Avis sur Les Vampires de Salem

Ce qu'on peut dire c'est que ça reste bien loin de l'ambiance du roman de Stephen King. Déjà prendre David Soul (Starsky et Hutch) ça laisse perplexe, évidemment on ne voit que le flic, pas le romancier revenu dans son village par nostalgie. Alors on essaie de le démarquer de cette image et là... ben rien, non rien du tout, pas de jeu d'acteur, c'est plat, c'est mou, pas d'expression, une indifférence totale, emmerdant quand on voit le drame qui se joue. Pour le reste des acteurs c'est similaire, on tombe sur un équivalent nanar des 80's, James Mason s'en sort mais de peu, son rôle n'amenant rien d'autre qu'un air sombre qui lui sied bien.
Hormis le jeu d'acteur pas inspiré le reste n'est pas en reste justement. En fait d'adaptation il y a beaucoup de différences, dommage car coller au livre aurait été plus judicieux sur plusieurs passages, notamment avec les attaques de vampires, dans l'assaut final, dans la continuité de l'histoire aussi. Cette histoire d'ailleurs est pas mal, sobre au vu du nombre d’œuvres sur les vampires maintenant mais pas mal, la trame reste classique mais pas chiante non plus, la musique par contre est affreuse, elle colle affreusement mal aux situations, et encore, quand musique il y a car souvent elle est juste absente. Ellipses et longueurs jalonnent les 3 heures, et les FX ne sauvent rien car les vampires sont des poupées/marionnettes (on voit presque les fils), quand ce n'est pas leur maquillage qui a des loupés. Ne parlons pas du doublage VF, en retard, naze à souhait, parfois peiu compréhensible et à la syntaxe approximative (oui ien aurait encore à dire...).
Bref peu de choses positives à retenir dans ce film tant l'ambiance (ingrédient majeur du livre) est morne ici, quand au suspens je ne l'ai jamais remarqué ; limite on peut le montrer aux enfants à partir de 8 ans, on flippe devant le JT. Tout juste, comme l'a fait remarqué un autre membre, retrouve-t-on un style similaire aux classiques de la Hammer, mais cela reste insuffisant pour que ce film devienne lui-même un classique, ou pas de l'horreur.

La direction d'acteurs est inexistante et plombe tout, car si James Mason s'en sort fort bien (il n'a a pas besoin d'être dirigé, lui) pour les autres ça va du moyen à l'exécrable (les enfants, le gérant de l'agence, le vieux). Tout cela dure trois heures, on peut donc admettre qu'il y ait des longueurs, le fait qu'il y ait des ellipses est moins logique… Ça part dans tous les sens, sans logique, sans cohérence. Et puis une histoire de vampires qui gomme tout l'aspect érotique du mythe, ce n'est pas très sérieux ou alors il aurait fallu le remplacer par autre chose,) mais là il n'y a rien pour se raccrocher. Si la première partie reste éventuellement regardable, quand à partir de deux heures, le héros s'en va avec sa musette de bondieuserie pour tuer les vampires, on sait déjà que le film est plié et comment il sera plié, alors l'ennuie s'installe inexorablement. Et comme si ça ne suffisait pas on nous a rajouté une conclusion superflue et archi téléphoné.

Un bon film qui ne se repose pas sur du gore mais qui mise plutot sur d'autres ingredients de qualité comme l'ambiance ou le suspens. On avance et petit à petit on découvre ce qui se passe ainsi que les mauvaises nouvelles, jusqu'au point (tant attendu) de non retour! C'est captivant et angoissant, et je pense que la durée bien gérée ne permet que plus de suspens et d'énigmes.
En bref un bon vieux classique

Un écrivain débarque dans une ville du nom de Salem. Il se trouve que quelque chose se prépare et pas de bonne augure. Le mal est là, il rôde, il plane dans cette ville. Film TV de trois heures, à la base en deux parties. Le tout se base sur un livre de Stephen King. Il y à beau avoir la présence de David Soul (Starsky et Hutch), ou bien de voir l'actrice Bonnie Bedelia (Die Hard), l'histoire s'éternise péniblement sur la seconde partie.

