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Shawn777
467 abonnés
3 334 critiques
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3,5
Publiée le 19 septembre 2017
Ce film devenu plus que culte et incontournable dans le cinéma d'horreur, réalisé par James Whale et sorti en 1931 est bon mais sans plus. C'est le deuxième film de la série Universal Monsters que je regarde, après avoir vu "La Momie" et ce dernier m'avait beaucoup plus étonné, je m'attendais donc à être avec ce film dans le même esprit et ce n'est pas vraiment le cas mais il n'empêche qu'il reste vraiment bon, surtout pour l'époque. Adapté de la pièce de Peggy Webling, elle-même adaptée du roman de Mary Shelley, le film raconte l'histoire d'un docteur un peu fou, Henri Frankenstein, qui décide de donner vie à un corps fabriqué de toutes pièces muni d'un cerveau "frais". La créature prend vie mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu. Ce film est un mythe à lui tout seul tellement il fait, encore de nos jours, parler de lui et c'est tout de même extraordinaire ! Ce qui m'épate le plus avec ce film, ce sont les maquillages qui sont tout simplement excellents ! Effectivement, pour l'époque, je m'attendais à des effets spéciaux très moyens alors certes ils ont pas mal vieillis depuis le temps mais cela reste de la très bonne qualité. Même s'il ne fait pas plus peur que ça ou s'il n’impressionne plus de nos jours, il reste quand même parfois assez glauque dû au fait tout d'abord qu'il soit en noir et blanc et que cela accentue beaucoup cet effet et qu'il y a des scènes filmées assez crument qui ne sont pas choquantes à proprement parler mais qui font un peu froid dans le dos. Pour ce qui est de la réalisation, elle est dans l'ensemble assez banale parce-qu'il n'y a rien de surprenant ni de particulier mais le film reste néanmoins très bien filmé. Du côté des acteurs, nous avons tout particulièrement Boris Karloff qui a été révélé par ce rôle et qui lui collera d'ailleurs à la peau le reste de sa vie tellement il interprète bien son personnage. Le reste du casting est bon lui aussi en particulier Colin Clive qui joue également très bien. "Frankenstein" est donc une très bonne œuvre qui a marquée son temps et le marquera encore longtemps.
Immense classique du cinéma autant que l'est l'œuvre de Mary Shelley dans la littérature. James Whale réalise un film très réussi mais qui semble avant tout introductif à sa suite, puisque le monstre n'est que très peu développé par rapport à son créateur, Victor Frankenstein. Je suis personnellement resté un peu sur ma faim donc. Mais ce qui est sûr, c'est que Boris Karloff semble né pour le rôle !
Un classique du cinéma étonnant de bout en bout malgrès ses 75 ans d'existence qui garde une force terrible grâce à un visuel ravageur. Que ce soit grâce aux décors ou à certains plans mythiques (le gros plan sur le visage de la créature lors de sa première apparition), Frankenstein reste une oeuvre incontournable dans le paysage cinématographique que je conseille à tous. Un classique !
Un bon petit film très sympa, avec de nombreux effets qu'on peut retrouver aujourd'hui, le récit est bien ficelé bien que la fin parait invraisemblable par rapport aux événements précédents.
Meilleur que l'adaptation de "Dracula" réalisée la même année, ce film bénéficie de très beaux décors et de deux très bons acteurs : Colin Clive, très bon docteur Frankenstein et Boris Karloff, monstre humain et touchant très expressif. Reste que ça a vieilli et que malgré la courte durée, il y a des longueurs.
Génial ! Voici l'exemple parfait du film ultra connu mais finalement peu regardé, alors qu'il le mérite vraiment ! L'histoire est prenante, la mise en scène est réjouissante mais le meilleur reste à mes yeux les décors très "Londonien" et la prestation de Boris Karloff (il incarne le monstre)... Vraiment une belle surprise !
Le film d'horreur le plus important. Des décors effrayants traduisent l'atmosphère cauchemardesque du récit. La figure centrale du récit, incarnée par Boris Karloff, est un monstre créé de toutes pièces par le non moins terrifiant Dr Frankenstein. Le monstre, bien que naturellement violent et intellectuellement retardé, est véritablement doté d'une sensibilité enfantine qui le rend touchant et moins effrayant. spoiler: Il massacre un pauvre infirme, mais qui l'avait torturé ; il noie une enfant, mais pourquoi ne flotterait-elle pas, légère comme les pétales d'une fleur ? On éprouve presque de la compassion lorsque la pauvre bête, traquée par la foule en furie, se réfugie dans un vieux moulin désaffecté. Dans un final terrifiant, la populace met le feu au moulin, réduisant à néant la bête inhumaine, fruit et paradoxalement victime de la folie humaine.
