Derniers Avis : 99 francs - Page 21

avec un Jean Dujardin transcendant, Jan Kounen, en adaptant le roman éponyme de Beigbeder, signe un véritable OVNI dans le paysage cinématographie français, pour notre plus grand plaisir

Même si ce film dénonce certaines pratiques publicitaire, le rôle principal étant de Jean Dujardin. Un homme qu'on aime ou qu'on aime pas mais ces rôles sont toujours les mêmes, prétentieux en tout point. Le film commence avec une narration barbante, le milieu est fatiguant et la fin est inintéressante. Le voir une fois nous en apprend mais plus d'une vous aidera à trouver le sommeil.

Un super film ! À la fois drôle, critique, psychédélique, ce film nous offre une vision de la pub tout simplement magique. Les acteurs sont bons, le scénario tient très bien la route et la chute nous parvient petit à petit, le choix des musiques est à signaler car il est assez original mais convient très bien avec le contexte du film.
Je n'ai pas eu l'occasion de lire le livre donc je ne vais pas porter un jugement sur l'adaptation qui en a été faite.
Un très bon film français voir même mon préféré.

je pense que je peux comprendre que lon puisse aimer ce film mais moi j'ai pas reussi a accroché: tout le long je me suis dit "c'est bizarre... c'est gloque..." mais javoue que 'est bien joué mais je suis pas arivé a entrer dans l'univer ( trés spécial) du film

Excellente satire du monde publicitaire et du monde tout court? Bravo aux trio Kounen/Dujardin/Beigbeder. Beaucoup de références à l'art graphique en général. Casting parfait, écriture parfaite. Le film est parfois un peu lent vers 1h mais gros rebondissement à la fin(s)

J'adore... comme je peux concevoir que l'on puisse détester ce film sordide, critique et scabreux. Un magistral Jean Dujardin pour porter une histoire sans queue ni tête... ou plutôt avec queue et avec tête puisque l'on réfléchit bien, une fois le film terminé. A découvrir absolument.

L'univers de Biegbeder est déjà difficilement buvable en livre, alors en film, c'est encore pire. Malgré tout, le fil du livre est bien respecté, et Jean Dujardin est remarquable.

Un très bon film français.Une satire mordante sur l'univers de la pub
Les moments ou Dujardin est drogué et qu'on le suit dans son délire sont sympathiques ; Jocelyn quivrin est parti trop tot malgré son immense talent de comédien

Etant très peu fan de Beigbeder, j'ai regardé ce film avec réticence pour finalement entrer dedans rapidement. J'ai particulièrement aimé la mise en scène épileptique tout comme les nombreuses trouvailles humoristiques. L'histoire se veut trash mais pourtant Jan Kounen maitrise bien les scènes, qui tout en gardant leurs folies liées à l'excentrique personnage joué par un excellent Dujardin, ne virent jamais à l'excès drogué fonsdé partouze géante etc. comme on voit souvent sur les "comédies trash". Bien maîtrisé donc et drôle, c'est une bonne et étonnante comédie.

99 Francs est a voir et revoir, on découvre sans cesse de nouvelles choses, j'ai adoré et adhère parfaitement à la critique qui est faite du monde de la consommation dans lequel on vit.

Rarement un spectateur ne s'est retrouvé aussi complice avec un réalisateur comme c'est le cas dans 99 Francs. À travers une mise en scène experte Jan Kounen livre une claque cinématographique, qui se reflète comme une tâche brillante et unique dans le paysage du Cinéma français, que nous ne sommes pas prêt d'oublier. Son long-métrage n'est autre qu'une plongée en apnée dans l'ébauche de notre société moderne, qui se veut à la fois tragique et drôle, fidèle et cliché, réaliste et illusoire. Cette description satyrique du French Dream et de ce qui en découle tient dans un bijou d'organisation visuelle et sonore, que le montage et la distribution viennent sublimer avec brio.

Avant d'aborder les thèmes inévitables de la publicité et du fonctionnement de la société, il convient de s'attarder en premier lieu sur l'aspect purement filmique de l'oeuvre, qui n'en fera que ressortir ces thèmes avec une puissance décuplée. Tout en ironie, malgré la cacophonie des deux heures de pellicule et l'impression de désordre ambiant, il apparaît que le film est structuré de manière méticuleuse et très schématique. Divisé en séquences fixes, le côté psychédélique contraste avec cette organisation on ne peut plus carré, mais à force de visionnages, on se rend aisément compte de la ligne directrice empruntée par Jan Kounen.