J'ai vu la version téléfilm en 2 parties (pas celle sous forme de film exploité à l'étranger donc hors U.S.A.), d'abord je tiens à dire que Salem est l'un de mes 3 romans préférés de Stephen King donc j'ai regardé cette adaptation plus par curiosité qu'autre chose.
Durant 3 heures Tobe Hooper (réalisateur très inégal) tente vainement de transposer à l'écran le roman, la première heure traîne pas mal, on sent que le réalisateur veut présenter ses personnages et le lieu de l'action (petite ville imaginaire du Maine) pourtant j'ai eu l'impression que si je n'avais pas lu le roman l'intrigue m'aurait semblé peu claire. Dans la 2ème heure si le fantastique pointe davantage son nez, on regrette que le rythme est toujours lénifiant par contre il faut reconnaître une volonté de créer une atmosphère mystérieuse, sombre et dénuée de tout humour mais comme cette version est destinée à la télévision l'aspect violent de l’œuvre est atténuée (d'ailleurs à savoir que King préfère la version condensée pour le cinéma comportant spécialement des scènes plus sanglantes) sinon dans l'ensemble les acteurs sont bons et impliqués dans leurs rôles (à signaler la présence de James Mason, très grand acteur Britannique).
En fait c'est surtout dans la dernière demi-heure que Les Vampires de Salem se lâche enfin, tout ce qui déroule dans la vieille demeure est un passage prenant rappelant l'ambiance lugubres des vieux films d'épouvante. Cette adaptation a pu faire effet à son époque mais elle a pris un coup de vieux (de plus le maquillage des vampires n'est pas terrible) et me laisse sur ma faim.

Adapté du second roman de Stephen King, “Les vampires de Salem” est un film en deux parties réalisé par Tobe Hooper, le célèbre réalisateur de “Massacre à la tronçonneuse”. L’histoire raconte le retour d’un écrivain dans sa petite ville natale. Sa venue coïncide avec d’étranges événements tels que la mort ou la disparition d’habitants qui pourraient être en lien avec un vampire. Si le jeu minable de certains acteurs secondaires perturbe franchement l’entrain du scénario, il faut avouer que ce dernier est plutôt très fidèle au roman de King. Pendant trois heures, nous suivons l’enquête de Ben Mears avec intérêt. Malheureusement, la mise en scène rencontre de nombreux défauts, comme les effets spéciaux qui sont loin d’être à la hauteur de la tension qui réside dans le roman.
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Quasiment chaque livre de Stephen King a fait l'objet d'une adaptation à l'écran, que ce soit à la télé ou au cinéma. Son deuxième roman, l'excellent "Salem" se voit ici adapté sous la forme d'un téléfilm réalisé par Tobe Hooper, alors auréolé du succès de "Massacre à la tronçonneuse". "Les Vampires de Salem" est donc une adaptation plus ou moins réussie du roman qui ne manque pas de qualités mais qui contient tout de même pas mal de défauts. Si la mise en scène de Tobe Hooper parvient un peu à distiller l'horreur qui envahit peu à peu Salem, le scénario, simplifié par rapport au roman, manque cruellement de rythme. Les personnages sont réduits (ce qui est normal, il faut bien que le spectateur suive le tout) mais leur psychologie est également sacrifiée afin que l'intrigue puisse avancer. Même si globalement on ne peut pas s'ennuyer devant ce téléfilm bien mené, il a pris un léger coup de vieux et s'il parvient à nous tenir en haleine durant trois heures, il n'en est pas pour autant génial. David Soul, inoubliable interprète de Hutch dans la série "Starsky et Hutch" peine à convaincre en écrivain fasciné par Marsten House et le seul acteur qui tire son épingle du jeu est bien évidemment James Mason, tout à fait irrésistible en serviteur dévoué du vampire Barlow dont le visage n'est pas sans faire penser à celui du "Nosferatu" de Murnau.

