 ,La dame de Shanghai est une adaptation du livre If I should die before I wake de Sherwood King. A mes yeux ce film est un des rares films que l'on peut considérer de parfait, et oui a l’image d’un Beetlejuice ou d’une Jenna Coleman, il est difficile de trouver des défauts à ce fabuleux long métrage.
    Premièrement comment parler de ce film sans mentionner les incroyables performances d’acteurs d’Orson Wells qui joue un parfait bad boy mystérieux alors que Rita Hayworth joue a merveille son rôle de femme fatale qui dès le début nous fait comprendre qu’elle n’est pas pas venu ici pour être la gentille poupée hollywoodienne. De plus, la cinématographie de ce film est tout simplement incroyable, comme par exemple la scène des aquariums ou encore la fameuse scène de fin dans la galerie des glaces. Cependant la mise en scène de ce film est en dessous de celle utilisée dans Citizen Kane. Cette dernière est beaucoup plus timide et tente moins d’effet de style mais elle reste quand même incroyablement efficace. Quant au décor, c’est la que la dame de Shanghai sors du lot en effet c’est un des rares films noir ou nous pouvons voir des décors très varier comme les Caraïbes ou encore Chinatown. Le plus gros bijou de ce film est le portrait de l’Amérique que fait Wells. Effectivement il critique ouvertement le capitalisme et la société américaine en nous présentant des personnages qui sont prêts à tout pour gagner le plus d’argent possible.
    En conclusion, La Dame de Shanghai est un des films les plus étranges et intéressants de Orson Wells. Même si la plupart des gens considèrent Citizen Kane comme le chef d'œuvre absolu de son réalisateur et je suis d’accord avec ça, je pense que ce film est trop peu salué. Donc je conseille à tout le monde de voir et revoir ce majestueux voyage sombre et envoûtant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    503 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Sans être un fan d'Orson Welles et de films noirs, je dois reconnaître le choc que représente "La Dame de Shanghai". Tout en reprenant des codes du genre (voix-off, intrigue complexe et femme fatale), Welles réalise un film qui ne ressemble à rien de connu car insaisissable, parvenant à maintenir une ligne générale compréhensible malgré la manipulation obscure de Grisby, interprété par un Glenn Anders particulièrement inquiétant. Ce personnage étrange menace non seulement la relation entre O'Hara et Elsa Bannister (Rita Hayworth sublime) mais aussi la stabilité du film; sa folie désoriente donc le couple principal, qui peine à saisir le but de sa manœuvre, et empêche le film de se fixer, le forçant à avancer en ruptures et en hésitations. Pourtant, la courte durée de "La Dame de Shanghai" laisserait penser qu'il s'agit d'un objet limpide qui va droit au but; or, il est en perpétuel mouvement, même si sa marche est irrégulière : le film peut être rapide dans des scènes de pures tensions ou s'inscrire dans un faux rythme quand l'équipage se pose sur une plage, des moments indécis qui nous font ressentir la moiteur du climat et son effet sur des personnages qui semblent incapables d'agir. En apparence seulement, comme le prouve le coup de théâtre proche de condamner O'Hara - campé par un Welles parfait en marin dépassé par les événements - qui rabat les cartes sans pour autant figer ses personnages. Car le film tient à son obscurité, s’intéresse bien sûr aux motivations de chacun, mais préfère les garder sous la surface d'une mise en scène baroque, qui met en évidence ce qui est de l'ordre de l'indéfini et de l'inquantifiable, à l'image de la rencontre entre O'Hara et Elsa Ballister dans un musée océanographique, symbole de personnages qui n'ont de prises sur rien et qui évoluent dans un environnement où la compréhension ne se matérialise jamais mais se dérobe tel un liquide. Il s'agit pourtant bien d'une histoire mêlant jalousie, amour et argent, soit des motifs très classiques qui peinent ici à combattre leur opacité, engloutis par une réalisation qui finalement révèle dans une ultime séquence géniale l'impossibilité de délimiter l'illusion du réel : le labyrinthe de miroirs réunit ses trois personnages principaux en les dupliquant selon le nombre de glaces, permet aussi bien un vertige formel qu'une issue tragique. Film singulier et incomparable où la mise en scène s'élève à des hauteurs insoupçonnées, "La Dame de Shanghai" s'impose comme une oeuvre-clé de la modernité cinématographique.
