Derniers Avis : Tideland - Page 10

Comment décrire Tideland ? Difficile, deux mots: Terry Gilliam ! Il nous sort encore une fois un film pertubant, loufoque et noir. Détrompez vous meme si la jacket du dvd ou l'affiche du film vous laisse préssentir un film féérique, il n'en ai rien. Gilliam nous offre une vision d'une vie pas tres rose américaine, mais vue par une fillette de 10 ans atteind de certains "traumatismes" intellectuels du a son enfance passée avec des parents drogués jusqua l'os. Parents qui ne verrons pas la fin du film évidemment! Même si au final Tideland ne nous laisse pas indifferent, il ne nous procure pas un plaisir immense a le regarder ! Une vision autre c'est bien, mais trop cauchemardesque est ce nécessaire ? Une chose est sur si un enfant voit ca, il restera pertuber longtemps et si un père ou une mère voit ca, il le cachera afin que ses enfants ne tombent jamais dessus ! La question que je me pose au final c'est comment une fille de 10 ans peut elle jouer un rôle pareil sans être perturbée après ?
A voir si on est fan de Gilliam ou si on est curieux !

d'abord l'interprétation est exemplaire, ensuitel la caméra de terry gilliam est toujours aussi envoutante et enfin l'histoire excellente. un petit bijou.

Variation assez désastreuse d'Alice aux pays des merveilles, "Tideland" n'est qu'une succession de scènes de mauvais goût qui s'enchaînent sans aucune cohérence. Entre écoeurement et incompréhension, on ne peut que s'ennuyer face à cet objet qui ne brille (partiellement) que par ses qualités esthétiques. Entre "Las Vegas Parano", "Les Frères Grimm" et maintenant ce film, Terry Gilliam ne cesse de prouver qu'il n'est certainement plus le grand cinéaste qu'il était...

Une œuvre puissante à la fois drôle, macabre et carrément émouvante sur une petite fille qui s’invente un univers loufoque peuplé de personnages hauts en couleur… La petite Jodelle Ferland est comme possédée par la grâce créative de Terry Gilliam (au sommet de son art) et vampirise l’écran avec une conviction ultra surprenante en se fondant dans l’univers visuellement barré de Gilliam avec brio.
Un film dur qui a divisé l’opinion à sa sortie mais qui a fait en moi l’effet d’une bombe.
Magnifique…

le dernier Terry Gilliam, un truc entre "Alice au pays des merveilles" et "Le magicien d'Oz" mais version junky sous héroïne au pays des déglingos et des schizos...un trip à la Gilliam que j'ai trouvé ds l'ensemble assez décevant sauf la performance de la jeune actrice qui joue le rôle principal.
Bref, en deça de ce que j'ai vu de Terry Gilliam (notamment "Brazil", "Las Vegas Parano" et "Les frères Grimm")

Ce film est à voir! Il est très spécial mais il vaut le coup!
Au bout d'une heure, j'ai cru que j'allais arrêté car je m'ennuyais vraiment. Mais j'ai décidé de le regarder jusqu'à la fin et je peux vous dire que je ne le regrette pas! Ce film est intéressant non pas pendant son visionnage mais apres! On se rend alors compte qu'il peut vraiment se passer des choses folles dans la tête d"un enfant... La fin quant à elle et plutôt bien réussi je dois dire car je m'attendais à une fin banale de film dramatique où la petite fille meurt lentement et calmement à côté de son père... et là suprise, il se passe tout autre chose!
Le seul bélome à ce film est le petit excès de sexualité qui tourne, selon moi, presque à la pédophilie à un moment. Ce passage ne colle pas vraiment à l'imagination d'un enfant et l'on aurait pu s'attendre à quelque chose de moins complexe.
L'allusion à Alice et Pays des merveilles est en tant cas très bien utlisée.
Très bon film, chapeau!