« Les vampires de Salem », film et/ou adaptation télévisée du roman de Stephen King par Tobe Hooper, celui-là même qui a réalisé le mythique « Massacre à la tronçonneuse » est somme toute très moyen. D’une part, parce que si les suceurs de sang sont assez bien faits (un design très sympa en hommage au Nosferatu de Murnau), leurs apparitions à l’écran sont assez limitées et l’étendue de leurs pouvoirs n’est donc pas assez révélée. D’autre part, les personnages, pourtant interprétés par de bons acteurs (David Soul et James Mason en tête), suscitent peu d’empathie car ils ne sont pas assez brossés pour qu’on s’y attache vraiment. Mais surtout, là où le film pèche grandement, c'est par son rythme extrêmement lent qui ne s'accélère jamais sauf dans son dernier quart d’heure. En plus de trois heures, Hooper aurait quand même pu faire mieux et ce, même si le film a été divisé en plusieurs segments pour la télévision. Ce n’est pas honteux certes, mais ce n’est pas non plus formidable car il ne marque clairement pas les esprits. Mieux vaut alors revoir l’excellent « Vampires » de John Carpenter pour passer un bien meilleur moment !

Ce téléfilm, ou plutôt cette mini-série, réalisé par Tobe Hooper et sorti en 1979 aux États-Unis, n'est pas mal mais sans plus. Cette adaptation du second roman de Stephen King, à savoir "Salem", nous plonge dans une histoire de vampires dans laquelle un écrivain doit sauver une petite ville. Comme "Ça" (la version de 1990) l'a fait plus tard, le film adapte le livre tel quel, le scénario étant presque mot pour mot la copie du texte du livre. J'aurai tendance à dire que c'est une bonne chose car nous avons au moins une adaptation fidèle au roman mais malheureusement, et c'est d'ailleurs le même cas en ce qui concerne "Ça", la littérature, surtout en ce qui concerne Stephen King, n'est transposable sur grand écran que si elle est quelque peu retravaillée pour convenir à un format cinématographique. C'est ainsi que l'on se retrouve ici avec une œuvre de trois heures, longueur qui n'est pas réellement justifiée mais surtout pas vraiment utile car beaucoup de scènes sont assez longues. En plus d'être long, le film est assez plat et ne communique pas vraiment d'émotions, l'ambiance n'est pas très travaillée et le film est dans l'ensemble trop soft (c'est dommage, surtout venant de la part du réalisateur des deux premiers "Massacre à la tronçonneuse"). La force du roman, c'est que King arrive à nous transmettre des émotions, à nous faire frissonner grâce à son style d'écriture mais, encore une fois, cette écriture n'est pas adaptée au cinéma. Bon malgré tout, tout n'est pas non plus à jeter, le film est certes un peu longuet mais reste dans l'ensemble divertissant. La réalisation, bien qu'elle soit classique, n'est pas trop mauvaise non plus et arrive à sauver un peu cette ambiance molle et soft, surtout en ce qui concerne les plans dans lesquels nos avons les vampires au bord des fenêtres qui sont très bons. Du côté des acteurs, nous avons un bon casting mais qui est ici oubliable, faute d'un jeu dans l'ensemble trop mou. Les effets spéciaux sont quant à eux assez bons et n'ont pas trop vieillis. "Les Vampires de Salem" est donc un téléfilm plutôt sympathique même s'il ne marque pas le esprits.

Une retranscription assez proche et correcte de l'un de mes romans préférés de Stephen King. Même si l'ensemble a pris un sérieux coup de vieux surtout au niveau des effets spéciaux, un téléfilm qui mise avec une certaine réussite sur une ambiance lourde et prenante, avec quelques passages tout à fait angoissants. Quelques belles têtes d'affiche, de David Saul à Bonnie Bedelia en passant par le charismatique James Mason. Une première partie qui se met en place très lentement pour atteindre dans son final une bonne tension psychologique. Plutôt pas mal.