Auréolé d'un sens de l'originalité proche de la perfection, le film s'orchestre comme un ensemble de clips vidéos, qui baignent tous dans une inventivité constante, se détachant les uns par rapport aux autres tout en étant étroitement liés. Les surprises sont donc légion tout au long de l'histoire, conférant à 99 Francs l'aura rare du film qui se redécouvre encore et encore avec toujours la même fraîcheur, tant il fourmille de détails et d'éléments interprétables de diverses manières. Car l'essentiel du long-métrage, grâce à cette ambiance dynamique, édulcorée et emprise d'humour tragique, est celle d'offrir non seulement à chaque visionnage une expérience différente, mais aussi à chaque spectateur. Malgré la singularité qui s'en dégage, chaque personne parvient à la mettre en corrélation avec sa propre expérience de spectateur et de citoyen, pour entretenir une relation particulière vis-à-vis de la forme et du fond présent dans le film.

Le décor se veut plus essentiel que jamais, dans lequel voguent les acteurs, à la fois crédibles tout en dégageant une fausseté évidente. Car l'univers du faux-semblant se retrouve omniprésent. On nous parle de faux à travers la publicité, on se met à ancrer sans cesse les personnages et les spectateurs dans cette impression d'illusions continues. Pour les personnages ce sera à travers leur rapport avec le monde extérieur, comme s'ils étaient coincés entre de faux murs, coincés entre de faux sentiments, coincés dans une fausse vie. Pour nous, ce sera à travers des procédés brutaux, tel que le jeu direct avec le rapport film/spectateur, qui nous donnera aussi l'impression de baigner dans ces illusions incompréhensibles et pourtant si évidentes.

Avec beaucoup d'humour, ce que l'on nous dit, c'est que notre monde n'est qu'un assemblage de faux, et que nous le sommes encore plus. Un message qui se veut d'un pessimisme et d'un mépris sans précédent et qui pourtant arrive à nous afficher un sourire pendant toute la durée du visionnage. Est-ce là contradictoire ? Oui. Mais le film en lui-même est contradictoire, il le sait, et il en joue. La preuve, notre place, nous la payons, nos pubs avant le film, nous les avons vu, notre yaourt après le film, nous l'achèterons.

C'est donc au coeur d'un portrait détaillé de la conscience sociale que nous nous retrouvons, perdus et à la fois pleinement retrouvés, entre des images d'un dynamisme et d'une puissance inégalée, ainsi que des acteurs aux intentions plus que louables, celle de nous transmettre leur même malêtre, qui n'est pas difficile à aller chercher, tant nous en sommes proches tous les jours. Outre le fait de se révéler comme une comédie réussie et unique, le film s'appuie sur une profondeur certaine qui ne devrait pas laisser indifférent et qui doit beaucoup de mérite à Jan Kounen.

Plus que d'être vu, ce film se doit d'être vécu, tant il apporte ce que peu d'autres films sont capables d'apporter. Je vous conseille donc de vous ruer dessus, et vite, car tout est provisoire, la vie, l'amour, moi, vous, surtout vous.

Je ne m'en lasse jamais , chaque visionnage me fait decouvrir de nouvelles choses c'est vraiment une pure bombe a voir et a revoir

99F est sûrement le meilleur film de Jean Dujardin où il y incarne un publicitaire dominant le monde. C'est surtout un des rares films critiquant aussi profondément le presse alors qu'il se rajoute à la liste innombrables de ceux critiquant la société de consommation et le capitalisme. JD interprète donc un homme déçu par la vie dont il attendait plus: une vie d'artiste nourri par une famille. Il se révèle être un raté à la botte des grandes marques et couchant avec des filles différentes à chaque fois, se drogant et faisant la fête tous les jours. L'idée est bien original, le scénario incisif et l'esthétique est carrément bien géré, surtout en ce qui concerne les scènes psychédéliques. Le film offre aussi une fin heureuse alternative (en passant, ils donnent un coup de pied aux films grands publics et commerciaux qui créent des fins en fonction du public) qui se retouve vite balay par la dure réalité: un film plutot dépressif sur une société où le bonheur n'existe pas.

Excellente satire de notre société, orchestrée et interprétée à merveille de la toute première séquence à la fin, rythmée sur musique bien dosée, - pas d'ennui ici, à voir absolument -

Partagée... En tout cas ce film ne laisse pas indifférent! je ne m'attendais pas à un film aussi triste. C'est aussi lassant de voir le personnage principal toujours la coke au nez ou le vomi à la bouche.
En même temps, ce rejet permanent (fuite, suicide et plus matériellement vomi) nous fait bien ressentir ce dégout profond d'un monde fabriqué, fait de désirs fabriqués. Et dégoût de lui-même du personnage qui est dans le système.
Et la mise en lumière du produit à vendre opposée à l'indifférence pour les êtres humains, est gerbant également. En même temps impossibilité d'aller contre tout ça, voire une complaisance à tirer les ficelles, à être cynique et déchéant, d'où désespoir.
J'ai aussi adoré le jeu de Dujardin en "créateur" arrogant, mariole, et lucide. J'avais l'impression de voir la démarche de Beigbeder par moments. Je n'ai pas lu son livre mais le film me fait penser qu'il a eu du courage de l'écrire, et surtout je vois quelqu'un qui a des valeurs.