Tideland est sans aucun doute le véritable cri de guerre de Terry Gilliam, plus terrible encore que dans son film Brazil.Un cri à l'encontre d'un cinéma commercial et formaté qui ne pense qu'à distraire la masse, lui soutirer des sous et faire tourner la machine industrielle sans rancune. Mais Tideland marque aussi le desespoir de son créateur, celui qui veut croire encore à ces projets avortés, qui se décomposent sans doute au fond de ses tiroirs. Son dernier film puise toute sa force dans le fait que tous, et je dis bien,tous les personnages sont tant de différentes facettes de ce réalisateur déchu : une gamine qui échappe à la réalité par le rêve, une taxidermiste qui ne connaît pas le deuil, un jeune lobotomisé qui confond délire et réalité, un héroïnomane qui voyage de manière artificielle et non spirituelle... Tous ces personnages nous les avons déjà croisés dans la filmographie de Gilliam. Voilà pourquoi Tideland peut paraître difficilement digérable même chez le fanatique le plus hardi : c'est toute la quintessence de Gilliam qui transparaît dans ce film ! Avec un goût exacerbé des images chocs et de la provocation... Mais peut on lui en vouloir ? En regardant ce film avec un regard d'enfant, le regard de l'innocence et de la sincérité, nous pouvons encore être émerveillés. Car il s'agit bien, malgré tout d'un véritable élan artistique à part entière... Chapeau l'artiste, comme on dit, ainsi qu'aux interprètes !

Complètement indigent, Gilliam se complait dans une psychanalyse de bazar qui saoule le spectateur davantage qu'il ne l'inconforte.

Un film qui fait mal à regarder. En effet, le réalisateur de génie qu'est Terry Gilliam aime à jouer avec ses spectateurs. Il nous maltraite de bout en bout du film. Après une entrée en matière pour le moins surprenante, on entre dans le monde de Jeliza-Rose où ce qui nous inquiète l'amuse. Quand on se sent mal à l'aise, elle invente un détour pour se sortir des situations horriblement et sublimement excessives. Un film qui, selon moi, parle indirectement de la manière des adultes de transformer artificiellement le monde des enfants pour les amener à l'ennuyeux et triste age de raison. Un bijou !

L'un des films les plus choquants et les plus déroutants qu'il m'ait été donné de voir. Certes, le sujet du film ( l'évasion vers un monde onirique d'une petite fille face à la mort de ses parents, petite fille jouée de façon exceptionnelle par la talentueuse Jodelle Ferland ) est original sur le fond comme sur la forme ( l'univers de Terry Gilliam semble toute fois en roue libre, et le film apparaît comme une sorte de défouloir du réalisateur ). Cependant, il y a des choses que j'ai du mal à accepter, car certains aspects du film de Gilliam me semble profondément immoraux ( le fait que Jeliza-Rose passe la seringue à son père héroïnomane, comme si elle se rendait complice de l'acte: de plus, elle ne le fait pas de manière innocente, car la petite fille réagit tout au long du film comme une véritable adulte. Il en est de même pour la scène de pédophilie ( si l'on peut la nommer ainsi ) entre l'autiste Dickens et Jeliza-Rose ) ou gratuits ( la scène de la gifle entre Dell et Jeliza-Rose est d'une violence redoutable ). Le film est paradoxalement brillant d'un point de vue formel, et l'esthétique de Terry Gilliam est présente de bout en bout ( Par ailleurs, on retrouve le thème de prédilection du réalisateur : la folie). Provocant, déjanté et surtout très perturbant, Tideland fait partie de ces films qui bouleverse le spectateur au point de heurter son inconscient. Une claque qui laisse toutefois sur un indicible malaise...

