Derniers Avis : La Maison de cire - Page 7

Remake d’un vieux film des années 50 ("L' Homme au Masque de Cire" de André De Toth), "La Maison de Cire" commence comme beaucoup de film de genre : des djeuns amerlocs voyagent pour assister à un match de football de leur l'école. Ils s’arrêtent pour passer la nuit et le lendemain, au moment de partir, une des voitures est sabotée. Ils décident alors d’aller voir la ville voisine pour se dépanner. Petite subtilité de cette ville : on y trouve un musée où tout se qui s’y trouve est fait en cire, personnages, meubles, murs, plafonds et planchers. Voilà, c’est tout bête et sans grande originalité…pour le moment, car "La Maison de Cire" aurait pu n’être qu’un banal thriller/slasher de plus comme il en existe tant, mais il parvient à se démarquer en sortant du lot grâce à plusieurs bonnes idées : 01) les personnages, bien qu’étant des archétypes habituels de ce genre de film, sont assez attachants et les acteurs sont convaincants (Elisa Cuthbert est loin d’être une pauvre cruche blonde, Chad Michael Murray est bon en grand frère badass, Brian Van Holt est impeccable dans son double rôle des frères psychopathes et Jon Abrahams campe le traditionnel rigolo du groupe sans être hyper lourd comme c’est souvent le cas avec ce genre de personnage) 02) l’environnement de la ville et du musée de cire est original et sympathique (surtout en ce qui concerne leur « lien ») 03) le « processus créatif » (ou modus operandi) du tueur est vraiment original 04) de jolies scènes gores décomplexées (avec en cadeau putain, LE kiff du film : spoiler: Paris Hilton se faisant transpercer le pois chiche !
Jouissif !!!) 05) un final visuellement (effets spéciaux et décors) époustouflant et bluffant ! Dans ce sens, la première réalisation de l’espagnol Jaume Collet-Serra est une réussite…cependant, le manque d’expérience du jeune homme va tout simplement phagocyter son propre film : avec une mise en scène millimétrée héritée de la tradition du cinéma ibérique, Collet-Serra va trop développer son récit avec des scènes trop longues (l’exposition du groupe, le feu de camp avec Dalton qui filme tout, le petit moment « romantique » entre Paris Hilton et son petit ami) qui vont étendre son film sur presque deux heures tout en cassant son rythme (la première heure est assez difficile à digérer), et malheureusement la dernière (et pourtant très bonne) partie du film arrive trop tard pour nous…un peu comme si pour un repas, vous attendez un couscous pendant trente minutes et lorsqu’il arrive, soit vous êtes mort de faim et vous ne le savourez même pas, soit vous le boudez parce que vous vous êtes goinfré de gâteaux apéritifs en attendant !! En toute sincérité, le film n’aurait rien perdu de sa force avec quinze minutes en moins…mais ici c’est l’inverse qui se produit : ces quinze minutes le plombe totalement ! "La Maison de Cire" ne sera donc ni un nanar dispensable ni un chef d’œuvre incontournable, il est juste un film intéressant avec un très bon dernier acte (pour le peu qu’on tienne le coup jusque là), un premier coup d’essai satisfaisant pour Jaume Collet-Serra, dont il sera intéressant de suivre la carrière par la suite.

C'est pas un mauvais film mais c'est tellement du déjà vu que ça restera pas longtemps dans ma mémoire heureusement qu'il y a tout cet aspect autour du concept de la cire que ça soit les décors et les meurtres ce qui amènent de l'originalité et le différencie des slashers habituels.

Une daube son nom à fuir à grande vitesse. Une véritable insulte à son prédécesseur, le maque de cire avec le grandiose Vincent Price.

Film d'horreur à la tournure très classique avec des jeunes qui se voient obliger de camper car ils ont été détournée de l'autoroute, mais qui contient son lot de surprises malgré une bonne moitié assez banale. On devine bien que parmi les mannequins de cire du musée, certains ont été faits à partir de vrais corps, mais on voit vite que ça va bien plus loin que ça quand le premier de six jeunes se fait coincer. Vivant, l'un des méchants le cloue à la verticale et l'enduit de cire après avoie recousu ses blessures : il est ensuite placé dans le musée (au piano car il a essayé d'en jouer) et sera vu, encore vivant là-dessous, par certains de ses camarades, sa peau tombera même quand ils effleureront sa joue pour voir s'il est réel ou non. Et c'est là tout le côté gore bien réussi : tous les mannequins de la ville ont en fait été de vraies personnes, dont le corps reste conservé sous leur enveloppe de cire et se dégrade très facilement au moindre impact. Il arrive que la moitié de la peau du visage soit enlevée, ce qui n'est pas sans rappeler un certain Double-Face. Le suspense n'a rien d'exceptionnel mais n'en est pas moins efficace et le film devient vraiment intéressant lors de la dernière demi-heure, quand on en apprend plus sur le pseudo-garagiste et le chevelu au ciseau. On comprend qu'il porte un masque de cire pour cacher son visage, dont il manque un morceau car il est né collé à la nuque de son frère. Au début du film, on voit la famille avec les deux enfants, dont l'un est particulièrement agité et horripilant : si on se doute bien qu'il s'agit de Vincent (le masqué), il s'agit en fait de l'autre, qui se sert de lui et de ses talents d'artiste depuis le début pour créer toutes ces horreurs, ce qui le renvoie d'autant plus à la figure d'Edward aux mains d'argent. Le background devient alors vraiment intéressant, c'est vraiment dommage qu'il arrive si tard et que le reste du film ne soit pas mieux. L'esthétique devient bien gore sur la fin, ils s'échappent à deux après avoir mis le feu au musée, qui se met à fondre de partout : les mannequins deviennent alors vraiment flippants et même le sol se liquéfie. Si le côté gore avait été assez gratuit auparavant (le méchant qui s'acharne sur la fille et qui lui coupe un doigt dans son garage), il prend enfin du sens lors de ce très bon final. Peut-être pas un classique, mais il film qui vaut le détour !

