Ce qui est remarquable dans ce film ce n'est pas le scénario mais l'ambiance et l'esthétisme de chacune des scènes qui le composent. Ce film est admirable mais n'est pas à la portée de tous, le rythme est plutôt lent. Moins vous en saurez sur ce film contemplatif plus vous l'apprécierez alors je ne vous en dit pas plus. Regardez le et faites vous votre propre idée sur ce film.
J'ai un peu de mal avec les critiques à zéro étoile...je comprends que certaines personnes soient sceptiques, mais ce film est quand même d'une grande beauté. il n'y a pas un mot, et alors? c'est magique, l'histoire est belle. Le fait qu'il n'y ait aucun (enfin presque) dialogue, qu'il n'y ait que les bruits de la vie de tous les jours, ça nous plonge au coeur de l'histoire. un de mes films culte, encore.
La plus belle surprise qui soit, que ce film magique, poétique et quasiment muet. Un départ quasiment anecdotique (comment faire son nid dans celui des autres) pour aboutir à une des plus belles histoires d'amour (impossibles) qui soient. Les dernières scenes en prison, à la fois cocasses mystérieuses, débouchent sur une dimension surnaturelle qui se poursuit dans l'épilogue et laissent le spectateur littéralement porté par la magie ambiante. A voir et revoir comme une douce méditation ...
Film qui à la particularité de commencer comme un foutage de gueule et de terminer comme un chef d'oeuvre (caractéristique lynchienne s'il en est), ce paradoxe lui fait perdre une étoile en route.
j'ai ADORE ce superbe film !!! pas de dialogue, juste une errance de ces deux êtres d'un appartement à l'autre, furtifs... Et la superbe musique de Natasha Atlas !!!
Le métalangage du silence sert de prétexte à un film d'une maîtrise rare et marqué par une excellente interprétation. Au-delà du traitement de quelques thèmes d'importance comme la maltraitance des femmes, le propos du réalisateur touche en plein coeur en évitant l'écueil d'un pathos inutile et en réussissant à rendre passionnante une intrigue qui déjoue les codes dramaturgiques auxquels nous sommes habitués.
Un garçon qui s'est retité du monde, une fille qui veut s'en échapper. Une rencontre fortuite mais tellement logique. Elle s'acroche à lui, il l'emmène dans son univers, coupé de la brutalité et du bruit incessant des êtres humains. Personne ne comprend ces deux âmes, seul le spectateur a le droit des les accompagner, à condition de respecter leur silence. Ainsi il sera le témoin privilégié de leur baiser, sublime. Cette scène restera le grand moment de poésie d'un film délicat, déroutant, et tout simplement beau.
Petit bijou! Le scénario est profond et atteint le sommet de la finesse et de la subtilité dans le dénouement du film. Le défi de faire comprendre un film sans dialogues est réussi. Du grand art!
Ce film plaira au fan de Kim Ki-Duk, les autres acquiesceront. Un rythme lent, un style plus qu'un genre dramatique. Surtout ne pas classer ce film dans la rubrique comédie dramatique. On rentre ici dans la catégorie mélodrame. Une belle histoire mais cela ne suffit pas, la faute à des acteurs secondaires moyens et une réalisation que seul les fans apprécieront.
Ki duk à travers ce film, comme à travers son cinéma en général, effectue une mini révolution, en ce qu'il néglige ce qui fait habituellement la force des histoires, j'entends l'attente du spectateur quand à un déroulement logique et mécanique d'une intrigue. il préfère cojuguer l'art cinématographique au présent, et faire de chaque plan un véritable tableau. l'art est justement cela, une zone neutre ou le rêve et la réalité ne sont pas dos à dos, mais se répondent, se questionnent l'un et l'autre. pourquoi as t-on besoin de paroles, puisque l'on comprend tout ? Pourquoi vouloir une logique, puisque tout nous ravi ? En fait, pourquoi vouloir expliquer une émotion ?
Le cinéma asiatique est de plus en plus reconnu dans le monde entier grâce à son originalité et son style qui sort de lordinaire. « Locataires » en fait parti. Lhistoire est celle dun jeune homme qui rentre dans des appartements que les gens noccupent pas périodiquement souvent parce quils sont partis en voyage, mais ce nest pour autant que cest un voleur. Il utilise ces logements vides pour passer la nuit, se faire à manger, il se sert de quelque chose de momentanément inutilisé. Ce nest pas un crime car il nabîme rien, il va même jusqu'à réparer plein dobjets comme une balance par ex. Après sa rencontre avec la femme battue, on se rend compte que le film commence à être onirique. Ce couple est ambigu, difficile à cerner, ils ne se parlent pas mais saiment silencieusement. On ne sait pas si ce qui se passe fait parti du rêve ou de la réalité. Le garçon nest peut être quun rêve que la fille sinvente, il incarne son sauveur, celui quelle aime. De cette façon, Kim Ki-duk montre que sans le rêve la vie ne serait pas vivable, pour supporter ses souffrances il faut pouvoir espérer, rêver. Ici la jeune femme rêve quelle ne se fera plus battre par son mari, elle rêve de vivre avec quelquun qui laime et quelle aime. Ce garçon est lange qui la rend heureuse, joyeuse. Cest aussi un fantôme, il réussit à être invisible, on sent sa présence mais on ne le voit pas.Par ses actions, les locataires ne savent jamais si ils ont rêvés ou si quelquun est vraiment chez eux. La plus belle scène du film est celle se déroulant dans la cellule de prison où le garçon arrivera à chaque fois à ne pas être vu par le garde qui deviendra fou. Ce garçon incarne le bien, ses gestes peuvent être angéliques dans le rêve (coup sur le gardien avec un club de golf invisible) ou alors catastrophiques dans la réalité (meurtre du passager dune voiture avec une balle de golf).Kim Ki-duk réussit à montrer que lhomme vivant dans le rêve et la réalité peut confondre les 2.C'est de l'art