Finalement, tout le monde conchiait "Les frères Grimm", très honnête film de studio, en attendant de redécouvrir le vrai Terry Gilliam, totalement maitre de son oeuvre avec "Tideland". Les espoirs sont pourtant terriblement déçus puisque le cinéaste s'enfonce à nouveau dans la médiocrité après le naufrage de "Las Vegas parano". Après une première demi-heure pleine de promesses (univers déjanté ; histoire traumatisante et glauque), le cinéaste ne se controle plus et part en vrille. Ainsi, il abandonne toute idée de structure narrative pour plonger dans l'univers fantasmatique d'une petite fille, apparentée à l'Alice du pays des merveilles. Pourtant, cet univers, au lieu d'être fascinant, est tout simplement débile, franchement laid (sans compter que les effets spéciaux sont affreux). Finalement, le film ne fait que tourner en rond et finit par faire tourner le spectateur en bourrique. On attendait, sur un sujet pareil, de l'émotion et de la finesse et on se retrouve devant une grosse farce, ridicule à force d'excès. Du mauvais Pantagruel.

Terry Gilliam réalise un film fantastique étrange, où le spectateur doit absolument rentrer dans son univers pour aprecier le film à sa juste valeur.
Les acteurs,la petite Jodelle Ferland en tête, sont parfais.
Malgré tout quelques longueurs.

Enfin un bon Gilliam comme on les aime.
J'avais assez déçue par Les frères Grimm, mais là, vraiment rien à dire.
Il est vrai que certaines scènes peuvent être un peu dérangeantes (plusieurs spectateurs sont sortis pendant la séance) mais au moins on sent que Gilliam a vraiment pu faire exactement ce qu'il voulait. Et puis la gamine est vraiment géniale.

C'est l'histoire d'une gamine, Jeliza-Rose(incroyable petite actrice), qui à la mort par over-dose de sa junkie de mère, s'enfuit vivre dans un coin perdu avec son père (Jeff Bridges, incroyable gigantesque acteur), lui aussi junkie, et puis mort aussi, sauf qu'il le sait pas encore...Livrée à elle même, la jeune fille sera "adoptée" par les deux seuls êtres humains vivants dans la région: Dell et son frère Dickens, deux fous tarés complétement dingues. Gilliam rend ici hommage à l'étonnante force dont les enfants peuvent faire preuve dans les situations les plus dures. Pour cela, il précipite sa jeune héroine dans un monde desertique et vide, peuplé de cramés du cerveau aussi stables que de la nitroglycérine et dont lui seul à le secret. A ce monde effrayant, la petite superpose, avec les moyens du bord, un monde féerique peuplé d'écureuils qui parlent, de têtes de poupées rafistolées, de carcasses de bus déguisées en sous-marins, d'autochtones attardés déguisés en princes charmants... Le sujet, pourrait-on se dire, n'aurait pu être traité par personne d'autre que Gilliam, habitué du surréalisme et intarissable lorsqu'il sagit de mettre en scène la folie: le film est sublime visuellement et le scénario part dans des délires "onirico-morbides" maîtrisés qui forcent l'admiration. Mais le talent du réalisateur peut être celui qu'on veut, on peut regretter l'abscence d'une structure narrative plus conséquente (Gilliam n'est jamais aussi bon que lorsque sa folie galopante est encadré par un scénario solide tel que celui de "l'armée des 12 singes") et peut-être quelques peripéties supplémentaires qui auraient pu atténuer le sentiment d'attente qui nous prend à la fin du film.

Un brin désordonné, ou mal réalisé ? Venant de la part de Terry Gilliam (Les Frères Grimm - 2005), on peut être perplexe.
Le problème avec Tideland c’est qu’il a trop voulu aborder le thème de l’imaginaire sans se soucier du résultat, si bien que la première partie fait un sans faute, tandis que la seconde est beaucoup plus complexe, longue et barbante. Tideland nous raconte l’histoire d’une petite fille : Jeliza-Rose, devenue orpheline car ces parents sont morts d’une overdose. Livrée à elle-même, elle va continuer de vivre auprès de son père mort (un rockeur héroïnomane en état de décomposition). Elle fera la rencontre « d’une sorcière taxidermiste » et d’un attardé mental. C’est à partir de ce moment là que Terry Gilliam a commencé à faire sombrer son film. Un univers étrange, bizarre, seul l’incroyable prestation de la jeune mais néanmoins remarquable Jodelle Ferland (Silent Hill - 2006) vous permet de passer un agréable moment dans ce monde imaginaire complètement dingue.