Derniers Avis : Grease - Page 2

On pardonne à Grease tout ce qui a mal vieilli : c’est le propre des classiques. Les années 1950 y sont éternelles et ont le fard des affiches publicitaires qui habitent les brocantes et qui véhiculent ce mythe des Etats-Unis tout-voiture, tout-cuir, tout-chewing-gum ; ce rêve américain élastique et rose, embrasé par le déhanché d’Elvis et le sourire de Doris Day. Mention spéciale au « Beauty School Drop Out » de Frankie Avalon et au sourire béat de Frenchy qui a quelque chose de lunaire et de génial.

La narration de Grease est redoutablement efficace en ce qu’elle se construit comme l’alternance des passages obligés de la « rom com » (l’amour d’été, la séparation, les retrouvailles, l’amour impossible, la fin heureuse) et de la comédie musicale (dont le bal de promo est probablement le point d’orgue).

Pour le spectateur de 2022 qui a bien en tête le West Side Story de Spielberg (2021), Grease se relit comme l’affrontement des deux gangs (Jets / Sharks v. T-Birds / Scorpions) et Olivier Newton-John qui chante Hopelessly Devoted to You (évidemment, en robe blanche) nous fait furieusement penser à Maria.

On adore Rydell et son joyeux désordre. Blanche et la principale McGee forment ce duo « good cop bad cop » toujours en arrière plan et souvent très drôle. Tout est culte et acidulé dans ce film, à commencer par le générique qui se dessine sur les notes de Frankie Valli.

On en revient toujours à Danny et Sandy : c’est un « sugar rush » qui dure depuis 1978.
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Je ne vais avoir grand chose à dire sur Grease, je l'ai détesté. Non pas que ce soit une grosse bouse, c'est juste que rien ne me plaît dans ce film. En effet, mis à part 3 musiques, et un générique entraînant avec une animation sympathique, le reste ne fonctionne jamais selon moi. Le côté années 70 n'a plus de limite, ça en devient écœurant et nanardesque. Tout dans ce film m'horripile, que ça soit les voix criardes, la démarche ridicule de Travolta ou bien cette romance qui ne marche pas du tout.
Bref, je ne suis pas près de le revoir.

Summer Nights, Hopelessly Devoted To You, Look At Me I'm Sandra Dee, We Go Together et bien-sûr You're The One That I Want, rien que pour la bande originale, ce film vaut le coup d'oreille. Alors c'est sûr, les filles ont l'air un peu nunuches et les garçons qui se prennent pour des caïds feraient rire les loubards de nos collèges de banlieue actuels. Mais la joie qui se dégage de toutes les scènes de danse et de chant, la simplicité des rapports, l'énergie de ce lycée américain, l'impression que tout est possible en cette fin des années 1950, fait de Grease un témoin d'une époque révolue. Je dis "fin des années 1950" car le groupe joue Hound Dog pendant le bal du lycée, donc on peut situer l'action après 1956. Une époque où une fille pouvait dire : "Le seul homme à qui une fille peut se fier, c'est son père." Pas si sûr... Sandy (interprétée par la délicieuse et regrettée Olivia Newton-John) passe de la midinette à la bombe toute de cuir vêtue tandis que Danny (interprété par le sautillant John Travolta) passe du blouson noir au pull du lycée, l'un faisant un pas vers l'autre et réciproquement pour vivre leur histoire d'amour. Autant de choses que je n'avais pas pu voir en 1978 lorsque j'ai vu Grease, premier film que j'ai vu au cinéma, à l'âge de 7 ans. À (re)voir pour se rappeler ce qu'était sans doute la meilleure période pour vivre son adolescence.

même si je n'aime pas forcément les comédie musicale, celle ci est vraiment bonne car très bien écrite , très
bien interpréter par l'équipe de film et certains acteurs ou actrice comme Olivia newton John et John Travolta . Une chanson en particulier retiens bien l'attention et restés dans les mémoire et on connais les parole même plusieurs dizaines d'années plus tard car elle reste dans la tête. L'histoire est réaliste donc on n'a pas de mal à se reconnaître avec l'un des personnages.
Mais le meilleur reste la bande originale,qui est absolument géniale et diversifiée.
Ce film est culte. John Travolta est ici à l'apogée de sa jeunesse, fringuant comme un prince de la danse dans ses pantalons moulés au coté d'une splendide Olivia Newton-John . A eux deux ils forment un couple magnifique et bien assorti .Malgré tout il y a bien quelques longueurs mais qu'importe Grease est un film magnifique aussi entrainant et dynamique que drôle .

Grease est sorti à la fin des années 70, alors que les stéréotypes de genre commençaient à être remis en question (que ce soit la masculinité viriliste, le "boys club", ou la domestication des femmes). Et sur ce point, Grease semble bien plus en avance que beaucoup de ses contemporains. Le film parvient à questionner l'aspect performatif du genre, au travers du personnage de Danny qui devra apprendre à accepter sa sensibilité en dépit de son groupe d'amis.
En revanche, là où le film pose problème, c'est dans le choix de son casting. L'action se déroulant dans un lycée, il peut paraître absurde voire choquant que l'ensemble des acteurs et actrices soient âgé·es de 25 à 35 ans. Dans les enjeux sentimentaux et sexuels du film, on a alors l'impression d'avoir affaire à des adultes un peu bêtes plutôt qu'à des ado dans la fleur de l'âge.
Heureusement, John Travolta nous livre une performance formidable, pleine d'énergie et de physicalité, aidé par une écriture de son personnage assez fine comparé à celui d'Olivia Newton John, beaucoup plus caricatural.
Grand classique des années 70, Grease est donc porté par un Travolta au sommet, et parvient à conserver un grand intérêt dans certaines de ses thématiques abordées

fin trop expéditive, mais bonnes chansons et costumes. j'ai pas aimé le harcèlement banalisé et l'histoire est un peu clichée.

la comédie musicale est déjà un genre qui en soi, passe souvent mal au cinéma mais quand c'est aussi lourd, niais et mal joué, ça devient un vrai calvaire !

