Derniers Avis : L'Homme de sa vie - Page 4

Très belle mise en scène prouvant que Zabou Breitman évolue dans la cour des grands. Le film est ponctué de flash-back qui au fur et à mesure éclairent les sentiments et les doutes des personnages, ou par des plans différents sur une même scène qui nous permet de voir un événement selon le point de vue des différents personnages. A ça s’ajoutent quelques jolies scènes pleines d’émotion comme la chanson au bord de la rivière. Mais l’histoire ne prend pas ; Charles Berling et Bernard Campan se lancent un peu trop souvent dans des débats pseudo-philosophiques sur l’amour et le sexe. Moins de grands discours et l’expression des sentiments de façon plus implicite auraient peut-être mieux fonctionné. Et c’est justement la façon dont les personnages mettent leur sentiment à nu qui m’a mis mal à l’aise. D’ailleurs, on a parfois affaire à des scènes assez crues qui troublent plus qu’elles n’éclairent les relations entre les personnages ou montent la violence de leurs sentiments.
Pour les comédiens, mention spéciale à Charles Berling, qui avec son aisance et ses convictions bien assurées, a la carrure et le charme du personnage amené à troubler l'autre. A ses côtés, Léa Drucker est extrêmement émouvante dans le rôle de la femme qui progressivement comprend ce qui se joue sous ses yeux. Dans une des dernières scènes où toute sa douleur explose, elle scotche.

Un film magnifique, doté d'une interprétation remarquable, une photo merveilleuse, qui ne tombe jamais dans la caricature, tout en confinant parfois à la poésie pure. Zabou Breitman confirme qu'elle est une grande réalisatrice au goût sûr et à l'âme à fleur d'écran. Merci...

Film d'une grand sobriété sur un sujet toujours aussi tabou que l'homosexualité.Le fait que ce soit une femme derriere la camera apporte une touche de delicatesse .L'histoire s'enlise quelque peu durant la derniere 1/2 heure mais la cineaste fait preuve d'une grande maitrise autant dans le soin apporté a l'esthetisme generale (chronologie decalé ,angles ,decadrages ,,floues ,ambiances sonores) que dans sa direction d'acteurs qui sont pour beaucoup dans les qualités de cette oeuvre poetique .Si Campan confirme ses talents dramatiques au coté d'un Berling charmeur et tres a l'aise dans le role du "PD" ,la vraie revelation du film vient certainement de la douce Lea Drucker incarnant l'epouse "deboussollé" par les evenements : elle temoigne a la fois d'une grande sensualité et d'une extreme fragilité : magnifique role.La BO a base de tango colle parfaitement aux images stylées (trop peut etre ??) et conforte cette atmosphere grave et legere a la fois.

Tout en suggestion plustôt qu'en démonstration dans ce petit film sans prise de tête voulant analyser la confusion des genres lorsque l'homme se cherche sexuellement. Bernard campan est très touchant et son trouble nous envahit.

Mitigé sur ce film : les acteurs sont bons, touchant un réel sentiment mélant ambiguité et désorientation d'une très belle manière...les images de ce film sont très belles dans un paysage qui marque mais le film est un peu trop suggestif, sans réel avancé ou alors très faible et traine en longeur jusqu'à lassé.

Succession de clichés - le seul rebelle est homo...,etc. - ( et de plus ) surpayés.

Oscillant entre poésie et scénes crues, ce film ne m'a pas interessé, tant la mise en scéne, parsemé de flashback, est laborieuse, et nous fait perdre toute notions chronologiques.
Les acteurs pourtant plein de sincérités, ne parviennent pas à évoluer, et donnent l'impression de tourner en rond à l'aide de grands débats philosophiques, dans un scénario sans réel intêret.

Le suspense monte de minutes après minutes pour nous transporter vers une histoire hors des normalités, puisqu'il s'agit de la narration d'une forte passion amoureuse avec deux hommes. La mise en scène décorative plait, le décor somptueux. Campan et berling tres crédibles, nous font croire a cette histoire pourtant invraisemblable, et peut etre nous poser la question "pourquoi pas nous", a voir absolument.

Un film d'une rare beauté, tant sur le plan de l'histoire, celui de l'écriture ainsi que la forme que prend celle-ci, extrêmement graphique... La photo est du même niveau... Sublime.. Magnifiquement interprété, tout en pudeur, en douceur, en finesse. Une réflexion sur la vie, le sens qu'on lui donne, l'amour et la place qu'on lui donne, au sein du couple ou non. la liberté... Un film beau, intelligent, qui flirte avec la pureté...

"L'homme de sa vie" n'est pas un film, c'est un tableau. C'est une impression de Monet. C'est "Antibes". L'histoire ne porte pas le film, c'est le film qui porte l'histoire. Zabou Breitman est un démiurge, un peintre. Elle ne dit pas, elle suggère, elle pose les couleurs. Le synopsis ? Sans importance ! Seules les images misent les unes à la suite des autres comptent ! Laissons-nous porter !

C'est une oeuvre qui entre à l'intérieur, qui se ressent, qui se sent, qui se vit. C'est une vague de peinture à l'huile...

Que dire si ce n'est que j'ai réellement du mal à comprendre les très mauvaises critiques qu'il peut avoir. Je m'étais faite une idée erronée de ce film, j'étais sûre de ne pas aimer, j'aime les films qui s'éloignent justement de la réalité alors que celui-ci nous frôle de très près.
C'est un film magnifique, certes on ne le regardera pas tous les jours, mais ca fait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi émouvant. Le sujet est abordé tout en douceur et en tendresse: Une rencontre d'âme à âme simplement...
Je suis dingue de Bernard Campan.. Quand je repenses aux inconnus.. Mon dieu quel beau parcours il a fait! Allez Allez on en veut encore!!

A part les performances des 3 tetes d'affiche,rien de bien interressant.

Ce film ne sert pas à grand chose!
Je n'ai pas aimé!

Très déçu par ce film au cinéma, je lui ai donné une deuxième chance télé. Ca passe un peu mieux mais sur le fond, le sentiment reste le même. On ne croit pas à l'histoire. Un film qui a bien mieux plu au public hétéro qu'homo. Ecrit et réalisé par une femme, c'est peut être l'explication. Reste deux choses : la belle mise en scène de Zabou Breitman, fluide, légère, qui nous offre des images d'une grande beauté; et l'interprétation formidable de Léa Drucker qui trouve là son plus beau rôle, une grande performance tout en retrait, distance et émotion. Au final un film un peu bancal avec un scénario peu crédible, mais qui offre tout de même quelques moments de grâce et de poésie magnifiques.

Un scénario assez plat, sans aucune originalité... Des prestations de Campan et de Berling pas mal du tout, mais en s'ennui presque... A éviter tout de même...