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Akamaru
2 833 abonnés
4 339 critiques
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3,0
Publiée le 3 avril 2013
Chris Wedge à lui seul,a contribuer à faire de Blue Sky un studio fort de l'animation 3D. Après le pari réussi de "L'Age de glace",celui de "Robots"(2005)était plus compliqué,surtout techniquement. Ses ambitions de rendre hommage à un montage entièrement métallique,à l'image de "Metropolis" se heurte à la pauvreté de sa matière narrative. Rodney le petit Robot se débat dans un monde somptueux,les morceaux de bravoure numérique sont tous là,les références judicieusement placées.... MAIS cette folie douce ne mène nulle part,tant on manque d'attachement pour des personnages créés justement à la chaîne et tant le message sur l'eugénisme est à côté de la rondelle.
Excellent! Le film des studios Bluesky le plus aboutit techniquement. L'animation et de haut niveau, ça fourmille de détails... En un mot : magnifique! L'univers, original, est une vraie réussite. L'histoire est prenante. Le tout ponctué par un humour terrible (excellent doublage d'Elie)... A découvrir.
A mon avis, « Robots » est le meilleur film en images de synthèse des studios Blue Sky (« L’âge de glace ») et visuellement le plus beau, tous films du genre confondus. La sensation de relief des robots et du monde dans lequel ils évoluent est proprement stupéfiante. Il faut dire que l’absence d’êtres humains et d’éléments naturels a dû faciliter le travail des programmeurs. L’histoire « du jeune gars qui part à la ville pour gagner sa vie » est très positive (croire en ses rêves, ne pas se décourager). Le film pointe également du doigt les dérives de notre société de consommation (terminées les réparations, plus de pièces détachées, bonjour les « mises à jour » coûteuses). « Robots » est aussi un formidable Grand huit avec ses chutes libres, ses accélérations à donner le vertige. Les analogies avec le monde des humains sont bien trouvées et drôles (la naissance : douze heures de travail… oui, pour monter le bébé livré en pièces détachées, la vieillesse = fin de garantie, la mort = recyclage…). Les scènes musicales, inutiles mais plaisantes, copient nos chanteurs (Michael Jackson, le funk, « Chantons sous la graisse » pastiche de « Chantons sous la pluie »…). La résistance des tas de ferraille (les gentils robots) donne lieu à des batailles et autres courses-poursuites à couper le souffle. Mais le trop-plein de boulons, pistons, ressorts, joints de culasse, d’acier ; bref, le côté inhumain au sens premier du terme peut devenir lassant sur la longueur. C’est peut-être ce semblant de froideur qui explique le succès mitigé du film.
"Robots" est un film d'animation dont le thème est annoncé d'entré, les robots, par les réalisateurs de "L'Age de Glace". Tout d'abord les personnages sont nombreux et tous délirants, et souvent amusants. Cependant, le scénario, malgré les quelques rebondissements, manque de la touche d'originalité qui fait les grands films. De plus, l’aspect visuel du film est assez décevant. Alors certes, on apprécie l'humour, mais "Robots" reste avant tout destiné aux enfants, même s'il n'est pas déplaisant de le voir une fois, car ce film d'animation est assez divertissant.
Le mélange pourrait s’avérait séduisant s'il n'était pas définitivement sapé par un manque flagrant d'inspiration dans le récit comme dans la caricature. [...] Difficile d'apprécier cette éloge hypocrite des bons vieux robots à sauver de la casse de la part d'un studio dont l'ascension se fait au prix d'une lutte acharnée pour le tout dernier programme informatique.
J'était fan auparavant de ce film, il y a là un très bon humour, des voix françaises bien choisies (c'est rare), un musique entraînante, des personnages un peu trop caricaturaux mais loufoques avant tout, une belle moralité, la scène où Rodney est sur le créateur et qu'ils essayent d'éviter toutes les grosses boules restera dans les anales, on a également cette histoire de vieux robots qu'on dépouille très proche des affaires de notre monde à nous, donc en esseyant de donner plein de morales au plus petits, ce genre de films méritent a être connus, pas comme un banal épisode de la saga "Transformers" où on ne voit que de l'humour débile et de la baston ainsi qu'un gringalet qui se demande pourquoi le monde lui en veut , mais c'est quoi ce délire !, le gars il est sorti avec Megan Fox et avec une mannequin ! et il se plaint encore Oo. Sinon pour revenir au film, et bien il vous remettra de bonne humeur si vous êtes de mauvaise humeur, et...Courez l'acheter en DVD ! (saleté de Sam Witwicky, grrrrrrrr)
"Robots" soutient tout du long un rythme effréné sur fond de critique des abus du capitalisme. Techniquement irréprochable, on est séduit par son univers original et chatoyant fait d'un bric-à-brac visuel impressionnant, mais on peut regretter l'abus de scènes de "cascades" un peu vaines et trop proches des fatiguants jeux de plateforme.
L'histoire d'un petit robot qui veut inventer des robots. Il faut accepter deux choses pour s'intéresser à cet énième film d'animation hollywoodien. Premièrement, c'est pour les enfants, et pas trop vieux, un point c'est tout. Deuxièmement, l'esthétique nous ramène 5 ou 10 ans en arrière, non pas que ce soit mal fait, plutôt que le sujet renvoie aux débuts de l'image de synthèse, quand le métal poli ou rouillé était ce qu'il y avait de plus facile à calculer. Ca donne une beauté nostalgique à ce petit travail d'orfèvre métallurgique. Du premier point découle un scénario simple comme bonjour, truffé d'invraisemblances logiques, le robot qui pête, les robots sans aucune électronique (d'autant plus facilement réparable à vue d'oeil) et si possible avec un look année 40 dès fois que Starwars ait existé. Inutile de dire que le temps qu'Hollywood rattrape « Ghost in the shell », mais non, je plaisante. Avec quelques scènes sympathiques dont le jubilatoire et trop court dominorama, on se laisse bercer par une suite de saynètes sans trop de suspense ni peur panique qui va très vite au final. C'est l'esthétique bien lisse et très fine qui fait le liant du début à la fin, certainement pas l'humour interdit aux plus de 10 ans.
En vrac : une idée de départ classique : petit robot va à la ville découvrir la vie et accomplir un voyage initiatique dans lequel il se révèle. Un scénario léger. Des traits d'humours plutôt limités : Fender n'est absolument pas drôle et la scène pétomane était évitable. Une morale un poil ressassée : "il faut sauver les robots obsolètes car ils ont tant à nous apprendre". En face de tout ça, Robots recèle une richesse visuelle et technique associé à un rythme qui ne faiblit pas et nous permet de passer un bon moment.
Les créateurs de l'age de glace ... auraient bien fait de rester dans leur univers préhistorique au lieu de s'attaque au ô combien difficile film futuriste de robots. Bon d'accord, certains passages sont drôles... mais ça sent le réchauffer. En plus, on y trouve une pâle copie de "Sid" (doublée par Elie Semoun d'ailleurs). ROBOTS se laisse facilement voir mais s'oublie rapidement aussi.