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Tech Death
1 critique
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5,0
Publiée le 15 avril 2024
Immense film, chef d'oeuvre ultime. Brian de Palma prend le mythe de Faust, le portrait de Dorian Gray, le fantôme de l'opéra, le cynisme de l'industrie musicale, de l'horreur, de la comédie (musicale ou non) met tout dans un shaker et nous ressort un bijou, une gemme brute. Un véritable comic book filmé avec un héros charismatique, un méchant d'anthologie, une histoire d'amour vouée au désastre. Et la véritable idée de génie du film, prendre, le petit par la taille mais grand par le talent, Paul Williams pour jouer Swan mais aussi pour s'occuper de la musique du film. Car la musique est évidemment au centre de ce conte où un musicien est dépossédé de son oeuvre par un mogul de l'industrie musicale démoniaque dans tous les sens du terme. Les chansons du film font partie intégrante du récit et brasse tous les styles. On y pastiche le surf rock, la pop, le shock rock et le hard rock. Mais loin d'être superficiel, on prend fait et cause pour Winslow Leach dans son costume iconique. Pour parachever le tout, Mr Rod " Twilight Zone" Serling fait le petit laïus d'introduction. Pour terminer, je ne saurais trop conseiller de regarder ce chef d'oeuvre en VO absolument.
En 1974, Brian De Palma signe un conte fantastique et musical complètement kitsch. Dans cette parodie du show-business, la mise en scène très imaginative garantit de purs moments de délire. La bande son, entièrement composée par Paul Williams (qui interprète également le rôle de cet impresario véreux), rassemble une multitude de morceaux révélateurs de la diversité musicale de l’époque. Malgré le caractère sombre de l’histoire, plusieurs clins d’œil humoristiques parsèment le récit (caricature du groupe de rock Kiss, la scène du rideau de douche de « Psychose », etc.). Cet ensemble hétérogène allant dans tous les sens, possède une énergie folle lui permettant de traverser allègrement le temps Bref, un statut de film culte totalement mérité.
Quel film excellent de la part de Brian de Palma ! Un film "bizarre" est assez perché dans son univers mais c'est d'une maîtrise parfaite ! Paul Williams est formidable dans ce film ainsi que les autres acteurs ! Ce film est un mélange de genre : on passe de la comédie à la musique et tout ça avec une dose d'horreur ; l'équilibre est vraiment respecté ! Bien évidemment, les musiques est formidable !
Film culte dans la filmographie de Brian de Palma, Phantom of the paradise est un film pour le moins particulier. En effet, ce film est un Drame plus ou moins musical mais qui instaure une ambiance très malsaine. Ceci est renforcé par l'esthétique très kitsch, une mise en scène maitrisée et un héros défiguré, portant un masque qui a directement inspiré l'un des méchants les plus culte des mangas Griffith dans Berserk. Il faut voir ce film !
Winslow Leach est un brillant compositeur de musique et veut devenir célèbre, quoi de plus normal. Pour celà, il tente par tous les moyens de se faire connaître auprès d'un nabab de la musique, le producteur "Swan", qui a pour intention d'ouvrir une salle de concert baptisée "Paradise" dans lequel il veut faire jouer un opéra rock sur le thème de Faust, qui vendit son âme au diable. Mais Winslow n'est il pas en train de le faire, justement ? :)
Basé sur un thème pourtant vu et revu, De Palma réussit une fois de plus un tour de force majeur en réalisant un film brillant, humoristique, un peu vintage désormais mais pas ridicule. En première ligne les acteurs dont Jessica Harper en "Phoenix" super agréable, et toute une cohorte de seconds rôles tels que "Beef", tout en exagération et en manières :)
Une réussite de plus pour un final surprenant et une bande originale qui remue comme il faut. Un film incontournable, témoin d'une génération qui fit porter à son apogée la musique et plus particulièrement le rock.
Pour commencer, il faut savoir que De Palma s’est largement inspiré de deux oeuvres essentielles : « Faust » et « Le Fantôme de l’Opéra ».
Le film nous présente alors le portrait d’un artiste brisé, devant porter un masque, obligé de se cacher et de se refouler en quête de la lumière qui l’habitait jadis et dont le spectateur fut témoin.
Il parait cependant évident que le but de De Palma n’est pas de refaire un remake moderne des oeuvres citées précédemment mais bel et bien de faire une critique de la tyrannie du show-business de l’époque. Le film traite de la difficulté des artistes à affirmer une vision personnelle lors d’un processus de création et de production.
Par ce décalage entre artistes qui recherchent une notoriété et labels qui recherchent du profit, on se rend compte que l’industrialisation de l’art vient à changer les modes très vite, dans un monde où le public est toujours en quête de « neuf ». Le rythme du film vient alors suivre cette cadence, frénétique, colorée, oppressante et dans un esprit de consommation d’images à outrance.
« Phantom of the Paradise » reste et restera un OVNI inclassable, mythique et déjanté.
