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    Le Grand Silence
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    138 critiques spectateurs

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    jimmyc
    jimmyc

    138 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Sergio Corbucci signe ici un film original par son absence de concession certaine et offre un spectacle grandiose ... L'oeuvre fut tournée dans les Montagnes Rocheuses de l’Ouest des Etats-Unis, en hiver. L’omniprésence de la neige épaisse permet de très beaux plans, notamment lors des déplacements à cheval, ces derniers, éprouvent beaucoup de difficultés pour avancer dans plusieurs centimètres de neige. Cette neige permet des contrastes forts,entre le blanc et le rouge sang .. Le Grand Silence ne fait aucune concession dans le tableau que il dresse de l’Ouest Américain à une époque où les chasseurs de primes commettent de véritables massacres pour traquer de prétendus hors-la-loi, en réalité des miséreux bannis de la société par des notables peu scrupuleux. Si le metteur en scène ne possède la force de frappe de Sergio Leone il parvient toutefois à sublimer les images et ses protagonistes .. Jean-Louis Trintignant impérial ,interprète "Silence"avec une présence absolue ......Klaus Kinski, offre une belle performance dans le rôle du mauvais garçon peu recommandable ....Le plan final est absolument édifiant et contribue à sa réputation de "classique" ....L'immense Ennio Morricone signe la bande originale et apporte à l 'oeuvre un immense souffle symphonique ....Un western rare ....
    loulou451
    loulou451

    106 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Un sous western spaghetti signé Sergio Corbucci. On est bien loin ici des chefs-d’œuvre de Sergio Leone. Dialogues d'une pauvreté déconcertante (dieu merci, Trintignant a la voix coupée, que lui aurait-on fait dire sinon ?), scénario entendu, mise en scène catastrophique, ce "Grand Silence" gèle dès les premiers instants dans le grand froid... des Alpes italiennes ! A oublier très vite.
    Yetcha
    Yetcha

    746 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Dans la lignée des westerns spaghetti, nous avons ici un moins connu, moins grandiloquent, moins marquant, moins bon concernant la réalisation, la bande son ou la photographie MAIS.... Il a une âme, une vraie force qui est présente, un Klaus qui irradie. Bref, un excellent film bien que moins connu.
    willycopresto
    willycopresto

    117 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Cinéphile ou pas, il faut avoir vu ce film. Un western spaghetti, certes, mais qu'il fallait oser, et qu'il faut avoir vu ne fut-ce que pour le jeu admirable de Jean-Louis Trintignant (qui ne dit rien tout le long du film, et pour cause) et de Klaus Kinsky, dans un jeu aussi froid que tout l'environnement neigeux de ce film.
    Mais pas une blanche neige puisqu'elle est souvent souillée par le sang des despérados et autres chasseurs de primes.
    Ce film n'a absolument pas vieilli, et génère en nous, spectateurs impuissants, un malaise constant.
    Qui ne se dissipera pas avec une fin injuste. Mais, la vie n'est-elle pas injuste ?
    Sergio Corbucci a signé un grand film que soutient un son bien connu : celui de la musique et des bruitages de Ennio Morricone.
    Willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 avril 2014
    Chef d'oeuvre, c'est mon film préferé, je le considère comme un des plus grands westerns "spaghetti", de plus la musique de Ennio Morricone est exceptionnelle !
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Le grand silence, et son héros Silence, l'homme sans voix. On est bien dans la lignée de Sergio Leone, et l'ombre de l'homme sans nom plâne sur Jean-Louis Trintignant, très bon, et rappelant parfois Clint Eastwood. On trouve d'ailleurs beaucoup de bons acteurs ici, habités par leurs personnages, et nous offrant de beaux duels, de belles rencontres de cinéma. Les scènes entre le shérif et Tigrero (excellent Kinski) sont peut être les meilleures à ce titre, dans les joutes verbales comme physiques, et dans le conflit qui se joue en arrière-plan : la tension entre la loi et la violence. Corbucci renouvelle les figures du hors-la-loi et du chasseur de primes, et fait apparaitre le paradoxe d'un personage détestable agissant pourtant en toute légalité. Cet univers est donc très sombre, limite nihiliste, et il faut reconnaitre que le réalisateur va jusqu'au bout de ses idées.. J'ai cependant un petit gout de trop peu, d'une dernière partie peut être expéditive, quand on est habitué aux Leone qui font généralement durer le plaisir très longtemps. Le grand silence reste surtout un film déroutant dans son rapport aux codes du genre, et qui nous interroge lorsqu'il se termine. Un western qui assure le spectacle tout en nous obligeant à nous questionner sur notre rapport à ce genre, et à ses figures, voilà qui suffit largement pour convaincre tout amateur d'y jeter un oeil!
    Dynastar21
    Dynastar21

