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    Les Monstres
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    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    Je ne suis en général pas fan des film à sketchs, mais cette critique de l’Italie des années 60 m’a vraiment accroché. Grâce à un humour acide et deux acteurs en pleine forme (Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman) je n’ai pas senti de baisse de rythme souvent inhérent aux films du genre. Une belle galerie de monstres du quotidien que même avec l’oeil actuel on a l’impression d’avoir croisés, signe d’une excellente comédie qui réussit à traverser le temps.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2021
    Ces 19 sketchs réalisés par Dino Risi exposent de petits monstres du quotidien, et cible la bassesse humaine au travers de scénettes féroces. L’originalités de ce film à sketchs, genre à la mode à l’époque, est d’en proposer une multitude dont certains durent moins d’une minute et une poignée de minutes pour les plus longs. Même si on voie vite la limite du genre, aucun n’est raté et certains sont excellents. Cette multitude d’histoire permet aussi de montrer les multiples formes du mensonge et de l’hypocrisie (on peut citer aussi le cynisme, le machisme, la liste est longue…). Par exemple, le premier épisode illustre la ruse dont les clichés affublent les Italiens, cruel, la chute est délectable. Et le film ne parait pas si daté aujourd’hui tant on peut transposer les déviances exposées ici au monde actuel. Vittorio Gassman et Hugo Tognazzi, des monstres eux aussi du cinéma italien, peuvent s’en donner à cœur joie dans le travestissement et démontrent toute la palette de leur talent.
    Une des premières grande comédie italienne qui a en appelé bien d’autres. Genre qui sera une des facettes de l’heure de gloire du cinéma transalpin.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Ce film est une véritable pépite! C'est de la comédie, bien grinçante et qui mets en évidence la "monstruosité" de certaines personnes dans leur comportement. C'est une ignominie joyeuse qui s'offre à chaque sketch. J'aurais aimé toutefois que certains "monstres" tombent sur plus "monstre" qu'eux! Ce n'est pas le cas; alors peut-être dans un second opus.
    Les 2 acteurs principaux, Gasmann et tognazi sont excellents a tout point de vue, et pourtant ils endossent 8 à 9 rôles différents chacun. Bel exploit!
    A voir par tous les amateurs de comédie acide!
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    10 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mai 2021
    il n'y a que le premier Sketch qui est drôle.le reste ne ressemble à rien. très laborieux a suivre. c'est d'un ennui....
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2021
    Un film à sketchs culte, , sommet du cinéma italien ,de l'humour féroce et de la caricature d'une société sclérosée , et coincée. Les travers de la petite bourgeoisie hypocrite. Beaucoup d'humour et de férocité. Un régal, pour un genre qui a quasiment disparu. Tognazzi et Gassman énormes.
    Lorenzo P
    Lorenzo P

    23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2021
    C'est tout mignon cette suite de sketchs. Ça critique bien des profils de personnes quotidiens de manière fort joviale.

