Derniers Avis : Casino Royale - Page 4

La polysémie du prénom Vesper, signifiant à la fois le coucher du soleil et l’irruption de Vénus quand elle resplendit dans l’obscurité naissante, contient en elle seule les forces contraires qui animent Casino Royale. Il y a le versant nocturne, explicité par l’ouverture en noir et blanc, la brutalité des combats, les sévices infligés aux corps ; il y a le versant diurne, amour que l’on croit sincère entre un agent double et une employée du Trésor dont la beauté foudroie les joueurs de poker.

Martin Campbell parvient à entremêler ces deux fils narratifs, disposant chacun d’une tonalité particulière, d’abord de façon grossière – la succession initiale de courses-poursuites, si la technique impressionne, demeure factice – puis avec succès. En résulte un bonheur que l’on sent fragile et menacé par un passé qui hante l’ombre des personnages, en résulte une violence qui gagne en puissance tragique à mesure que l’on retrouve Vesper ligotée sur une route de campagne ou enfermée dans une cage d’ascenseur. Dit autrement, le long métrage convertit l’alchimie apparente des amants en une atmosphère de plus en plus toxique : les cartes postales envoyées de Venise ou de Miami ne sont que la face cachée d’une réalité amère, tel le cocktail concocté par Bond ; le poids du silence et des non-dits se ressent davantage à chaque baiser, au premier « je t’aime ».

La thématique centrale du jeu déplace également l’innocence apparente d’un divertissement vers l’âpreté d’un monde adulte paranoïaque et surveillé – caméras de surveillance, téléphones portables, puces, GPS – au sein duquel les grands méchants ont eux aussi des comptes à régler et se font passer à tabac. Casino Royale exprime donc l’impossibilité d’un agent double à « prendre le large », c’est-à-dire à renaître lavé du sang qui le couvre et de la duplicité qui le définit ; il demeure, comme Vesper, un orphelin auquel s’ajoute le numéro de série, matricule 007, comme le prénom de l’être aimé se dégrade en mot de passe pour déverrouiller un vulgaire transfert d’argent.

L’échec de James Bond personnage à repartir de zéro permet, de façon quasi paradoxale, à sa saga de renaître de ses cendres. Une réussite.

CASINO ROYALE (2006): Dans cet épisode, James Bond aura face à lui le chiffre, un homme froid et violent, appartenant à une organisation banquière privée international dont le but sera de brasser l'argent sale des terroristes du monde entier. Le chiffre aura une faille, il sera addict au poker, et jouera l'argent des clients de l'organisation. Bond tentera de lui faire perdre une grosse somme d'argent afin que ce personnage se fasse démasquer et pourchasser par ses victimes. L'objectif sera de le mettre sous sa protection afin d'en tirer un maximum d'informations pouvant mettre à jour les malversations financières de cette secte du grand banditisme . Un très bon James Bond, le premier de Daniel Craig dans le rôle de l'agent secret, un style gentleman bien à lui. Un milieu du luxe avec une nouvelle James Bond girl, la séduisante Vesper Lynd (Eva Green). Une femme d'une grande beauté qui fera fondre le cœur de notre ami James (et le mien aussi). Une réalisation vif, musclée, violente, pour une remise à jour de la saga avec ce nouvel acteur qui réussira fort bien à endosser le costume de 007. Excellent.

Nouveau James Bond nouvelle génération
Daniel Craig magnifique et son jeu d'acteur est extraordinaire , je recommande vivement
Mon James bond de référence