    24 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2014
    Quelle belle surprise ! Et quel film grandiose ! On est ici devant un western-spaghetti signé par Sergio Corbucci, réalisateur un peu touche à tout. L'histoire est la suivante : des chasseurs de primes traquent et tuent de pauvres paysans montagnards obligés de voler car affamés avant une amnistie prochaine du gouverneur de l'état. C'est là qu'intervient "Silence" joué par un excellent Jean-Louis Trintignant (au jeu d'acteur minimaliste mais qui tranche avec celui de Kinski), cow-boy solitaire et muet à qui l'on vient demander de l'aide pour venger un homme abbatu par le terrible Tigrero, victime de la chasse à l'homme. Klaus Kinski que je découvre comme acteur livre ici une interprétation glaciale et amère de son terrible personnage.
    Même si à première vue, le scénario est assez classique pour un western, il possède déjà une grande différence relative au cadre du film, celui-ci se déroulant dans la neige ; totalement à l'opposé du désert de l'ouest américain habituel. Ce paysage enneigé et glacial influe nettement sur l'atmosphère du film qui se rapproche parfois d'un thriller et d'où se dégage une réelle tension.
    Ensuite, la femme qui demande à "Silence" de venger son mari est afro-américaine, ce qui n'est pas commun ! Cette même dame qu'on voit peu mais qui joue un rôle central dans l'histoire d'amour naissante avec "Silence".
    De plus, notre héros muet utilise un pistolet "Mauser" qui n'a rien à voir avec le traditionnel revoler des cow-boys.
    Enfin, Les deux héros n'ont bien sûr rien d'héroïque et leurs actions nous le rappellent à chaque instant du film. Néanmoins le duel entre les deux est captivant et se termine d'une manière vraiment inattendue, voir idiote (deux fins existent, l'une noire et l'autre à l'opposé de manière à ce qu'elle en devienne ridicule, les producteurs l'ayant imposé à Corbucci).
    Dans cette terrible contrée, plus rien n'a de valeur, on tue pour de l'argent des gens affamés, le banquier fait assassiner le mari d'une femme pour s'approprier celle-ci, les chasseurs de primes conservent les cadavres dans la neige, le gouverneur quant à lui veut garder ses électeurs et se fichent du carnage qui se joue : la femme et l'homme sont rabaissés au statut animal.
    Ce western est clairement désabusé à l'image du western spaghetti et flirte parfois même avec le western crépusculaire de Peckinpah. On ne peut rester de marbre devant toute cette violence caractérisée par le sang de couleur rouge sur la neige de couleur blanche du décor enneigé et même le chérif ne pourra rien y faire et finira happé par la glace à cause de Tigrero. La musique d'Ennio Morricone assez discrète accentue le suspens et participe à créer cette atmosphère de méfiance, de tension et désenchantement. La grande réussite de Corbucci est de nous faire croire que Silence est un homme bon et fort alors qu'en fait, ce n'en rien : c'est un franc tireur qui provoque ses adversaires pour les tuer par la suite après qu'ils aient dégainés, en invoquant la légitime défense pour se justifier.
    Si vous aimez le cinéma et les westerns, ce western-spaghetti là restera certainement ancré dans votre mémoire. Bref, un grand monument du septième art.
    Marceau G.
    Marceau G.