    J'aurais un petit reproche à ce beau petit film : la suite de sketchs ne va pas de manière croissante et à vrai dire les émotions du spectateur stagnent un peu. On est sur un enchaînement, à vrai dire, trop peu tactique.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Pas très divertissant comme film. J'espérais voir des situations comiques mais c'est plus une sorte de répertoire d'individus dénués de moralité. Le cabotinage en plus, est assez lassant
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2021
    On est très triste de l'écrire, mais ce film qui fut culte il y a 40 ans apparait très inégal aujourd'hui.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2021
    Il s'agit d'une suite de petits sketches féroces dont la cohérence repose à la fois sur la dénonciation constante des petits défauts de l'homme moyen, et sur l'omniprésence de deux acteurs italiens, Ugo Tognazzi et Vittorio Gassman. Je vais commencer par les défauts. Si certains numéros sont excellents, d'autres sont clairement faiblards (la plage...). Le fractionnement en sketches très courts interdit tout récit ample, toute introspection trop profonde. Mais c'est aussi la force de cette forme de cinéma : le rythme accéléré des sketches permet de visiter un grand nombre de situations cocasses sans jamais s'ennuyer. Tant de bassesse, d’hypocrisie, de mise en abyme, c'est tout simplement jouissif, on en redemande ! Il est vrai que certaines situations sont répétitives, de même qu'on devine généralement très vite le ressort comique de chaque sketch. Mais ça marche quand même parce que les interprétations sont excellentes et la mise en scène efficace. Parmi mes passages préférés, je citerais le procès avec cet avocat aussi insupportable de cynisme que le témoin volontaire est insupportable de naïveté, la boxe, et les deux orphelins (terrible personnage qui préfère que son frère reste aveugle pour mieux apitoyer les passants)...
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Une comèdie à l'italienne comme on n'en fait malheureusement plus aujourd'hui et qui s'appuie volontiers sur des personnages cocasses, mais surtout souffrant d'une infirmitè (le mendiant aveugle...) ou d'une difformitè (le bigleux addict...), mais sans jamais pour autant se situer sur un plan moral! C'est le principe même du culte et important "I mostri" où Dino Risi ètait en 1963 au sommet de son art! Un film à sketches d'un autre temps avec deux acteurs èblouissants qui nous règalent! C'est donc à travers une sèrie de sketches magistraux aux dècalages de ton èpatants que l'on retrouve Vittorio Gassman et Ugo Tognazzi au top de leur forme! 19 sketchs au total avec de bons moments de fous rires et une Michèle Mercier tellement belle! Mais le plus beau et le plus èmouvant d'entre-eux, c'est sans conteste le dernier ("La nobile arte") avec ce boxeur (Gassman) et cet entraîneur (Tognazzi) dèchus qui se retrouvent après un combat intense sur une plage! Un rècit cinèmatograpique extraordinaire et une musique sublime! Vittorio et Ugo font le reste...
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2019
    Ce célèbre film à sketches de Dino Risi n'a rien perdu de son mordant , ni de sa férocité. Vitorio Gasmann et Ugo Tognazzi s'en donnent à coeur joie, dans des rôles de salopards absolus. Cette verve caustique a perduré dans les années 70 avec Risi bien sûr, mais aussi Scola (crédité dans Les monstres) , Monicelli, Comencini....Une sorte d'âge d'or. Les monstres doit évidemment être vu, en tant que film précurseur, maintes fois copié.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2019
    Les sketchs, c'est bien. Risi, c'est fort : il ajoute un joli « -ble » à son nom quand il parle de la société. Et critiquer la société, c'est super, surtout quand c'est lié autour du thème d'une moquerie fort joyeuse. Ugo Gassmann et Vittorio Tognazzi sont les faux jumeaux et les vrais frères ennemis qui partent dans tous les sens pour explorer une belle immoralité.

    Un peu trop dans tous les sens, justement. Vingt sketchs en deux heures, ça ne nous fait pas payer l'unité bien cher. Même pas le temps de rentrer dans l'un et de le mâchonner que nous voilà dans un autre au propos tout à fait différent, où l'on oublie que derrière le même acteur se cache un autre personnage. Il sera lié au destin de la même horreur sociétale, de toute manière. Au final, ça va trop vite pour pas grand chose ; on n'aurait qu'un mot à dire sur chaque court métrage et la phrase qu'ils forment est loin d'être séduisante.