Grease est apparemment un film culte.
Je l’ai donc regardé et ….
c’est un navet POINT BARRE.
Il propose bien évidement un scénario pitoyable.
Le film est basé sur une romance idiote avec les clichés avec cette jeune fille d'un milieu aisée qui est coincée (PTDR) ,et un espèce de beau gosse un peu rebelle .

Sinon les plans du film sont misérables .
.Et qu'on aille vraiment pas me dire que ce truc ridicule est un chef-d’œuvre sous le prétexte qu'il y a de la musique? Enfaite je sais ce qui a pu plaire
.Dans ce film sans idée il ya aussi la partie comédie musicale avec des musiques et des chorégraphies chiantes.

Pour finir un jeu d’acteur en carton pâte bon je vais m’arrêter là sinon ca va m’énerver.

Quelques bonnes séquences musicales et 2 grands acteurs principaux mais pour le reste c'est le degré 0 du film sur les ados américains. Aucune profondeur.

Grease est un beau film plein de musique agréable qui reste coincé dans la tête. Les années 50 sont magnifiquement incorporées. C'est un film pour tous les amateurs de musique ou de cinéma.

Comédie musicale incontournable des années 80, tout y est ; une chorégraphie, une musique et des acteurs en parfaites harmonie

Je ne veux pas gâcher la joie des regardeurs de ce film, mais je trouve le film nul. Quelle bande des imbéciles! Je n'ai jamais aimé des films musicaux, mais ça, ça c'est encore pire. Qu'est-ce qu'on pensait, qu'on peut faire une histoire romantique en chantant avec chaque pet? Quoi qu'il arrive, je ne regarderai jamais plus un film comme ça. Fait chier.

Ce film est un classique des années 80. Il est à ma surprise, toujours aussi bien et permet de montrer une vision idéalisée de cette époques spoiler: (pour ceux qui doutent de la vision idéalisée, il ne faut pas oublier qu'à la fin, on les voit s'envoler dans une voiture style film Disney...)
.

Pour une comédie musical, il est important d'avoir de bonnes chansons, bien mises en scène et, qui font avancer l'histoire. Ici, C'est un grand oui. Je suis impressionné par le rôle scénaristique et, certains revirements du scénario au sein même des chansons et chorégraphies spoiler: (Par exemple, la danse lors du bal retransmis à la télé, c'est un exemple même d'histoire raconté par les chansons/danses.)


Pour finir, j'ai bien aimé le générique de début spoiler: (tout en dessin animé)
mais certains choses peuvent surprendre de nos jours spoiler: ( une affiche publicitaire de Lucky strike en plein générique de début).


C'est un très bon film ayant par moment quelques problèmes de rythme pouvant ennuyer les spectateurs de nos jours.

Sous ses airs de teen movie régressif, Grease brosse le portrait d’une Amérique en pleine mutation : ses adolescents sont tiraillés entre deux modèles, celui d’un second degré permanent et d’un détachement cool liés à la libération sexuelle et au rock’n roll, celui d’une certaine tradition amoureuse qui persiste malgré tout et que les protagonistes s’efforcent de cacher aux autres.

Le long métrage oppose ainsi la fragilité inhérente à l’amour à l’illusion de contrôle qu’il faut renvoyer au collectif pour impressionner et se donner un genre ; les actions n’ont de cesse de se subordonner à des normes alors même qu’elles revendiquent l’affranchissement des règles en usage : Danny indique à Sandy qu’« on ne part pas d’un drive-in à pied », ses amies de chambre affirment qu’une femme qui se respecte doit avoir les oreilles percées, Kenickie qualifie les aspirations de sa petite-amie de « rêves de midinette »… Chacun des personnages doit composer avec une violence sociale intériorisée que les chansons permettent, justement, de verbaliser et de figurer : pensons à cette séquence musicale au cours de laquelle Frankie Avalon humilie Frenchy en l’invitant à se démaquiller.

Aussi Grease relève-t-il de l’oxymore, soit la cohabitation, dans une même scène, dans un même plan, de deux directions inversées que suivent les amants : le chant lyrique de Danny a lieu devant des publicités tout à la fois idiotes et lascives – la saucisse et le pain à hot-dog, alors qu’on dit des mots d’amour –, le soin accordé au cadrage qui sépare les couples par divers éléments du décor, la tension entre la rêverie incarnée par les chorégraphies et une réalité cruelle qui ne laisse que peu de place à sa concrétisation. Le film s’achève sur un acte de foi en l’adolescence et en l’amitié, les lycéens entonnant un « on sera toujours ensemble » destiné à s’évaporer au contact d’un monde adulte absent, hors-champ, refusé le temps d’une (dernière) année.

Une comédie musicale intelligente et dynamique, portée par des acteurs enflammés.

Les musiques, les outfits, les mimiques, les décors, l'ambiance, les dialogues... absolument tout est iconic ! On est plongé dans les années 70 - 80 et c'est juste trop agréable et good mood ! Après avoir vu un spectacle sur Grease, ça ne m'a fait qu'aimer encore plus le film et m'y a rendue très attachée par la même occasion. Donc même si c'est niait et que ça vole pas haut, ce film et son mood sont incroyables et uniques ( je me lasserai jamais de la BO qui me donne envie de danser et chanter comme jamais). C'est entrainant et évidemment ça reste l'une des comédies musicales les plus culte de la fin des années 50.