Mon compte
    Le Grand Silence
    Note moyenne
    4,0
    907 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Grand Silence ?

    138 critiques spectateurs

    5
    25 critiques
    4
    62 critiques
    3
    29 critiques
    2
    13 critiques
    1
    6 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    jbsalineres
    jbsalineres

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2012
    J'ai regardé hier ce film à la télé et je me suis ennuyais espérant un peu mieux. Il n'a rien à voir avec un Léone, c'est mauvais, outrageusement pessimiste, Trintignant aussi transparent que muet. L'appréciation "médiocre" de mon programme TV était donc largement justifiée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 août 2012
    "Le Grand Silence" est un bon film. Les paysages enneigé que nous montre Sergio Corbucci sont grandioses, ils nous plonge au fin fond de l'Utah, en rude période hivernale. Bon, au niveau de l'histoire, rien de très extraordinaire, sur fond de vengeance avec un chasseur de prime muet (très bien joué par Jean-Louis Trintignant) se retrouve confronté à un autre chasseur de prime, qui lui, à la langue bien pendu (aussi très bien joué par Klaus Kinski). À noter aussi que j'ai beaucoup apprécié Frank Wolff dans le rôle du shérif. Cependant, là où le film sort des sentier battus, c'est sur la fin, qui m'a beaucoup surpris. Je l'ai trouvé d'une grande tristesse, mais réussi. Aussi, ici il n'est pas question d'indiens qui attaque des cow-boy, mais des hors la loi et des chasseurs de prime dans une petit ville si banale... La musique d'Ennio Morricone est plutôt belle.

    Bref, un bon western, qui manque peut être de rythme, mais que j'ai trouvé très réussi. Je conseil.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 août 2012
    La moyenne car c'est quand même bien nul, un peu l'impression de voir une série B.
    Après, le "méchant" est très bon à l'inverse de notre muet qui fait de la peine (tout comme les costumes).
    Seule la fin relève incroyablement le film, sacré fin vraiment !!!
    Akamaru
    Akamaru

    2 804 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2012
    Un western spaghetti de haute tenée,qui reste mémorable pour son inversion des codes du genre.En effet,l'action prend place dans un décor enneigé et glaçé.La femme en détresse est une afro-américaine.Le chasseur de primes se déplaçe en bande,au lieu d'être seul,n'est pas un justicier,et il use de manières courtoises.Quant au mercenaire,il se prénomme Silencio en hommage au Clint Eastwood de "Pour une poignée de dollars".Sergio Corbucci digère donc toutes ces influences,et nous offre un duel impitoyable entre un Jean-Louis Trintignant mutique et quasi-christique,et un Klaus Kinski au regard perçant et à la cruauté sans limites.Avec la musique d'Ennio Morricone(plus effacée qu'à l'accoutumée)et la surabondance de gros plans sur les visages,il n'y a aucun doute sur l'imitation du style de Sergio Leone,avec moins de virtuosité certes,mais autant de tension latente.De plus,la fin est particulièrement pessimiste,nous laissant désemparés,et achevant de faire du film un western atypique.Il y aussi une certaine réflexion sur le sens de la loi,puisque ce que fait ici l'ignoble Tigrero,c'est légal,alors même qu'il abat de pauvres paysans sans le sou.Bref,à voir avec plaisir.
    SpecOmega
    SpecOmega