    septiemeartetdemi.com
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Certes les scénarios sont amusants mais c’est surtout le jeu des acteurs et quelques belles séquences qui donnent à ce film sa célérité méritée. Vu comme cela, Gassman et Tognazzi sont brillants mais Gassman ne réussit pas tout alors de Tognazzi est impérial de bout en bout. Il se fond dans les personnages locaux d’une façon parfaite, c’est le Jack Lemon italien. On ne peut apprécier un film à sketches et encore moins en tirer une expérience retenue comme s'il s'agissait d'un long métrage. Les Monstres sont un pur divertissement car il est difficile de réfléchir sur les défauts des hommes en les caricatura. Personne ne se sent concerné directement, Le sujet est une fois de plus des autres.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2018
    Dino Risi a dix ans de carrière et une vingtaine de films derrière lui quand il entreprend ce premier film à sketches qui sera pour beaucoup le plus représentatif de son humour vachard qui ne respecte rien. Après des débuts où il se cherche à travers des comédies au ton doux amer, l'ancien médecin psychiatre trouve définitivement son angle d'attaque suite à sa rencontre avec le duo de scénaristes Age et Scarpelli épaulé par Ettore Scola (pas encore devenu réalisateur) sur "Il mattatore" (1959) où il dirige pour la première fois son alter ego, Vittorio Gassman auquel il révèle son potentiel comique. Dès lors, la frénésie du succès se met en branle avec "Il vedovo" (1959), "Une vie difficile" (1961), "La marche sur Rome" (1962) et "Le fanfaron" (1962). Plus rien ne semblant devoir lui résister, Risi songe alors au film à sketches, le plus à même de donner libre cours à l'imagination débridée de ses scénaristes qui n'auront pas à s'encombrer du lourd fardeau d'une intrigue devant tenir sur la longueur pour délivrer à des spectateurs ravis leurs gags incendiaires. De la même manière, le duo reconstitué de "La marche sur Rome" avec Gassman et Tognazzi pourra se grimer à loisir sur dix neuf sketches (il en existe un vingtième seulement disponible sur certaines versions) pour offrir des portraits complètement délirants de leurs compatriotes et contemporains. Une telle profusion génère fatalement du déchet et "Les monstres" n'échappe pas à la règle inhérente au genre. Mais ressort sans discontinuer des "Monstres" une joie de faire les pitres qui a visiblement contaminé toute l'équipe qu'elle soit un stylo à la main, derrière ou devant la caméra. Le portrait au vitriol dressé de la société italienne du réveil économique est certes évident mais l'on peut discuter de savoir si celui-ci s'apparente à un moyen plutôt qu'à un but véritable. Le récit par Risi lui-même de la vie que tous menaient à cette époque pourrait tout de même laisser à penser que l'envie de pousser la satire à son maximum par simple émulation l'emporte sur la volonté du réalisateur de confronter ses concitoyens à leurs propres contradictions. Quoiqu'il en soit, ce sont bien les petites et grandes bassesses de l'âme humaine qui servent de véhicules à tous les sketches courts ou longs. "La bonne éducation" où un père (Ugo Tognazzi) inculque à son fils (Ricky Tognazzi) le mode d'emploi du comportement en société indique dès le préambule la tonalité générale. : "Les règles sont très utiles tant qu'elles ne sont pas respectées. Par ricochet, pas de culpabilité dans la transgression puisque tout le monde s'y adonne". C'est certes un peu court comme vadémécum mais rudement rassurant et surtout très déculpabilisant dans un pays encore très catholique. Tout le reste sera évidemment à l'avenant. A ce jeu-là Gassman et Tognazzi ravis de collaborer sont imbattables. Que ce soit en ecclésiastique amoureux de son image, en père de famille indigne, en parlementaire corrompu, en avocat marron, en amant veule et lâche, en drogué de la télévision ou en éditrice libidineuse, rien ne semble être hors de portée des deux acteurs qui se font la courte échelle pour aboutir au dernier sketch (Le Noble Art) qui les unit sous la houlette d'un Dino Risi laissant apparaitre comme dans "Le fanfaron", la face désespérée qui sera plus volontiers la sienne quand il jettera ses derniers feu dans la bataille à partir de "Parfum de femme" (1975) avec des films où le désenchantement prendra de plus en plus de place ("Âmes perdues" et "Dernier Amour" en 1977, "Fantôme d'amour" en 1981 ou "Le fou de guerre " en 1985). Mais en 1963, l'heure de l'introspection n'est pas encore venue et la joyeuse bande peut sans trop se poser de questions brûler la chandelle de l'insouciance et du succès par les deux bouts pour notre plus grand plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Les films à sketches sont rarement réussis pour ne pas dire carrément maudits et celui-ci ne fait pas exception à la règle, fût-elle la règle de la "commedia dell'arte" transformée en bouffonnerie dell'arte dans laquelle nos deux pointures Tognazzi et Gassman s'en donnent à coeur joie, la bride sur le cou.

    Si on retrouve une ironie bienvenue dans la plupart de ces scénettes, on ne peut pas dire qu'elle ait un véritable impact sur le spectateur, peut-être parce qu'elles sont trop courtes, trop simlistes et trop évidentes. Trop caricaturales et anecdotiques également.

    Elle ne font décidément mouche que trop rarement mais lorsqu'elles le font, la cruauté est garantie comme dans la dernière "Le noble art" (les boxeurs en prennent pour leur grade !) ou bien "L'inauguration" (la Fiat 600...). Certaines font éventuellement sourire ("On oublie vite" ou "La victime"), d'autres font dans le grotesque ("Rapt'... aucun respect pour les mamies !).

    A noter la délicieuse présence de notre Michèle Mercier à nous dans "L'opium du peuple", une mascarade peu subtile qui mélange télévision et... cocus (!). Bref, un humour de foire foraine à l'emporte-pièce trop bâclé pour convaincre.
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