    Newstrum
    Newstrum

    27 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Génial film noir baroque où Orson Welles, ici acteur attachant, exorcise sa fascination pour son ex-femme Rita Hayworth. A ne pas manquer et pas seulement pour la célèbre scène finale des miroirs. Voir ma critique complète sur mon blog :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2018
    Mon Orson Welles préféré, même s'il m'en reste plein à découvrir. C'est un grand Welles ET un grand film noir ! On y retrouve les codes du film noir (ouverture sur une narration au passé, femme fatale écorchée par la vie, grande atmosphère de fatalité et de noirceur...) et la patte du maître (réflexions philosophiques et existentielles, prises de vue et plans majestueux) dans un équilibre qui fonctionne très bien. En effet, le talent de Welles est avant tout au service de l'histoire, que l'on peut trouver un peu confuse dans son déroulé mais qui semble avoir été désirée ainsi par le réalisateur. Le spectateur erre au côté du héros, Michel O'Hara/Orson Welles, en tâtonnant avec lui dans cette ambiance obscure. A ce niveau là, les personnages comme les acteurs sont à la fois complexes et fins, une vraie réussite. Les exploits visuels ont aussi la qualité d'illustrer le ressenti ou la psychologie des personnages à des moments clés (se sentir tout petit, confus...) ce qui fait de ce film un classique du genre sublimé par le (génial) style du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2015
    GÉNÉRAL: spoiler: À Cuba, Michael, marin en quête d’un embarquement, sauve d’une agression une jeune femme, Elsa. Bannister, le mari d’Elsa et avocat célèbre, offre à Michael d’embarquer sur son yacht pour une croisière vers San Francisco. Elsa et Michael s’aiment. Grisby, l’associé de Bannister, s’aperçoit de cet amour. Il veut disparaître et propose à Michael une somme d’argent importante pour signer un papier dans lequel il confesse l’avoir tué. Mais, tout ne tourne pas comme convenu.


    NOTES POSITIVES : spoiler: On y retrouve tous les éléments du film noir classique. Un sens de l’humour très ironique. Tout l’environnement pullule de rapaces. Les caractères du film mentent à un point où l’on se demande s’ils leur restent un peu de sincérité. Dans l’éventail des individus présentés, on y retrouve la recherche d’amour, le désir de puissance et la tendance à la magouille. On nous présente Michael comme un homme vulnérable devant l’amour de la femme, mais qui ne peut résister à s’y approcher. Par contre, on retrouve, au début du film, un énoncé psychologique assez convaincant sur la définition de ce que l’on a tendance à définir comme un être fort.


    NOTES NÉGATIVES : spoiler: Le film est tourné au moment ou le mariage d’Orson Welles avec Rita Hayworth tirait à sa fin. Certains prétendent que par dépit il l’a forcée à se teindre les cheveux blonds. On ne peut s’empêcher de remarquer qu’Orson Welles traîne un air malheureux et dépité tout au long du film. Ce caractère spécial va le suivre tout au long de sa carrière. On va remarquer tout au long du film que tous les êtres sont laids sauf la vedette principale. Par contre, celui qui est le plus intelligent est affublé d’un handicap physique très important. Cela met en opposition la laideur et la beauté avec sa femme, et l’amour qui doit se réaliser dans ce cadre très anormal. Tout au long du film, Elsa, demeure mystérieuse sur ses sentiments, ses buts et ses valeurs fondamentales. On nous laisse croire qu’elle aurait souffert dans le passé, mais cela demeure très imprécis. Ce n’est qu’à la fin que tout se dévoile.


    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Est-ce qu’Elsa aime vraiment Michael ou veut-elle s’en servir pour ses fins, ou pour les deux ? Michael représente le garçon supposément fort extérieurement, mais la progression de l’histoire nous montre son manque de décision et de jugement. Par exemple : s’impliquer dans le projet du meurtre de l’associé de Bannister. Par contre, dans un moment de lucidité, il nous raconte la fable du combat des requins où tous finissent détruits. C’est quand même la fin du film, sauf pour lui. Malgré ses faiblesses personnelles, voulait-il se voir plus fort ?