Phantom of the Paradise est certes très kitch et fait assez vieux. Et un côté trop déjanté dans sa fin surtout. Mais en dehors de ces défauts, je suis resté complètement ébahi par la mise en scène parfaite de Brian De Palma et l'incroyable BO de Paul Williams, qui s'est inspiré des chanteurs de l'époque (The Beach Boys, Kiss ou Janis Joplin). Bourré de références culturelles du cinéma et de la littérature, son récit est extrêmement bien mené, De Palma s'inspirant à la fois du Fantôme de l'opéra, Faust et du Portait de Dorian Gray pour en faire une œuvre personnelle et unique. Pour les cinéphiles, c'est un graal mais même si, comme moi, on en est pas un, le plaisir est immense. Et puis découvrir le costume de Winslow nous fait tout de suite comprendre d'où vient le design de Dark Vador ! Sans qu'il soit mon film préféré de De Palma, Phantom of the Paradise est assurément un chef d'œuvre singulier !
Un chef d'œuvre absolu, un Faust moderne, une mise en scène exceptionnelle épaulée par une bande son d'une totale créativité. Tant de variations autour du thème de Winslow. A voir et revoir.
Plus c'est kitsch, plus c'est cool : cette relecture du Fantôme de l'Opéra mixé avec le mythe de Faust sauce Opera Rock est un objet hybride délirant et complètement halluciné dans lequel Brian de Palma se lâche complètement (son chef-d'œuvre pour moi). À une époque où les midnight movies faisaient un carton (comprendre : où on pouvait à peu près tout se permettre au cinéma), Phantom of the Paradise - un an avant le Rocky Horror Picture Show s'il vous plaît - s'inscrit comme une comédie musicale unique née à partir d'idées folles et un budget modeste n'arrêtant en rien les ambitions artistiques du réalisateur qui n'en finit pas avec les trouvailles de mise en scène (le split-screen est juste délicieux). En somme un film culte dont les limites budgétaires en font tout le charme.
Quel chef d'œuvre !!! Un film parfait de bout en bout. Une histoire entraînante , des acteurs majestueux , une b.o sublime , une photographie époustouflante , de sublimes décors et surtout surtout Monsieur Brian de Palma aux commandes. A recommander d'URGENCE !!!!!
Winslow Leach (William Finley), compositeur inconnu, joue une de ses compositions à l’influent producteur Swan (Paul Williams) qui les lui vole et le fait emprisonner. Winslow, défiguré et ayant perdu sa voix, s’échappe, décidé à se venger. La musique (super) permet de rentrer immédiatement dans le sujet, de manière crédible. On est vraiment dans les années 70. L’histoire est très prenante, glaçante, les acteurs parfaits. Tout au long du film on voit les références ou les influences que celui-ci a eu. On ne voit pas le temps passer (fin peut être un peu trop rapide), j’ai beaucoup aimé.
Écrit et réalisé par Brian De Palma, Phantom Of The Paradise est une très bonne comédie musicale, qu'on ne peut résumer qu'à ce genre tant elle offre bien plus que cela à travers ce film atypique. L'histoire nous fait suivre un chanteur qui va se voir voler sa voix par un propriétaire de maison de disque peu scrupuleux désireux d'ouvrir un lieu de spectacle qui jouera sa chanson en introduction. Le jeune compositeur talentueux va alors signer un contrat avec le diable après avoir été défiguré et va chercher à se venger. Ce récit nous plonge pendant un peu moins d'une heure et demi dans une ambiance singulière adoptant un ton à la fois léger et dramatique à l'image de ses personnages mémorables interprétés par un superbe casting. Paul Williams incarne Swan une sorte de gourou voyeur et manipulateur secondé par son acolyte Beef campé par Gerrit Graham, qui vont causer beaucoup de tords à William Finley et Jessica Harper qui sont tout deux irrésistibles. Tous ces visages sont marquants. Les relations entre tous ces protagonistes fonctionnent parfaitement, jusqu’à ressentir de l'empathie pour un Winslow devant se cacher sous son masque. Ce très bon scénario est magnifié par l'esthétique globale du long-métrage qui est tout aussi travaillée. La réalisation est excellente avec sa caméra mouvante qui sait laisser vivre son récit à travers les scènes. Les environnements sont agréables et colorés ce qui offre une belle photographie. Tout ce visuel créatif est sublimement accompagné par une b.o. omniprésente pour notre plus grand bonheur tant celle-ci est qualitative. Ses compositions sont un mélange entre douceur et délire psychédélique rendant le tout envoûtant. De plus, on a le droit à beaucoup de chansons en live ce qui rend le tout d'autant plus vivant. Reste une fin réussie venant impeccablement conclure Phantom Of The Paradise qui assurément est une œuvre à part qui mérite d'être découverte.
C'est le meilleur film de tous les temps, on est tous d'accord. Barré, baroque, pop et romantique. Hilarant, inquiétant et bouleversant. La dernière scène est la séquence la mieux montée de toute l'histoire du cinéma. C'est subjectif, mais si vous n'êtes pas d'accord, c'est que vous n'y connaissez rien.