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    Alila
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    2,8
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    11 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    123 abonnés 1 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2022
    Amos Gitai est le réalisateur israélien le plus connu à l'international et plusieurs de ses films ont été présentés à Cannes ou à Venise.

    C'est le cas de "Alila" présenté au festival de Venise en 2003.

    Tiré d'un livre du célèbre journaliste, écrivain et traducteur d'auteurs classiques français Yehosha Kenaz, récemment décédé, c'est au travers de l'histoire d'occupants d'un immeuble un peu délabré Tel Aviv, un portrait du pays.

    On a ici affaire à un film choral qui par petites touches, nous donne à voir et à ressentir le pays, à travers le portrait de personnages qui vivent chacun leurs difficultés.

    Il est vraisemblable que le titre Alila vient du nom de la dernière prière chantée à la fin du grand pardon ( kippour) : el nora alila qui se traduit par " dieu puissant et redoutable" .

    Ronit Elkabetz la fameuse, exceptionnelle et magnifique actrice israélienne qui fit une carrière en France et malheureusement prématurément disparue de maladie, occupe ici un second rôle. On la verra seulement dans trois ou quatre scènes.

    Le principal rôle féminin est interprété par la belle Yaël Abecassis, qu'on retrouvera dans" le septième jour" deuxième film de la trilogie réalisée entre 2004 et 2014 par Ronit et son frère Schlomi inspirée de la vie de leurs parents.

    " Alila" est une suite de portraits réussis qui présentent un arrière fond critique à l'égard de la réussite du pays.

    C'est finalement une impression, un sentiment, un climat intérieur que veut nous transmettre Amos Gitai et il y parvient.

    Le film se repose sur le même type de procédé que celui utilisé par Robert Altman dans beaucoup de ses opus, que John Dos Passos, le prix nobel américain de littérature utilisera lui aussi dans ses romans.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Si je devais raconter ce film, j'en serais bien incapable, ce film est ennuyeux, illisible, fait de bout de ficelles cinématographiques : travelling latéraux, prise de son cacophonique,"live", dans la rue à donner mal à la tête, improvisations des dialogues etc... Et les acteurs, une catastrophe, cette commissaire de police n'est pas crédible, ce couple à la dérive inintéressant, ce jeune militaire déserteur n'a rien à dire, et cette femme qui passe son temps au lit nous dérange avec ses orgasmes. On dirait que Gitaï veut nous faire croire que les israéliens vivent comme tout le monde. Comme je trouvais le temps long, j'ai noté trois plans sur des sexshops, comme si Tel-Aviv ou une autre ville était une ville à part. Bref, j'ai de plus en plus de mal à me fier aux avis de la presse, je préfère l'avis des spectateurs, plus vrais et avec moins de connotations politiques !
    guillaume_latortue@yahoo.fr
    guillaume_latortue@yahoo.fr

    6 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 octobre 2008
    J'ai trouvé ce film prétentieux. Amos Gitaï croit-il nous surprendre en nous disant qu'Israël est une société moderne, qu'on s'adonne au joie du sexe comme ailleurs ? On aura bien perçu la métaphore de l'immeuble en construction, de l'opposition d'un père et d'un fils sur la question militaire mais cela ne prend pas... Les travellings incessants sont d'un prétentieux ! on est à la limite de l'étouffement... Le rythme du film est lent, la composition confuse, les personnages pas attachants pour une breloque, bref on s'ennuie dès le premier quart d'heure. C'est le genre de cinéma à fuir.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2016
    On est un peu dérouté au début, se demandant où le réalisateur veut en venir. On voit bien ces personnages, marginaux pour la plupart, coexister, mais seule la partie avec Ezra semble avancer. Et puis peu à peu, on rentre dans l'atmosphère du film, une atmosphère troublante et fiévreuse, avec ses personnages marginaux cherchant leur place. Au final, c'est cette atmosphère étrange qui donne toute sa dimension à Alila, le reste, y compris le dénouement, étant finalement très classique.
    DimDim72
    DimDim72

    5 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2008
    On m'avait du bien du film et je suis déçu.