Je ne suis pas le plus grand fan de James Bond mais j'ai plutôt apprécié la franchise mais jusqu'à maintenant. Il y a tellement de choses dans ce film qui n'ont pas de sens que je ne sais pas par où commencer. spoiler: Tout d'abord je suis convaincu que Daniel Craig a eu une gueule de bois de un jour (une parmi tant d'autres à en juger par son visage) et qu'on lui a proposé un rôle dans le film Casino Royale pour lequel il a certainement pensé qu'il s'agissait d'une suite de son excellent Layer Cake dans lequel il était parfait. Un trafiquant de cocaïne prospère qui se fraie un chemin jusqu'à devenir l'élite de la mafia anglaise lui conviens bien mieux que le suave espion britannique de haut vol. La phrase les hommes veulent être lui et les femmes veulent être avec lui ne correspond pas aux critères quand on le voit. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire en le voyant sortir de l'eau avec sa tête ses oreilles décollées et ses cheveux organisés en paille. Je ne voulais définitivement pas être lui. La seule chose à faire pour rediriger la concentration d'un cinéphile vers autre chose était de le mettre en salle de sport pendant six mois avant le tournage du film. Deuxièmement j'ai regardé ce film avec un peu d'objectivité en écoutant les critiques qui disent que c'est un film d'action très bien fait. Mais j'ai probablement regardé un autre film. La seule séquence d'action passionnante est la poursuite dans les rues en Ouganda. Elle implique le coureur Sébastien Foucan et le cascadeur de Craig fait de son mieux pour ne pas gâcher la scène. Sinon il n'y a pas de nouvelles idées il n'y a pas de nouveaux angles de caméra et la plupart des scènes ont déjà été vues dans d'autres films. La poursuite du camion-citerne d'essence sur la piste de l'aéroport est comme une mauvaise copie des Aventuriers de l'arche perdue. Harrison Ford a fait un bien meilleur travail et c'était original a l'époque.
Rendez-nous Sean Connery ou a la rigueur Roger Moore s'il vous plait...

Les rebondissements ne manquent pas mais nous sommes loin des gadgets à gogo de M et les scènes d'actions sont plus crédibles. Bond reste un excellent divertissement

Le premier et sans aucun doute le meilleur des James Bond avec Daniel Craig. Le scenario est très prenant et les acteurs sont quant à eux très bien dans leur rôle. On retrouve parfaitement "l'ambiance" James Bond, qui sera malheureusement un peu perdue dans les films suivants.

Le premier volet avec le nouveau James Bond, une grande réussite. Niveau espionnage, il fait partie des meilleurs. Daniel Craig endosse à merveilles le rôle du célèbre agent secret 007. L'histoire est intéressante, prenante, mêlant thriller et action, parfois la transition est un peu brutale mais le tout est maîtrisé. Des scènes marquantes, le rival de cet opus tenu part Mads Mikkelsen est absolument génial, bien développé, cruel et charismatique à la fois. Une saga culte, si vous ne l'avez pas encore vu, foncez!

Je l'ai en DVD est c'est le premier avec Daniel Craig en James Bond qui affronte le Chiffre, il y a de l'action et l'excellente Eva Green.

Je ne suis pas un grand fan de ce personnage mais je dois admettre que les scènes d'action sont bien réalisées, Craig incarne bien son personnage. Un peu long à la fin.

Après quelques années d'égarement, la franchise opère un redémarrage attendu et offre au personnage de James Bond une nouvelle jeunesse.

Très bon film! Daniel Craig très charismatique dans le rôle, j'ai tout de suite accroché. Le méchant "Le Chiffre" est très bien choisi et le scénario tient bien la route. C'est un film à voir si ce n'est pas déjà fait!

21ème opus de la saga James Bond et première apparition de Daniel Craig dans le rôle-titre, Casino Royale est en fait une forme de retour au source pour la franchise, puisqu’il s’agit de l’adaptation du premier roman de Ian Fleming qui narrait les aventures de 007. Le contrat est rempli pour Martin Campbell, qui réalisa déjà GoldenEye en 1995, à l’époque première apparition de Pierce Brosnan dans la peau de Bond. Si les scènes d’action sont réussies – parfois un brin répétitives vers la fin – on préférera les séquences d’atmosphère plus calmes, et notamment la superbe partie de poker au milieu du film, qui voit s’affronter James Bond avec le méchant Le Chiffre, incarné par l’efficace Mads Mikkelsen. Plusieurs rôles sont incarnés par des acteurs francophones que l’on prend plaisir à découvrir ou retrouver : citons Eva Green, Simon Abkarian ou encore Isaach de Bankolé.