    360 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Voilà un bon Western... Même si il reste inférieur à tous ceux de Sergio Leone, "Le Grand Silence" est de qualité. Accompagné d'une très belle musique du "Maestro", Ennio Morricone... Ainsi que de très bonnes prestations d'acteurs, élèvent ce film au rang de classique du "Western Spaghetti". Klaus Kinski est sensationnel en chasseur de prime sans la moindre pitié et Jean-Louis Trintignant également en vengeur muet. Il n'y a pas vraiment de héros dans ce film ; tous, sont des ordures, et le spectateur ne s'identifie pas vraiment au "muet" mais au "Shérif". Malgré une fin beaucoup trop nihiliste, on apprécie particulièrement ce Western "pas comme les autres"... Je vous invite également, si vous en avez la possibilité, de regarder la fin alternative du film qui vous fera (sans doutes) rigoler...
    Deye Deye
    Deye Deye

    2 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Le grand silence est un film spaghetti original et très intéressant à plusieurs niveaux. Déjà le choix du climat au sens propre (le grand froid et beaucoup de neige) qui accentue la dureté de l'ambiance du film, Visuellement le film est surprenant, car bien qu'il soit en couleur il donne l'impression d'être en noir et blanc. Le personnage de Silence, un tueur à gages muet avec une arme assez original est très intéressant. La dureté du scénario, des chasseurs de primes tuent des gens considérés comme hors la loi, car ils volent pour se nourrir. Disproportion entre les faits et la sentence. Les chasseurs de primes menés par l'excellent et ignoble Klaus Kinski dans son rôle profitent de la situation pour s'enrichir. Un film noir, dur, exposant le profit des hommes et leur immoralité face à l'appât du gain. Un film pessimiste et noir très beau. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 décembre 2014
    Après Django, Navajo Joe, Les Cruels ou Le mercenaire, l'immense metteur en scène Italien Sergio Corbucci ne comptait pas s'arrêter là et une fois de plus, il nous épate et une fois de plus par le biais d'un western spaghetti. Un western nommé "Le Grand Silence", mais cette fois contrairement aux autres fois, monsieur Corbucci nous signe SON chef-d'oeuvre. Un chef-d'oeuvre sombre, violent et pessimiste à souhait. Un western spaghetti laissant encore dans nos bouches le gout amer de la mort et celui de la violence humaine, et dans nos tête l'ardant souvenir d'une fin des plus lâche qui faillit bien bous faire tomber dans une dépression des plus intenses. La neige (représentant la mort), le paysage grisé, le contraste du noir, du blanc(neige), du rouge (sang), du gris, le (S)ilence pesant et la musique lente du maestro Morricone constituent l'ambiance si sombre et si pessimiste de cette petite merveille signé Corbucci. Une petite merveille du western italien qui contrairement à beaucoup d'autres films de ce se genre, se démarque de Leone et ne créé pas un énième "remake" de la trilogie du dollar, un western italien où Trintignant prouve qu'il n'à pas besoin de prendre la parole pour donner un preuve de son talent et où klaus kinski nous montre une fois de plus qu'il excel dans les rôles de méchant. Regardez donc ce bijoux cinématographique au plus vite sans dire un seule mot car n'oubliez pas "le silence est d'or".
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2013
    Autre chef-d'oeuvre de Sergio Corbucci, "Le grand silence", réalisé en 1968, est un western spaghetti plutôt atypique, qui sort des sentiers battus. Déjà, tout ou presque se passe dans les montagnes enneigées et puis, c'est d'une noirceur et d'un pessimisme extrêmes. Rarement un western n'a été aussi sombre, violent et sans concession jusqu'à cette fin... Je n'en dis pas plus. Sinon, les décors sont sublimes, la musique de Morricone toujours aussi géniale, la mise en scène est parfaite et les acteurs formidables (Jean-Louis Trintignant face au sinistre et mythique Klaus Kinski). Superbe.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Un western « spaghetti » qui ne paie pas de mine et bien emmené par Klaus Kinski (le fameux « Bossu » de « Et pour quelques dollars... ») et.... Jean-Louis Trintignant. Réalisé par Corbucci (le papa de « Django »), on y retrouve une certaine violence et quelques originalités qui permettent de le démarquer de la longue liste de westerns transalpins. Ici, les paysages sont enneigés, le héros est totalement mué, les chasseurs de primes sont de grosses pourritures, le Mauser remplace le Colt et la fin est très... inattendue. On retrouve quand même l'influence de Leone : musique d'Ennio Morricone, flashbacks, vengeance, présence du duo Brega/Pistilli. Un western atypique, à voir si on est friand du genre.
    this is my movies
    this is my movies