Tobe Hooper est très habile pour mettre en scène une horreur d’intérieur – on pense au train-fantôme et à son dédale de pièces glauques (The Funhouse), à la maison de Leatherface (The Chainsaw Massacre) ou celle de Caroll Anne et sa famille (Poltergeist) – qui transforme l’environnement extérieur en une somme de signes à déchiffrer et dont l’interprétation laisse sentir l’omniprésence du mal. Cette interpénétration des espaces, Salem’s Lot la réussit fort bien et trouve là l’une de ses qualités essentielles : un manoir délabré perché sur un vallon, un antiquaire vêtu de noir aux apparitions suspectes, des morts qui s’enchaînent, un cimetière dont les tombes creusées attirent à elles les vivants. Le manoir – qui reste, pendant les deux tiers de l’œuvre, un personnage vu de l’extérieur – est un moyeu autour duquel gravite un mystère : le téléfilm s’ouvre sur Ben Mears contemplant, non sans effroi, ledit manoir sur lequel a vue la fenêtre de la chambre de l’étranger, ou plutôt de l’exilé revenu dans sa ville natale. Aussi le bâtiment apparaît-il d’emblée comme un motif obsessionnel dans la conscience de celui qui gagne sa vie en écrivant de la fiction, mais une fiction nourrie de réalité ; il est un avatar de la création, de cette œuvre en devenir et qui demeure inaccessible, qui fascine autant qu’il rebute. Le manoir symbolise le retour au pays natal pour un écrivain soucieux d’extérioriser ses démons intérieurs et ainsi espérer les mettre à mort : ainsi, l’enseignante rencontrée sur une pelouse est en train de lire l’un de ses romans, préfigure en somme une compagne de substitution qu’il faudra, le temps venu, accepter de perdre une fois encore. En adaptant Stephen King, Tobe Hooper pense la fiction comme conservatoire de la douleur de celui qui écrit et recréation – par la récréation que garantissent ici les vampires – d’une réalité imaginaire où le mal est amplifié et devient concret, physique, un ennemi à affronter à l’aide de croix, d’eau bénite et de pieux. Néanmoins, le format adopté par le téléfilm – deux parties, trois heures au total – contraint l’ensemble à longueurs et répétitions, échoue à faire évoluer les enjeux de ses protagonistes une fois les bases posées, jusqu’à une dernière demi-heure efficace et aux décors somptueusement repoussants. De bons effets spéciaux, à l’ancienne, confèrent à l’ensemble une authenticité appréciable, faisant de Salem’s Lot une curiosité ni essentielle ni désagréable.

Un très bon film d'horreur, mettant en scène une horde vampires assoiffés de sang et voulant envahir une petite ville...Très bon scénario, très bons acteurs, très bon effets spéciaux. Il y a de l'action et des scènes macabres à souhait. Seul petit bémol: quelques longueurs.

"Les vampires de Salem" est un très bon film d'horreur/épouvante à l'ancienne, réalisé par le grand Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse, Poltergeist ...) . Ici, rien de gore, tout est dans l'ambiance. Et cette dernière va vous glacer le sang! A la base, un téléfilm adapté de Stephen King, il est en 2 parties pour une durée totale de 3h (2x90min). Si la première partie met un peu de temps à démarrer (Pour moi, le seul point faible), la deuxième est géniale de bout en bout. Les acteurs sont très bons (David Soul, James Mason pour ne citer qu'eux), les effets spéciaux et maquillages réussis. Pour les fans de Stephen King et des vampires! Culte.

Un excellent petit telefilm de vampires, qui applique à la règle le mythe et tout ce qui s'en suit. On y retrouve un peu du charme des classiques de la Hammer à travers les cimetières, la brume... l'écriture de Stephen King fait encore des merveilles et le format rend service à l'oeuvre. Tobe Hooper arrive à nous pondre de bons petits moment de pétoche : les gamins vampires qui grattent aux carreaux, un classique très efficace!! Bref on passe un agréable moment, David Soul est très bon et James Mason est comme à son habitude impérial

Par le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse, sur une histoire de Stephen King! Plutôt alléchant non? Le film est définitivement à la hauteur. Regorgeant de séquences impressionnantes, ces trois heures d'horreur pure et intelligente sont un bonheur.