Mon dieu mais quel film ! Casino Royale est avant d'être un des meilleurs films de la saga James Bond, c'est un chef d'œuvre ! Daniel Craig va mettre une bonne gifle à tout le monde pour sa prestation de l'agent 007, Daniel Craig est excellent dans le rôle, je ne dis pas que c'est le meilleur acteur dans le rôle de James Bond (Sean Connery on ne t'oubliera pas) mais ouais Daniel Craig c'est mon acteur James Bond préféré avec Sean Connery. Martin Campbell revient à la réalisation, et bon dieu il y avait vraiment besoin de lui pour sauver la saga une deuxième fois de suite, car il faut le dire avant Casino Royale, on avait ce Meurs un autre chose avec Brosnan en James Bond, ce film était ridicule comme pas possible et ça me fait mal de le dire car j'aime énormément Pierce Brosnan en James Bond. Casino Royale c'est un film qui prend son temps, qui met des bases de l'ère Daniel Craig dans la saga, on a vraiment l'impression qu'il reparte complètement de zéro, non on a pas l'impression, la production a décidé de repartir complètement de zéro et créer une saga à l'intérieur de la saga James Bond, le délire est totalement fou. Il fallait Martin Campbell pour le premier film James Bond de l'ère Daniel Craig, c'est le sauveur de la saga, je sais pas comment ce réalisateur parvient à sauver une saga deux fois de suite, mais c'est un génie. En plus de ça, sa réalisation est vraiment très réussi, sans contestation possible. Parlons maintenant du casting, Daniel Craig j'ai déjà dit il a retourné complètement les fans avec sa prestation, Eva Green en Vesper Lynd est tout simplement incroyable, pour tout vous dire j'ai même l'impression que c'est sa meilleure prestation dans toute sa carrière, c'est du pur plaisir à la voir dans Casino Royale. Mads Mikkelsen est juste menaçant en le Chiffre, il est intriguant l'apparence de son personnage impose vraiment la peur. La meilleure scène du film sont sans contestation possible les parties de poker, mais oui c'est quand même très mémorable et franchement le destin spoiler: de certains personnages sont vraiment émouvant comme pour Vesper Lynd qui mourra malheureusement à la fin du film
. Casino Royale est très riche en scénario, en mise en scène, en jeu d'acteurs, bref tout simplement une belle claque !

Vraiment mauvais. Le succès et la popularité du film ne sont liés qu'à la comparaison avec les James Bond qui venaient juste avant et la tournure plus réaliste de celui-ci. Mais pris en soi, le film est un énorme navet. Les personnages sont plats et caricaturaux, spoiler: l'histoire d'amour entre Bond et Lynd (Eva Green) peine à être crédible, avec aucune alchimie entre les acteurs et des dialogues qui sonnent tous plus faux les uns que les autres,
les scènes d'action s'éternisent et on finit par décrocher complètement (dès le début d'ailleurs, avec la course-poursuite de plus de 20 minutes à Madagascar), et que dire de l'interminable partie de Poker, qui dure en tout plus d'une heure... La fin n'apporte aucune émotion, tout est plat, téléphoné, artificiel, et dans la lutte entre l'intérêt et l'ennui, c'est clairement l'ennui qui finit par l'emporter, quel qu'ait été votre tentative de porter un quelconque intérêt à ce ratage complet. À fuir !

Premier opus avec Daniel Craig dans la peau de James Bond ; et c’est une grande réussite. Ce n’est pas que je sois fan de ce comédien dans ce rôle, trop froid, trop bodybuildé ; et surtout pas assez british et trop slave…. Un sacré paradoxe pour ce rôle si british. Malgré tout, c’est une autre vision de Bond que porte ce comédien, bien loin de Sean Connery, il est malgré tout peut être son alter égo.
Et puis surtout ce film marque la fin des mauvais Bond des 80’s et 90’s basé uniquement sur l’épate, les gadgets, le Lonely Planet en 2 heures chrono, les cascades et les belles filles à gogo mais insipides. Ici le scénario est au rendez vous-même si, et c’est peut-être le seul reproche que l’on peut faire à ce film, il se complexifie de trop dans sa dernière demi-heure. James Bond est amoureux et réellement amoureux, et on y croit à son désir de tout lâcher pour une femme. De fait ce que Craig perd en flegme et en classe, il le gagne en humanité malgré une froideur, je me répète, trop prononcée.
Martin Campbell revisite, toilette, que dis-je réinvente James Bond ; et alors que l’on frôlait la lassitude, l’envie de retrouver 007 renait. Sa mise en scène est efficace avec ce qui fait le sel de la franchise : cascades ahurissantes, humour décalé, scènes d’action brutales, et des plans d’extérieurs magnifiques à travers le monde. Mais surtout du rythme de bout en bout, son film ne souffre d’aucun trou d’air.
On aime en famille ; mon fils était déjà fan de l’agent secret, ce film l’a bien relancé… Vivement la fin du confinement que le nouvel opus sorte
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