Derniers Avis : V pour Vendetta - Page 6

V pour Vendetta où la virtuose tant vénéré des Wachowsky arrive à vendre un film de haute voltige vient vénérer les vieux idéaux libertaires vitaux à une humanité vacillante.

Vu le 07/01/2020.
Excellent film que j'avais vu il y a quelques années et qui m'avait fortement intrigué par son ambiance particulière qui rappelle un peu un film dystopique avec un tyran à sa tête. J'ai donc voulu le revoir une seconde fois pour l'apprécier à sa juste valeur notamment le jeu exceptionnel de l'énorme Hugo Weaving (Matrix, Seigneur des anneaux...) qui est tout bonnement énorme dans ce film: son calme, son mystère entretenu par ce masque depuis adopté par les Anonymous, sa façon de se battre, sur de lui, de gérer les évènements, de défier la dictature en place...
En face, nous avons la jolie Natalie Portman qui, même rasée, reste fort jolie (bon je la préfère nettement avec des cheveux) et qui joue bien son rôle, même si elle parait un peu tendre par rapport à V.
Je regrette juste qu'il fasse un peu la part belle à l'homosexualité, ça devient malheureusement de plus en plus courant, c'est le seul point un peu noir. a noter d'ailleurs qu'il a été diffusé il y a peu de temps en Chine, ce qui est quand même pas rien dans un pays qui ressemble peu ou prou à une semi-dictature.
spoiler: En tout cas, ce film passe bien, on sent bien la pression du gouvernement local et puis c'est bien aussi parfois que tout ne se termine pas en happy end et que V meurt à la fin, sa tache accomplie

Comment ruiner un régime fasciste de l'intérieur par l'insurrection populaire? Ce film a une âme et il traite le sujet de façon magistrale ! Je l'ai adoré dès le premier visionnage et chaque fois le plaisir est renouvelé. Natalie Portman est très convaincante. Les dialogues de V sont d'une qualité inégalée jusqu'ici. A regarder sans hésiter.

J'ai beaucoup aimé ce film dont la beauté des scripts ces un style poétique, l'histoire est très bien détaillé par les personnages les décors qui sont très bien choisi les doubleurs qui sont dans leur rôle les scènes de combat sont extrêmement beau et les musiques sont très bien choisi.

Cela faisait un moment que je voulais le revoir. Il m’avait laissé un bon souvenir, et en ces temps de dictature mater un film de cet acabit n’est pas inadéquat.
En effet, c’est une des meilleures allégories de lutte contre un état fasciste/tyrannique car elle se joue notamment sur les idées et la communication. Évidemment pour le spectacle on a des explosions, mais en musique, des combats, mais au couteau et de façon stylé, puis un costume, mais devenu culte, et des dialogues sans punchlines, mais en rimes et qui ont un sens profond. Niveau dialogues, s’ils peuvent se montrer compliqués et difficiles à appréhender, ils n’en sont pas moins soignés et recherchés. J’en veux pour preuve la superbe allitération en « V » lors de l’introduction du « héros » (oui entre parenthèse car en est-il vraiment un ?), et les discours visant à convaincre le peuple qui peut s’appliquer dans de nombreux cas… Du coup, on a une morale excellente, même si la trame peut se prévoir on s’en départit facilement, et les multiples rebondissements suffisent à dynamiser un rythme assez fluctuant.
Le casting est excellent : John Hurt en dirigeant mondial à la diction très hitlérienne domine son sujet, Hugo Weaving est dans un de ses meilleurs rôles (plus haut qu’Elrond oui car le charisme est au top) et Nathalie Portman suit la tendance en femme qui s’accomplit, n’hésitant pas à se couper les cheveux pour le rôle. La musique convient, un peu de classique pour un protagoniste classe ça colle, les FX sont plus que potables, une réalisation réaliste et intelligente qui magnifie l’ensemble, une ambiance bien gérée, les ombres jouent leur rôle, quelques références culturelles diverses (Dickens, Mc Beth et Benny Hill) mais une longueur pas anodine. De mémoire je ne peux citer d’autres leçons de résistance de ce genre. Voir la tyrannie s’insinuer et s’installer, le système qui se met en place et qui crée celui qui va le détruire avec une conspiration si ordonnée, non vraiment je ne vois pas. Au passage ça dynamite la pensée « démocratique » et les a priori sur le terrorisme, si ça pouvait mener à une réflexion plus globale (car mes contemporains sont très similaires aux légumes massés devant leur télé que l’on voit) je suis preneur…
En fait on est juste devant le meilleur film de DC, et je dis ça alors que sont sortis Justice League, Wonder Woman et Aquaman. Un protagoniste sombre, torturé, avec une histoire et de l’action au service de ce récit, on ne peut espérer mieux, et aucun des héros de la si connue firme ne peut en remontrer autant. Dommage pour une fois qu’une suite ne soit pas envisageable, car comment en faire un vrai long métrage ?

Un chef d'oeuvre, il a tellement a dire sur ce film que quoi que e dise sera incomplet.
Alors je dirais rien.

Je voudrais valoriser cet ovni vivifiant et d'avant garde , sans visage , et vindicateur veridique de la vérité vengeresse .. je dis voui à V .

L’ombre des frères Wachowski plane sur cette superproduction fantastique bien avant la mode des Marvel et compagnie. Malgré quelques scènes bavardes, l’ensemble est propre et efficace, effets spéciaux, scénario et mise en scène le tout pour dénoncer une société totalitaire et politisée. Au final, le film est plus intelligent qu’il n’y parait.