    620 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Considéré par les spécialistes comme un des plus beaux fleurons du western spaghetti, à égalité avec les chefs d'oeuvre de S. Leone, ce film se démarque d'un point de vue visuel tout d'abord en situant son actions dans des montagnes enneigées et en renversant d'autres codes (le méchant est un chasseur de primes, les hors-la-loi sont d'honnêtes gens acculés par un banquier cupide, le héros ne parle pas du tout...). Son casting est un autre point fort avec ce fou de K. Kinski, forcément génial, et J-L Trintignant qui habite le cadre de manière exceptionnelle. D'une violence graphique assez inouïe pour l'époque, avec quelques scènes très fortes et un rythme assez lent, une ambiance travaillée et très prenante bref, du très très bon cinoche de genre, à la fin mémorable et au propos on ne peut plus révolutionnaire. A noter que la BD "Durango" s'est largement inspirée du film, notamment le 1er volume de la série. D'autres critiques sur
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Western atypique, il est le seul du genre tourné dans la carrière cinématographique de Jean-Louis Trintignant mais aussi le meilleur western de Sergio Corbucci. A contrario, Klaus Kinski est un habitué de cette catégorie. Autant Trintignant attire la sympathie dans son rôle de justicier muet, autant Kinski attise la haine dans l'incarnation du chasseur de prime violent et impitoyable. Trintignant joue à merveille le personnage taciturne qu'un chasseur de prime a réduit autrefois au grand silence alors qu'il était témoin du meurtre de ses parents. Corbucci reste fidèle aux poncifs du spaghetti, bandits crasseux, gros plans sur les visages, cadavres à la chaîne. On retrouve également un autre abonné du genre, Frank Wolff dans le rôle du shérif incorruptible, le McBaine de "Il était une fois dans l'Ouest". Au final, le réalisateur nous adresse une histoire intéressante sur un scénario singulier et nous offre ainsi l'un des meilleurs westerns parmi toute la nuée de nanars du spaghetti. Le tout est servi par une très belle composition musicale qui rythme absolument bien les moments critiques du film.
    Redzing
    Redzing

    924 abonnés 4 298 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Après un "Django" déjà particulier de par sa grande violence et ses décors poisseux, Corbucci revient au western spaghetti, nous livre un film encore plus original. "Il Grande Silenzio" renverse en effet tous les codes du genre, et se veut pessimiste à souhait. Les chasseurs de primes sont ici d'infâmes crapules, qui respectent la loi en exterminant de pauvres bucherons affamés devenus bandits. Face à eux, le héros est un tueur à gage muet implacable, interprété tout en nuance par Jean-Louis Trintignant. Et bien loin de l'archétype du méchant à l'ego démesuré ou aux sales manières, Klaus Kinski incarne ici un chasseur de prime cruel et avide, mais agissant avec un grand sang froid et s'appuyant avec sadisme à rester dans la légalité. Pour symboliser cette ambiance surréaliste et cette mort omniprésente, Corbucci a choisi un décors hivernal du plus bel effet. Ainsi, si la réalisation est correcte (notons tout de même un final étonnant !), et que la BO de Morricone reste discrète, la photographie est indéniablement l'un des points forts du film, à la fois belle et cruelle. De plus, le film aborde le thème du rapport entre éthique et justice : quand la morale et la loi s'opposent, de quel côté se tourner ? A (re)découvrir.
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