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Carne
71 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Encore un très bon film venu de Corée du Sud et encore un film très réussi de Kim Ki-Duk après Samaria, L'Ile ou encore Coast Guard. Comment résumer Locataires ? Entre rêve et réalité, une histoire d'amour muette, poétique et complètement surréaliste... Magnifique, inattendu et profondément touchant.
Ce film parle de l'essentiel d'une relation amoureuse : la fidélité et la dévotion. C'est donc sans paroles et sans artifices que ce couple vit son amour, s'introduisant inocemment dans des foyers inoccupés, s'attirant les foudres d'un monde extérieur qui ne perçoit pas la bonté de ces deux êtres. La réalité l'emporte un instant sur l'homme, qui passe un séjour en prison. Mais il réussit à s'élever pour retrouver cette femme qu'il aime, et ce monde idéal dont la réalité est finalement remise en question. Locataires est un regard rare sur l'amour, et je vous le conseille vraiment.
Tout dans ce film tombe à point, l'image, le son, le montage... tout absolument tout fonctionne. Kim Ki-Duk nous parle d'amour, de son, de photographie, de cinéma, de relations sociales, de politique. C'est un film comme aux grands moments d'Hitchcock, un film qui peut être lu à différents niveaux.
Un telle polysémie est rare, une telle maîtrise de ses moyens d'expression aussi. Ce film, il faut le regarder plan par plan, encore, encore et encore. Pour moi, un aboutissement absolu.
Tout simplement magnifique, ce film entre rêve et réalité est un pur chef d'oeuvre... D'une simplicité étonnante et d'une magie epoustouflante, on reste beats devant la puissance spirituelle de ces deux acteurs et du realisateur!
" Locataires" est à mon avis un peu surestimé par rapport à un autre film coréen sorti à la même époque, "une femme coréenne" qui lui était une pure merveille. " Locataires" est parfois agaçant, redondant (le symbole de la balle de golf commençait vraiment à me gonfler), démonstratif, et on a du mal à y entrer. IL n'empeche qu'au bout d'un moment on se laisse completement prendre, notamment par la grâce d'une actrice sublime (comment font les coréennes pour etre aussi belles, pour qu'instantanément on tombe amoureux ?), d'une tres belle façon de filmer le silence, la gestuelle, les vetements, les décors. Il émane de ce film un charme très etrange, une vraie poésie, qui expliquent sans doute son succès.
Emouvant, superbe... Ca prend aux tripes et ça ne les lâche plus, du début à la fin. Un chef d'oeuvre d'inventivité et d'humour, qui nous démontre une fois de plus que la grandiloquence des acteurs et la parlotte ne suffisent pas à faire un bon film, comme d'autres réalisateurs le penseraient.
L'hypnose des images. Kim-Ki-duk capte toutes les émotions dans les regards de ses acteurs, dans la grace des gestes, dans la limpidité de sa réalisation. Un hymne à l'amour qui n'a pas besoin de paroles pour etre ressenti à la fois par les protagonistes mais également par les spectateurs subjugués. Reve ou réalité ? Mieux vaut ne pas se poser de questions et se laisser porter dans cet univers quasi-surréaliste et poétique. les deux acteurs Lee Seung-yeon et Jae Hee sont très beaux, la musique très jolie, l'histoire d'amour touchante. Réalisation pleine de grace, exercice de style original, Kim-Ki-duk raconte ce qui pourrait etre une version moderne d'une légende coréenne. Tout contribue à faire de Locataires, une inconstestable réussite autant dans le fond que sur la forme.
Kim ki-Duk nous livre avec Locataires une oeuvre très intime, très personnelle, aussi un exercice de style. Il a choisi d'exprimer par le silence et le mutisme, une histoire d'amour singulière, tourmentée mais toute en simplicité. Le travail des interprètes est remarquable et n'est pas sans rappeler celui de Tony Leung et Maggie Cheung dans le fabuleux In the Mood for Love, dans lequel Wong Kar-wai leur avait demandé d'utiliser le répertoire corporel plutot que celui de la parole. Par ailleurs, la Ville n'est pas uniquement l'un des cadres du scénario, mais y incarne un rôle déterminant. Elle participe à l'expression de la poésie du film, et symbolise à merveille la Quête des personnages. Bref, le mieux peut-être est de le voir et de le revoir, et le rerevoir. A l'arrivée du générique de fin, on est léger et on marche sur de la ouate, l'oeil rêveur et le sourire aux lèvres....
surprenant, étrange, bizarre... mais incroyablement beau. il n'y a pas d'autres mots. alors, faisons comme les protagonistes du film: taisons-nous et profitons.
Kim Ki-Duk est un réalisateur prolifique ET génial; sa denière oeuvre est un vrai régal visuel; l'histoire et les acteurs sont également à la hauteur. Vive le cinéma asiatique.