ca part bien au début,mais quand méme 45 mn avant qu'il se passe un brin d'action un film a voir une fois sans plus,effet spéciaux assez bon dans l'ensemble et quand méme du suspens qui tien a peut prés la route, pour amateur du genre.

L'idée était bonne. Toutefois que de cliché remis en scène. Certes pour le genre ils sont resté fidèle aux personnages crédule et au sanglant ni peu ni trop. La fin reste une déception pour moi. spoiler: Coup de gueule sur les fin ouverte à une suite.

Une idée originale mais qui reste traitée de façon très classique avec tous les codes du genre .

M'attendant à une daube un peu ridicule j'ai lancé La Maison de Cire, confiante, en pleine nuit un soir de grand ennui. Eh bien on ne m'y reprendra pas à deux fois car toute seule, j'ai quand même bien flippé ! Certes le scénario est bateau (une bande de jeunes qui se retrouvent au milieu de nulle part avec la voiture en panne) et le film rempli de clichés (notamment les héros qui font TOUT pour se faire prendre), mais il fait tout de même le job : on est tenu en haleine, on se pisse un peu dessus (après je suis une vraie flippette donc pas forcément une référence), et puis j'ai trouvé le concept de spoiler: ville fantôme avec ses habitants en cire
vraiment intéressant (et flippant!) ainsi que le final en apothéose. Bref un petit film d'horreur sympathique, devant lequel on passe un "agréable" moment.

Très très bon film ! Jared Padalecki est super , l'ambiance est très bonne , rien à redire !

Malgré quarante premières minutes totalement narcotiques, le film met en scène une histoire qui finit par s'avérer assez juste, presque intelligente ( ! ) et tisse une véritable toile d'araignée de suspense et d'horreur. La réalisation, somme toute assez classique, joue de ce classicisme avec parfois une touche d'ironie. Il semble au final que cette " Maison de cire " est un un hommage des plus honnête aux films d'horreur d'une ancienne époque. A voir, donc !

J'ai vu ce film. Et je ne vois pas en quoi il fait peur, il fait sursauter quelque fois soit mais il n'est pas très effrayant. Les scènes de morts sont souvent un peu grotesque mais cela reste un très bon film à regarder en famille

De bons moments de suspense. Cependant, les personnages ont tendance à choisir des options de fuite débiles comme spoiler: se cacher dans une voiture
. La révélation finale spoiler: (il n’y a pas 2 mais 3 fils
) ne sert pas à grand-chose. La présence de Paris Hilton donne un a priori négatif d’emblée. Au final, elle ne s’en sort pas si mal. spoiler: L’idée qu’une ville ait pu rester hors du monde pendant de nombreuses années est bancale. Personne ne s’est rendu compte des disparitions ?

Bref, un film qui se regarde mais qui n’est pas indispensable.

une bonne réalisation, une très bonne direction artistique concernant l'ambiance des lieux en cire...Des scènes gores bien réussie également, le point noir ce sont les acteurs bien mé je pense cela est complément assumé.La dernière partie du film traine en longueur.

Quelques scènes sympas, l'histoire de la famille chelou, le triso et son charnier de bestiaux, et surtout le moment de la fin avec la maison qui fond. Le reste rien de très exceptionnel mais plaisant à regarder. ------Juin 2013------

Au début, il faut reconnaître que ça craint un peu. Bien qu'assumé, l'aspect « gros film d'horreur teenage » limite longtemps le film à une série B souvent nanarisante, que la présence de Paris Hilton ne fait que renforcer au plus haut point. Et puis au bout d'un moment, Jaume Collet-Serra, à défaut de devenir subtil, décide de passer à la vitesse supérieure pour nous offrir quelque chose de beaucoup plus potable et même parfois étonnant, sa mise en scène se mettant enfin au service de l'action. Une sorte de « morbide élégant » finit même par apparaître dans les dernières minutes, au point que l'on finit par se sentir (un peu) concerné par le fil des événements, l'effort pour nous offrir des « méchants » convenables étant à louer. Bref, si cela reste très limité et franchement poussif pendant un bon bout de temps, le soin porté à l'ambiance, aux décors et au récit dans le dernier tiers nous pousse à l'indulgence et même à une certaine sympathie vis-à-vis de « La Maison de cire », notamment lors d'une scène qui réjouira au plus haut point les anti-Paris Hilton ! Passable donc, mais honnête.