    Le film repose sur quelques bonnes idées et, notamment, celle de raconter deux histoires qui se déroulent en parallèle. Les acteurs jouent bien et les personnages ont l'air naturels (sauf la lieutenante de police qui a l'air d'une folle sortie d'un asile).

    En revanche, on se demande quel est le sens de certaines scènes "crues" car elles n'apportent rien à l'histoire.
    L'action se déroule lentement, sans vraiment voir vers où on se dirige. Même à 5' de la fin on ne devine pas la fin. C'est bien du point de vue du suspense mais le problème est que ce n'est que lorsqu'on voit le générique de fin que l'on comprend que c'était la chute. On finit par se demander ce que l'auteur a voulu montrer. Certes, il y a un vague message mais seulement pour l'une des histoires.

    J'ai donc été déçu car le film n'était à la hauteur ni de ce qu'on m'avait annoncé, ni de la critique officielle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    S'il y avait eu une action dans ce film, il aurait fallu la situer dans un hopital psychiatrique !! Tous les personnages ont des troubles de comportement si importants qu'il est impossible de les décoder !! Si vous vous fourvoyez là-dedans, empressez-vous de sortir très vite, vous écomiserez du temps, à défaut du prix du ticket !!! Nul...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 mai 2009
    Euh...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un très beau film un peu Ken Loach, social... Mais qui s'éloigne du film réaliste grâce à l'énigmatique et magnifique personnage d'Alila, très bien interprétée, qui renvoie au théâtre au personnage de Nora dans "La Maison de Poupée" d'Ibsen, d'abord barbie soumise puis, soudain, étrangement émancipée: dans la scène ou elle quitte son tout aussi mystérieux amant, elle enlève sa perruque, et du même coup son statut de poupée. Son visage change radicalement.
    La flic harpie incarne le malaise d'une société sûre de ses valeurs mais qui peine à trouver sa place.
    Sûre de ses valeurs, comme Ezra, père touchant mais à la fois trop extrémiste pour le spectateur. On hésite : victime de la libéralisation des moeurs qui lui a pris son fils, personnage pathétique car subissant l'échec conjugal et familial ? Ou symbole de l'authorité paternelle excessivement rigide, homme dépourvu de sentiments ayant plus d'amour pour la nation que pour son fils ?
    Le thème majeur traité par Amos Gitai est peut-être celui de la promiscuité dans la société israëlienne. Promiscuité matérielle, évidemment, avec ce film dont le fil conducteur n'est pas un personnage mais un bâtiment. La promiscuité et aussi le manque d'espace sont d'ailleurs suggérés par un récurrent travelling latéral filmant le mur. Mais promiscuité culturelle et identitaire également, si on peut employer ce terme. En tout cas manque d'espace, difficulté de s'installer, de se situer, de vivre en liberté, de s'exprimer, d'accepter l'autre. Chacun a ses problème, chacun est différent, mais tout le monde cohabite, et la lutte permanente que cela représente est aussi la source de l’émotion que suscitent ces personnages, qui livrent au quotidien la bataille de la vie. Au final, une belle tranche de vie avec vue sur Tel-Aviv.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une merveille pour qui a déjà vu de près ou côtoyé la société israelienne. Ce film soulève de nombreux problemes qui ressortent dans l'atmosphere bruyante, à travers les relations entre les personnages (voisins, amour, travail, mariage, parents).
    Il reste toutefois difficile d'accès pour le spectacteur lambda n'ayant une connaissance d'Israël qu'a travers le regard des médias (d'où certaines critiques peu enthousiastes).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film ennuie et déçoit par rapport à Kadosh et Kippour.
    Quelques bonnes idées, mais rien de plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un beau film sur les Hommes, poétique et émouvant, simplement. Ces gens de cette petite communauté sont magnifiques. J'ai fini par tous les aimer... Je voudrais voir encore cette jeune femme philippine, soudain plongée dans sa si ( mais pas tant) mystérieuse réflexion... Je suis sorti de la salle bouleversé et heureux.
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