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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 octobre 2008
J’ai beaucoup de sympathie pour Isabelle Mergault, sa gouaille et son chuintement verbal si particulier. Hélas, après avoir vu ce film (et pas jusqu’à la fin, je n’en pouvais plus), je suis beaucoup plus réservé sur ses talents de réalisatrice. Les personnages sonnent faux (même Michel Blanc ne réussit pas faire rire), les dialogues sont nullissimes, l’humour est souvent lourd (la scène où Blanc prend une photo d’un berger allemand en Roumanie pour faire croire à ses amis qu’il a été en Allemagne, ouarf, j’suis mort), les scènes s’enchaînent maladroitement. En fait, on a juste affaire à une bluette un peu mièvre et un produit finalement très conventionnel. On se demande décidément ce qui a bien pu plaire au public. Le film ou le personnage d’Isabelle Mergault ? Mais peut-être ai-je manqué quelque chose en abandonnant avant la fin, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé…
Le gros carton auprès du public (pas par le nombre d'entrées mais par son niveau de satisfaction) d'I. Mergault qui nous raconte une histoire d'amour très particulière entre un fermier veuf et son "épouse", débauchée en Roumanie. Sans vulgarité mais avec un mélange d'acidité et de tendresse, elle brosse le portrait de personnages soit attachants (comme le mutique Mathieu) soit risibles (dont le merveilleux W. Yordanoff et son frère, excellents de ridicules). On rit assez souvent mais on est aussi ému par le duo principal composé d'un M. Blanc toujours aussi bon (le meilleur de France dans son registre) et une M. Marinescu bouleversante et convaincante, pleine de fraîcheur et de talent. Le rythme est agréable, le scénario réussi mais c'est la mise en scène qui se révèle être le point faible, d'un basique télévisuel mis à part un superbe plan nocturne, d'une poésie incroyable. Bon film divertissant mais jamais abrutissant (une nuance importante dans le cinéma populaire). D'autres critiques sur
C’est le drame qui prend d’assaut un film déballant un humour poussif, franchement pas emballant, à quelques exceptions près Le début traîne un peu, mais sauvé par le jeu délicat et sauvage de Michel Blanc décidément peu décidé à conclure une fois de plus dans ce film. Isabelle Mergault montre un savoir faire en matière de réalisation, maîtrisant parfaitement le cadrage et les codes du genre. On sent sa patte dans les dialogues francs et incisifs. A l’image du début peu glorieux, la fin n’en est pas moins décevante, contrastant ainsi une longue partie intermédiaire assez réussie dans le tragique emportée par la belle Medeea Marinescu.
D'un grande beauté, Isabelle Mergault signe un film tour à tour drôle et émouvant, sur un sujet sensible et touchant. Michel Blanc est parfait en fermier. Une vraie réussite.
Comédie sympathique, mais sans plus, avec un petit côté émouvant. S'il ne sort pas des sentiers battus, avec un Michel Blanc en paysan peu convaincant, ce film possède un atout de charme grâce à la touchante Medeea Marinescu.
Un petit film sympa avec un Michel Blanc parfait et une héroine restée inconnue, et c'est bien dommage. Même s'il ne sort pas des sentiers battus, cela fait plaisir de voir des films français agréables avec une touche de bonne humeur (happy end oblige).
C'est une petite comédie légère à l'humour acide qui a le mérite d'évoquer la solitude subie dans notre société moderne individualiste, et les agences matrimoniales qui en profitent pour "importer" des filles de l'Est pas regardantes. Mais on tombe rapidement dans le sentimental triste, le personnage joué par Michel Blanc - un rustre paysan consternant - est perturbant de par ses réactions qui passent d'un extrême à l'autre. La fin est des plus convenues. Le seul mérite du film est sans doute la révélation de Medeea Marinescu, appelée à une carrière prometteuse.