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    53 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Film extraordinaire! Le jeu des acteurs est excellent, la mise en scène travaillée, les plans réfléchis, l'histoire superbe... Orson Welles ne fait que montrer son talent pendant 1h20! Chaque personnage est très bien écrit, même les membres de l'équipage marin du bateau qui n'ont guère d'importance. Le retournement de situation vers la fin est incroyable et la scène finale, que ça soit le monologue de Welles ou la scène dans la salle au miroir! Ouah, quel génie et quel talent! Quelle puissance se dégage de ce film!
    Extremagic
    Extremagic

    52 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2015
    Welles et son obsession pour le mensonge, ah que c'est beau ! Je trouve rapidement ça lourdingue ce genre de formalisme (j'aime les formaliste mais dans une approche poétique et pas fonctionnelle) pourtant Welles ça va disons que ça ne m'a pas énervé autant que sur un Hitchcock ou un Fincher. Déjà l'histoire est très habile, a postériori on voit toutes les œuvres qui lui on piqué que ce soit pour la scène du procès ou les arnaqueurs arnaqués, etc. Mais disons que même si on connaît tout ça Welles est tellement génial que même si on l'a vu 10000 fois après lui, on ne s'en rend pas compte, l'écriture est géniale sur ce point parce qu'à chaque fois que tu crois savoir où ça va te mener il suffit qu'il assume le truc (et c'est assez incroyable la manière dont il assume tout ce qu'il fait) jusqu'au bout et de fait que tchi, tu t'es fait berné. Bon pour pinailler la fin fait un peu too much dans le genre et tu comprends vite le discours méta-cinématographique du film mais n'empêche c'est du lourd, du très très lourd.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Troisième film que je vois de Welles, et encore un putain de grand film. Ce mec est Dieu, c’est pas possible autrement.
    Dès que tu vois Welles, charismatique, offrir une cigarette à Rita Hayworth (qui est absolument sublime au passage), le couple fonctionne à l’écran aussi bien qu’en réalité. On a un film somptueux, parfaitement réalisé, très bien écrit, et si le film commence doucement, on s’enfonce peu à peu dans une intrigue franchement intéressante, presque paranoïaque et prenante de bout en bout. C’est vraiment le genre de films courts, complètement virtuoses et enivrants (Hayworth n’y est pas pour rien) qui te donnent une sérieuse claque dans la tronche et dont tu mets quelques minutes à te remettre.
    On retrouve la voix off, peu présente finalement mais bien là, qui là aussi permet de s’identifier à O’Hara, ce personnage de marin fauché qui se fait prendre dans un jeu dangereux mêlant meurtre et amour passionnel (mais interdit, forcément). Les « méchants » (si on peut appeler ça comme ça, j’essaye de spoiler le moins possible) sont géniaux, l’acteur qui joue George est excellent, il faut voir son regard et son rire maléfique, à en faire pâlir de honte le joker de TDK. Il ferait presque pitié à côté. Et bien évidemment le final est grandiose, tout ce qui advient à partir du moment où on rentre dans la maison des fous jusqu’à la dernière réplique de Welles est sublime. Une des plus belles fins que j’ai vu (et j’ ai conscience de ne pas connaître beaucoup de choses).
    Moi qui commence à m’intéresser au film noir, je suis plus que comblé. Non mais Welles, quel cinéaste quand même. Quel acteur ! C’est bien évidemment à voir et à revoir à l’envi !
