Derniers Avis : La Mort aux trousses - Page 9

Ce film est avant tout un divertissement avec de multiples rebondissements, de l'action, de l'amour et des courses poursuites. C'est réjouissant et même rafraichissant ! Seulement, après multiples visionnages, je trouve que chaques détails à une importance. Rien n'est laisser au hasard. C'est aussi une force majeure du film : c'est divertissant et bourré d’anecdotes et de subtilités. Du grand art !

Monsieur Hitchcock réalise ici une pure comédie d action. En effet le film ne contient quasiment aucun temps mort (mise à part la trop longue scène du wagon lit), on a le droit a des scènes assez marquantes comme le meurtre aux nations unies, la fameuse scène de l avion(qui pour le coup n est pas ma préférée) et l excellent final sur le mont Rushmore. Si monsieur Alfred maîtrise toujours parfaitement le timing et le suspens, ce film est vraiment accès sur la comédie pure avec le personnage de Roger Thornill, publiciste porté sur les femmes et la boisson, flanqué d une mère envahissante qui se trouve malgré lui pris pour un espion, le comique de situation fonctionne très bien et joue parfaitement l alternance avec les scènes "d action". Le jeu de Cary Grant est par moments un peu trop forcé en revanche à mon goût.

Hitchcock s'amuse avec son personnage, s'amuse à l'enfermer dans une machination incroyable, et va même jusqu'à presque le mettre en pièces dans la fameuse scène de l'attaque de l'avion. C'est assez jouissif de voir Cary Grant dans cette situation, le mec classe mais un peu gauche, pas toujours sûr de lui, entraîné dans un truc qui le dépasse. Un peu comme dans avec Stewart dans Vertigo ou le héros de Strangers on a train (qui, des films de Hichcock que j'ai vu, est pour le moment mon préféré).

On a droit à un divertissement tout à fait sympathique, bien foutu, avec son lot de rebondissements et de trahisons des plus réjouissants, et même si ce n'est pas le meilleur film de son réalisateur, il arrive comme toujours à créer un suspens appréciable, des scènes tendues, avec talent grâce à une mise en scène inspirée. Il n'en faut pas plus pour me faire accrocher, surtout quant on a un tel acteur au casting (que j'ai entre autres adoré chez Hawks dans l'impossible mr bébé).

Et je vais peut-être enfoncer des portes ouvertes mais la scène de l'avion est vraiment bonne, et elle résumé à elle seule la maîtrise dont fait preuve Hitchcock tout au long du film.

Bref, c'est bien, même si je préfère La corde ou Psycho dans ses films les plus connus.

C est un film grandiose avec un scenario grandiose, des acteurs remarquables et du suspens en permanence. Un vrai chef d oeuvre.

J'ai vu ce film lors de sa première sortie dès 1959 sur grand écran en salle (ça ne me rajeunit pas) et il m'avait laissé un souvenir de jeunesse éblouissant ! J'ai pensé 216 mn après : déjà la fin ! tant l'aventure était dense, angoissante, riche en rebondissements, et fertile au possible en suspense. Le maître Hitchcock expliquait que lors de la scène ou Cary Grant attend un bus au milieu du désert, l'angoisse est pesante jusqu'au moment où apparaît quelqu'un et on se demande ce qui va se passer, mais s'il ne se passait rien ?..Pour moi, le plus beau film de ce réalisateur qu'il faut avoir vu sur grand écran (genre Cinémascope), car à la télé, le charme n'opère pas de la même manière. Surtout lors de la scène de la poursuite en avion. (un biplan et non un hélicoptère comme indiqué dans les anecdotes) Bien que l'ayant revu des quantités de fois, je ne m'en lasse jamais et il reste pour moi un des meilleurs que j'aie vus dans ma vie tant il est fertile en rebondissements ! James Stewart aurait aimé jouer le premier rôle : en réalité, le maître du suspense voulait le donner à Cary Grant qui est superbe de flegme et de persuasion. C'est à juste titre que ce film a fait sa fortune ! Tant mieux car l'acteur était radin et faisait payer jusqu'à ses autographes ! Un monument du cinéma a voir, si ce n'est déjà fait ! Bien sûr, on relèvera par ci par là des erreurs, comme ce dialogue entre Cary Grant et Eva Marie Saint dans la cabine d'un wagon-lit qui semble immobile et dont le train est étonnamment silencieux ! Et quel casting !
willycopresto

Lorsque l'on voit ce film à la tv on l'apprécie par son cocktail d'espionnage, romantisme. Le voir au ciné en 2014 en VOST et version restaurée cela mérite cette note élevée. Je vous le recommande sur grand écran ... Si vous pouvez le voir aussi. C'est du grand spectacle. Le cinéma c'est mieux sur grand écran.