Quand on évoque Frankenstein, on pense immédiatement au physique de Boris Karloff, immortel dans ce grand classique de l'histoire du cinéma horrifique. Mais au-delà de la frayeur, il parvient à nous faire éprouver de la compassion envers cette créature abjecte née du désir fou d'un scientifique se voulant l'égal de Dieu. Un esprit malade dans un corps malade.
Adaptation du célèbre roman de Shelley, "Frankenstein" n'a malgré son âge pas perdu de son pouvoir de fascination, avec des décors sombres que l'oeil de Whale rend impressionants, une pointe d'expressionnisme germanique (maquillages parfois excessifs, accents insistés...), sans oublier la prestation hypnotique de Boris Karloff. Dénonçant la xénophobie mais surtout les dérives de la science qui ne doit pas se mêler à l'ego, cet incoutournable classique prouve que science sans conscience n'est bien que ruine de l'âme.
Dès le début, l'ambiguïté est de mise puisque l'acteur jouant "The Monster" apparait comme suit : "?", pas encore de Boris Karloff en grand sur la toile de tous les cinémas donc, mais que le grand Boris se rassure, après ce film, les succès se suivront... En même temps, quelle excellente prestation - bon, d'accord, marcher lentement et pousser des grognement peut paraitre simple, mais en fait, ça ne l'est pas tant que ça ! -, il est impressionnant ! Le film, lui, est assez rudimentaire, se termine par une battue dans des décors en carton et est ponctué d'une touche humoristique qui démystifie tout, mais ça passe !
James Whale, influencé par l'expressionnisme allemand (les jeux d'ombre et de lumière sont superbes) nous livre un film à l'atmopsphère troublante ! La composition de Boris Karloff, maquillé par Jack Pierce, est restée dans les mémoires, sans oublier les Dwight Frye et Edward Van Sloan, que l'on retrouvera tous les deux dans Dracula, produit la même année ! Un film qui par ses décors (monumentalité et verticalité), ses jeux de lumière, peut être considéré comme un chef d'oeuvre. Ne pas manquez aussi la scène entre le "monstre" et la jeune Maria (joué par Marilyn Harris, disparue en 1999), scène qui fut dénoncé d'ailleurs par l'Eglise.
Un tres grand classique du cinéma horrifique, et un film tres importants, puisqu'il s'agit d'une réflexion des plus intéressante sur la vie et la mort, passant a travers le personnage culte de Frankenstein, monstre en quête d'identité créé a partir de morceaux de cadavres... La vie créée a partir de la mort. Une maniere de traiter le sujet qui ne manquera pas d'influencer, mais "Frankenstein" c'est aussi, bien évidemment, un monstre celebrissime, un symbole du cinéma d'horreur et du cinéma tout court. On a affaire a un film tres intéressant, pas magistral sur la forme (a l'exception du maquillage et du costume de Boris Karloff), c'est même plutôt classique... Mais un film malgré tout a ne pas rater !
A peine neuf mois après le "Dracula" de Tod Browning, Carl Laemmle Jr et la Universal offraient aux spectateurs une autre adaptation d'un grand classique de la littérature fantastique, le génial "Frankenstein" de Mary Shelley. Reprenant les codes du film de Browning, James Whale et son équipe les poussent un peu plus loin, accouchant d'un film plus maîtrisé et plus rythmé. Si la force évocatrice du roman original est forcément atténuée, le film de Whale n'en reste pas moins profondément choquant pour l'époque, fable morale et cruelle capable d'autant de poésie que de violence dans une seule et même séquence, visuellement splendide et donnant naissance à une des créatures les plus fascinantes du septième art, monstre rapiécé aussi terrifiant qu'il peut être émouvant, auquel le comédien Boris Karloff (remplacant un Bela Lugosi peu motivé par le rôle) et le spécialiste des maquillages Jack Peirce donnent vie de la plus belle des façons.
Inspiré du roman de l'Anglaise Mary Shelley, ce film qui connut d'innombrables suites et remakes contribua à ancrer durablement le mythe de Frankenstein dans le monde. Les effets spéciaux, très réussis pour l'époque, et l'extraordinaire prestation de Boris Karloff, dans le rôle du monstre, y sont pour beaucoup, même si la personnalité de la créature a perdu de sa complexité par rapport au roman.