    Estonius
    Estonius

    2 381 abonnés 5 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2013
    Une utilisation magistrale du langage cinématographique. Rita Hayworth est sans doute la plus belles de toutes les femmes fatales du cinéma (et pourtant il y en a eu). L'intrigue est certes (un peu) compliqué mais qu'importe. Le chassé-croisé entre les différents personnages est magique… et puis comme d'habitude chez Welles, certaines scènes restent gravés à jamais en mémoire comme la scène du tribunal (ou les gens se croient au spectacle) le théâtre chinois et surtout le labyrinthe au miroir. Chef d'œuvre
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    65 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Malgré un scénario un peu tordu et pas toujours facile à suivre, "La Dame de Shanghai" se révèle être un véritable chef-d’œuvre. Il s'agit en effet d'un pur film de mise en scène, d'une puissance esthétique incroyable soulignant la perversité de l'intrigue. Outre le jeu ambigu des acteurs, avec un Orson Welles qui se veut à la fois un antihéros au passé lourd se laissant manipuler sans trop de résistance et une figure morale inflexible capable de garder ses distances, on retiendra quelques scènes absolument mémorables, dignes de rester dans les annales du septième art : le "pique-nique", l'aquarium (poétique autant que surréaliste), le procès, le théâtre chinois et bien sûr la prodigieuse séquence des miroirs. Là est le talent du cinéaste : créer des images fortes, de purs instants de grâce en faisant de chaque scène un simili-court-métrage presque indépendant du reste, tout en conservant la cohérence de l'ensemble. "La Dame de Shanghai", c'est un voyage dans le septième art, les cultures dont il s'imprègne et ce qui fait sa magie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2012
    La dame de Shanghaï est, avec Barry Lyndon et Le Parrain, un film vu à l'adolescence qui m'a transmis une passion inaltérable pour le cinéma. Tout est sublime et magique dans cette oeuvre marquée au fer noir. La relation à l'écran entre Orson Welles et la diva Rita Hayworth relève de la légende et insuffle ici une atmosphère délicieusement trouble quand on sait également que les deux étaient en plein divorce à la ville. La réalisation épurée, onirique, axée sur des jeux d'ombres et de lumières imprime un cachet unique. Ce film est également, à mes yeux, celui qui représente le mieux l'ambiguité et les tourments de l'âme humaine au cinéma. Pourtant, je me souviens n'avoir pas tout compris à l'histoire quelque peu surréaliste. Mais, bizarrement et c'est bien la marque d'un génie comme pouvait l'être Orson Welles, certains films vous marquent à tout jamais et vous transportent au nirvana. Cette dame de Shanghaï fait définitivement partie du panthéon des meilleurs films de tous les temps. C'est dit!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Grand film noir. Sous fond de confilt entre Welles et Rita Hayworth, le film multiplie les séquences d'anthologie dont bien sur la mythique scène des miroirs reprisent maintes et maintes fois dans d'autre films. Les acteurs sont tous magnifique et chaque scènes est importante dans le films qui ne comporte aucune longueurs et chaque scène, pour finir, est un véritable témoignages sur les intensions et la personnalité des personnages.
    Comme un poème, ou chaque mot est placé au bon endroit pour faire resentir un sentiment ou des émotions, les scènes du film ne sont pas placés au hasard et tissent parfaitement les liens, mêmes les plus profonds, entre les personnages. Grand film et coup de maitre pour Orson Welles, qui fait d'ailleurs passé un message à son ancienne femme, Rita Hayworth, en lui donnant le role d'une femme finalement manipulatrice et donc peu recommandables...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Le scénario est très bon, c'est un classique du thriller, mais le film vaut surtout pour sa mise en scène, toujours aussi géniale aujourd'hui, avec des travelling et des plans d'une esthétique toujours aussi contemporaine, et surtout une mise en scène intéressante comme miroir des personnalités. Car, dans le film, ce qui compte n'est pas l'histoire. D'ailleurs, elle est contée par le personnage principal, d'une manière assez monotone. Ce qui intéresse, c'est le parcours du personnage principal, ses pensées, son vécu, comment il vit cette situation de danger, ses ressentis et tout cela se ressent dans la mise en scène. Welles, comme Hitchcock, a compris et adopté une notion, le thriller n'est pas totalement fondé sur son scénario, mais sur les personnages et leurs émotions.
    Bref un film dont on aura toujours à parler. Un chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2011
    Si Orson Welles est un des plus grands réalisateurs, il a quelques fois les même soucis qu'un réalisateur comme Francis Ford Coppola, un peu de mal à tenir le scénario et la réalisation avec au final un léger effet bancal car il veut parfois en faire beaucoup donne une impression de se mélanger les pinceaux.... On ne doit pas critiquer ce film en le comparant aux autres réalisation de Orson Welles. Certains ont trouvé ce film ennuyeux, sans scénario, prétentieux. Le scénario y est, pas besoin de faire quelque chose de complexe et je crois que c'est le mode de narration qui dérange surtout. Le scénario est là, il est très simple et ce qui est très intéressant c'est que comme le personnage principal, le spectateur a parfois un peu de mal à suivre et à comprendre ce qu'il se passe. Un excellent film noir avec des acteurs mythiques dont la sublime Rita Hayworth qui illumine le film. Welles tient parfaitement ses rôles d'acteur, réalisateur et scénariste avec des séquences inoubliables qui démontrent une fois encore tout le talent d'Orson Welles. Un grand classique de cinéma à voir au moins une fois, si ce n'est pour le talent de Welles, au moins pour Rita Hayworth...
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