C'est un classique! La mise en scène est intense , la musique l'est également , mystérieuse aussi...Ce film est moderne dans sa manière de mêler thriller et film d'espionnage et d'agents secrets. Le casting est parfait et en plus de ça les scènes sont belles , colorés, avec beaucoup de tournage en milieu naturel. Excellent

Dans sa présentation du film, Allociné commet la sottise classique, en écrivant que le personnage joué par Cary Grant est un "publiciste". Non, c'est un PUBLICITAIRE. Ces deux mots se ressemblent, mais n'ont pas du tout le même sens. Cela mis à part, le film est un chef d'œuvre, qui a préfiguré tous les films sur James Bond.

J'en attendais beaucoup... trop sans doute.
Ça démarre pourtant bien mais la seconde partie du film souffre de longueurs qui stoppent la dynamique pourtant bien installée durant la 1ere heure.
Et puis clairement, Eva Marie Saint c'est une belle erreur de casting, surtout face à Cary Grant : platitude de jeu, manque de charme et de charisme. C'est quand même con pour la femme fatale et mystérieuse qu'elle est censée jouer ...

Une sacrée bonne surprise, "La Mort aux trousses" se veut une oeuvre redoutablement efficace et certainement la plus déjanté d'Alfred Hitchcock tant par son intrigue quelque peu loufoque que par ses dialogues d'une gourmandise indéniable. Dès les premières minutes du film, on sent l'inspiration monté avec une suite de péripéties qui nous plongent directement dans l'aventure à travers les Etats-Unis. Émouvant, drôle et intelligent, les acteurs (Saint, Grant) se plaisent dans ce film qui est devenu culte notamment avec la célèbre scène de l'avion en rase campagne qui souligne en 3 points, les enjeux essentiels de ce film: danger, suspens et complot. Certainement, l'une des œuvres les plus réussis du maître du suspens avec une mention spécial pour les scènes tournés en studio et la qualité sonore. Un must !

La Mort aux trousses est l'aboutissement des multiples films d'espionnage d'Hitchcock où un homme ordinaire se retrouve accusé d'un crime qu'il n'a pas commis (Les 39 marches, Correspondant 17, Cinquième colonne...). Ce film est également une parenthèse de légèreté dans la période la plus sombre du cinéaste (chronologiquement, il se situe tout de même entre Sueurs froides et Psychose). Ce film ne serait donc qu'un simple divertissement si tout ne touchait à la perfection.
Ainsi, Cary Grant apporte l'humour et la classe qui le caractérise à ce personnage de publicitaire dépassé par les évènements. Il serait d'ailleurs intéressant de s'imaginer quel aurait été le traitement de l'histoire si elle avait été interprétée par James Stewart (qui souhaitait le rôle et qui aurait sûrement entrainé le film vers un aspect plus tragique). Eva Marie Saint est parfaite dans son rôle de blonde hitchcockienne qui comme souvent chez le cinéaste est plus maligne et manipulatrice que le héros masculin. Elle réussit ainsi l'exploit de mélanger classe et puissance sexuelle sans que l'un prenne le pas sur l'autre. Le reste du casting est également un régal en particulier James Mason, Martin Landau, Leo G. Carroll et Jessie Royce Landis, parfaite et hilarante dans le rôle de la mère BCBG typique du cinéaste anglais.
Le scénario est palpitant de bout en bout et enchaine les péripéties sans temps mort. Il est un matériel parfait pour laisser Hitchcock s'amuser en tant que cinéaste. Il enchaine les séquences purement cinématographiques dont la plus célèbre est la fameuse poursuite avec l'avion. Celle-ci est véritablement mémorable car elle prend le contre-pied des habituelles scènes de suspense (elle se passe en plein jour, par beau temps, dans un lieu désertique, sans musique angoissante...). Chaque séquence apparait donc donc comme une leçon de cinéma.
Le générique de Saul Bass est, quant à lui, réussi même s'il n'est pas aussi marquant que ceux de Sueurs froides ou de Psychose (pour ce qui est des films d'Hitchcock car il en réalisera d'autrse très mémorables notamment pour Martin Scorsese).
Enfin, Bernard Herrmann nous offre une de ses partitions les plus réussies. Le compositeur apporte réellement une force supplémentaire à l’œuvre du cinéaste avec qui il constitue une des associations cinéaste/compositeur les plus marquantes du septième art. Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'après leur séparation, due à la partition rejetée du Rideau déchiré, le cinéaste n'atteindra plus jamais le niveau de qualité qui fut celui de la période Herrmann.
Filmé dans des années 50 où le maitre du suspense enchainait les chefs-d’œuvre (L’inconnu du Nord-express, Fenêtre sur cour, L'homme qui en savait trop, Sueurs froides...), La Mort aux trousses représente donc la quintessence même du style de films qu'Hitchcock avait inauguré avec Les 39 marches. Il ne reviendra d'ailleurs jamais à ce type de longs métrages ayant sûrement estimé avoir atteint la perfection dans ce genre. Suite à cette grosse machine, le cinéaste réalisera une petite production qui se révélera son plus gros succès et une révolution pour le film à suspense : Psychose.