Le sujet de fond est important et bien amené bien qu'on passe d'un extrême totalitaire à un extrémisme anarchiste. Quoi qu'il en soit, en 2019, ce film est encore d'actualité (peut-être même plus qu'en 2005). Concernant le film en tant que tel, V est absorbant, le fait qu'on ne voit pas son visage permet de soutenir le propos du film, belle trouvaille.

L'ensemble adapte tout à fait honorablement, quoi qu'on en dise , le monument d'Alan Moore , avec bien sûr quelques raccourcis , quelques facilités, quelques ajouts plus ou moins heureux . Mais l'essentiel est là : une réflexion sur l'ambiguïté des extrêmes , où la dénonciation d'un fascisme peut en amener un autre . Un film intelligent que de sombres idiots pourront mal interpréter : l' épidémie de masques de Fawkes, chez tous les extrêmes, en dit long .

Je regrette que le zéro pointé n'existe pas..
Tous les poncifs les clichés sont là on ne peut pas en louper.
Impossible de faire plus manichéen.
Aller chercher dans les horreurs du nazisme pour faire accepter la fameuse théorie de l'anarchie rendant la justice c'est vu cent fois éculé jusqu'à la corde
On n'est pas dans la dentelle âge mental 10 ans .aucune réflexion aucune profondeur.
Au bout d'un long moment car c'est long long......on a envie de dire c'est bon on a compris ..mais non et voilà une autre couche !
Ce masque que l'on a tellement vu depuis dans la vie réelle porté pour un oui pour un non par des imbéciles devient insupportable.
Quant à la justification ultime de l'attentat pour donner l'espoir d'un monde meilleur ça me révolte à la lumière d'évènements bien réels eux et affreusement sanglants que l'on a vécus.
On a vu le résultat de l'anarchie dans les rues de Paris et d'ailleurs c'est pour faire le bonheur des gens !!?
Bref les gros sabots de ce film se noient comle de juste dans le grotesque et le grand guignol sanguinolent de la fin.et la musique les roses et tout ce cinéma nullissime donnent la nausée.
Si j'avais su.....

J'ai vu un film... d'une telle actualité qu'il fait presque peur aujourd'hui, au regard des tendances politiques, économiques et sécuritaires que vit notre monde... C'est un écho permanent à notre actualité. Ce film est une réussite tant par la forme que par le fond... Il y a un tel style que c'est un film qui marque et qui marquera durablement. Son contenu est littéralement troublant et puissant. C'est un film engagé qui témoignage de la dérive du monde et de sa tendance à préférer sa sécurité à sa liberté, au risque de perdre les 2. Les dialogues sont puissants et éveillent les consciences sur ce qui doit être important dans une société... et qu'il ne faut pas perdre de vue... L'une des performances exceptionnelles concerne Hugo Weaving qui habite littéralement le personnage de V. Son jeu théâtral est impressionnant. Le film reprend l'idée de 1984 dans lequel John Hurt avait joué... Et là, il est vraiment incroyable. Il y a de telles références culturelles, musicales, cinématographiques... Bravo un très grand film... Très riche, très puissant et très ambiguë sur les notions de valeurs, d'espoir et de liberté face à des Etats fascistes qui prennent le pouvoir.

Le vengeur masqué traité maintes fois au cinéma paraît si classique dans cette mise en scène de l’univers « Matrix et art martial » et pourtant l’atout majeur est sa portée politique. Le sens de la justice n’est pas le même que le traditionnel costume coloré ou ténébreux du super-héros contre les vilains. Il y ce que l’on peut appeler une intrigue ambiguë qui interpelle et fascine grâce à la sonnerie du réveil pour certain et d’autre, du baratin pour dormeur atomisé par les médocs influencés de leurs cocons si confortables. Ça ne m’a pas surpris, c’est une théorie complotiste qui m’avait mise la puce à l’oreille bien avant la consultation de ce mysticisme cinématographique adapté de la bande dessinée anglo-saxonne, l’auteur de « from hell », autre supposition et franc-maçonnerie. Le pouvoir est omniprésent dans le train-train quotidien et commence à manipuler l’outil technologique vecteur de propagande, la machine en marche des médias. Endormir par ces actualités jouant sur la peur à leurs profits pour duper son spectateur hébété, ensuite instaurer une dictature après avoir virer la démocratie, une histoire vécue au temps de la montée en puissance des extrémistes fanatiques conservateurs. Le terrorisme masqué fait exploser le verrou de l’arbitraire est justifié dans cette science-fiction, le manipulé se manipule les uns des autres, le dominant dominé et c’est l’effet domino. Ce passé revient au galop dans cette dystopie, le dictateur anglais du 21eme existe parce que sa tête du serpent fut décapité à jamais et rayé de la chronologie, l’honneur revient à la littérature alternative, la prestation de Stephen Fry nous avait prévenu. Un symbole bien que fictionnel devenu populaire masque de porcelaine, apparaît à chaque baratin médiatique pour nous secouer du sommeil profond voulue par la polémique.

Une version plus moderne et fantasque de 1984 avec un casting au poil.
V est une adaptation réussie d'un comics du fameux Alan Moore, auteur bien de gauche et V pour Vendetta est une véritable ode à la liberté servi par une super bande-son des acteurs formidables (le meilleur rôle d'Hugo Weaving après son immense performance d'agent Smith, ici un rôle positif plein d'espoir) et une réa percutante.
Un bon petit blockbuster qui a du fond et de la réserve à voir et revoir.

'V pour Vendetta' est un honnête film d'action dystopique qui compile habilement les éléments classiques du genre. Son propos reste néanmoins plutôt simpliste et l'esthétique clippesque des 20 dernières minutes est assez désolante.