Hitchcock signe ici l'un de ses meilleurs films. On s'attache immédiatement au personnage principal, incarné par un Cary Grant magistral, et l'on ne cesse de se demander comment il va être capable de se sortir de cette situation impossible. Cinquante ans après sa sortie, ce film dont les scènes cultes ont influencé le monde du cinéma reste encore au sommet. Nous sommes là en présence d'un classique intemporel!

Du solide ! Hitchcock en grande puissance, on est pris dans l'histoire du début à la toute fin grâce au suspense et au couple charismatique à l'affiche. Un incontournable de la filmographie d'Hitchcock.

J'ai beau commencer à le connaitre par cœur mais revoir North by northwest représente toujours un grand plaisir, Hitchcock étant alors dans sa période la plus prolifique. C'est suite à Vertigo qu'il se lance dans la réalisation de celui-ci, changeant radicalement de style et proposant une synthèse d'une bonne partie de ses thèmes de prédilection et de sa façon de faire.

C'est en effet autour du thème de l'homme ordinaire et innocent qui va se retrouver au coeur d'une histoire qui le dépasse totalement, qu'il a maintes fois usée dans sa carrière (I Confess, The Wrong Man, Saboteur, The 39 Steps etc), qu'il axe North by northwest. Ici c'est Cary Grant, l'un de ses acteurs fétiches, qui va se retrouver au cœur d'une sombre affaire d'agents infiltrés et d'espionnage. Encore une fois, il trouve le moyen de ne pas lasser et de se réinventer via ses propres thématiques. L'idée de départ est ingénieuse et intéressante et, tout le long du film, il nous entraîne dans de nombreuses péripéties tout en gardant une grande part de mystère sur les enjeux et les personnages.

Si j'ai une si haute estime d'Hitchcock, c'est notamment pour son efficacité ainsi que sa capacité à faire simple, sans esbroufe et en allant d'un point A à un point B sans grands détournements. Ici il rythme son film par des péripéties toutes bien trouvées et ingénieuses ainsi que des dialogues, comme l'intrigue, merveilleusement ficelés. Dès les premières secondes il rentre dans le vif du sujet et met en place une atmosphère de soupçons qui ne va que s'accentuer plus on avance dans le récit. Le maître du suspense, portant toujours aussi bien ce sobriquet, garde l'angle de Cary Grant et donc faisant en sorte que le spectateur soit dans la même situation que lui, c'est-à-dire constamment en danger, dépassé par les événements mais cherchant à en connaitre les raisons. Tout le long haletant et passionnant, il ne nous laisse guère de répit et enchaîne les séquences toutes plus spectaculaires les unes que les autres, que ce soit celle de l'avion ou le final sur le Mont Rushmore.

D'ailleurs, et pour cette dernière collaboration, Cary Grant est juste extraordinaire et ce qu'il soit bourré, incompris ou pourchassé. Il arrive à en même temps retranscrire l'incompréhension mais aussi la légèreté et le charme de son personnage, sachant détendre l'atmosphère à certains moments et c'est un vrai régal, alors que face à lui les autres acteurs sont eux aussi impeccables, tant James Mason et Martin Landau en méchant élégants et inquiétants que la belle Eva Marie Saint. La construction du récit, autre force du cinéma d'Hitchcock, est là aussi remarquable, notamment dans sa façon créer une forte tension et de faire apparaître, ou disparaître, les protagonistes autour de Cary Grant. La reconstitution est un autre des points forts du film et Hitchcock nous gratifie de quelques plans dont il a le secret, notamment lorsqu'ils seront à bord du train. Et enfin Hitchcock bénéficie à nouveau de l'excellente bande-originale de Bernard Herrmann, collant à merveille avec les images et l'ambiance du film.

Tout simplement du grand cinéma et un spectacle de haut niveau. Efficace, extrêmement bien ficelé et construit avec un enchaînement de scènes d'anthologies et de formidables acteurs, North by northwest ne nous laisse guère de répit et Hitchcock orchestre un cocktail d'action, d'aventure et d'humour aussi haletant que passionnant.

Je poursuis ma découverte du cinéma d'Hitchcock par, La mort aux trousses. Film que beaucoup définissent comme un chef-d'œuvre. Et bien après deux bonnes heures, je peux dire que ca n'est pas du tout mon avis. Le début est bon, on sourit et on ce prend au jeux de cette folle histoire! Puis, le rythme retombe et on s'ennui.
Au final, un film assez inégal qui parvient toutefois à créer du suspense et de l'émotion.