    6 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2012
    Un western spaghetti ultra-violent, avec des personnages assez incroyables et pour le moins marqués, qui se passe dans la neige... Voilà, rien que ça, ça change et ça vaut le détour. Trintignant n'a pas un rôle à la fois facile et difficile, puisqu'il joue un muet (c'est facile pour apprendre son texte) et doit passer son jeu par le visage et le regard. En face, Kinski est toujours aussi exalté, on voit la flamme dans ses yeux. A avoir vu !
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2012
    Un western spaghetti plutôt classique dans son histoire de vengeance mais transcendé par sa noirceur inattendue et sans concession. « Le Grand Silence » du titre, c'est à la fois le surnom de se vengeur mystérieux et muet s'en prenant aux chasseurs de prime, et le grand silence qui suit le passage de celui-ci, laissant généralement des morts dans son sillage. La logique de l'homme sans nom d'Eastwood est poussée ici à son extrême puisque le personnage n'est pas seulement silencieux mais muet. La prestation de Jean-Louis Trintignant (inattendu dans se genre de film) n'est d'ailleurs pas sans rappeler Eastwood. Klaus Kinski, plus attendu et à première vue logique dans un western, est parfait en chasseur de prime sans scrupules. L'affrontement entre eux a lieu dans de superbes paysages enneigés loin des plaines désertiques habituelles, le blanc envahissant l'image étant un contrepoint parfait à la noirceur du film. Aidé par une superbe musique d'Ennio Morricone mais desservi par la réalisation pas toujours très maîtrisée de Sergio Corbucci, "Le Grand Silence" présente pourtant de grands moments, notamment son splendide duel final, symbole parfait d'un film pessimiste mettant en scène un monde cruel ou le mal gagne à la fin.
    J-Daniels
    J-Daniels

    12 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2012
    Un western très éloigné des codes habituels du genre , les déserts du Texas ou du Nouveau Mexique laissent ici la place aux paysayges enneigés de l'Utah , dans lesquels la violence est omniprésente et bien rendue à l'écran avec des victimes qui ne se contentent pas de tomber au loin suite à un coup de feu mais que l'on voit saigner et mourir de près , plus violent mais aussi plus sombre , car ici la loi du plus fort est la seule qui compte et le shériff impuissant en est réduit à se faire voler son cheval par des mésireux , au milieu de tout cela reigne un chasseur de prime cupide et cynique , magistralement interprété par Klaus Kinski qui éclipse Jean Louis Trintignant dans son rôle de cow boy muet redresseur de tort , au final le seul reproche que l'on puisse faire à ce film , c'est que le héros n'est pas à la hauteur du méchant .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 mai 2012
    Un film très moyen, Corbucci nous ressert le héros peu loquace façon Clint eastwood, mais ici c'est le paroxysme, le héros est muet... Le film se déroule en hiver sous la neige dans l'Utah, très loin de l'image des western habituels. Un des plus mauvais western que j'ai vu pour l'instant, et dieu sait que j'en ai vu...
    halou
    halou

    101 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Western atypique et soigné notamment grâce à la musique de Morricone, discrète mais subtile, mais aussi des acteurs excellents. Atypique par son scénario et le sujet traité loin des standards des westerns de l'époque.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    667 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2012
    Grâce à la qualité de la mise en scène de Sergio Corbucci, à une magnifique photographie qui rend bien honneur aux superbes paysages enneigés et à la solide performance du casting, je prends toujours autant de plaisir à visionner ce grand western crépusculaire. Klaus Kinski excelle dans le rôle d'un ignoble chasseur de prime et Jean-Louis Trintignant est parfait dans celui d'un étrange pistolero muet. Notons également la présence d'une mélancolique BO d'Ennio Morricone qui apporte un charme supplémentaire à cette oeuvre qui mérite de figurer parmi les plus belles réussites du western spaghetti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2012
    Au fil des ans, le western spaghetti est devenu, non sans l'influence de cinéastes/cinéphiles tels que Tarantino qui ont pour habitude de sortir des oubliettes des films d'exploitation des années 60, 70 et 80 en les qualifiant à peu près tous de chef-d’œuvre absolu, un courant cinématographique extrêmement surfait. Il suffit de parcourir quelques fiches de films sur IMDB pour constater que les westerns majeurs de Mann, Boetticher, Wellman et parfois même Ford, Hawks ou Walsh sont moins bien lotis au niveau du classement qu'un certain nombre de « spaghettis » réalisés par Leone, Corbucci, Sollima ou encore Petroni. Les arguments des reviewers face à des notations aussi élevées donnent trop souvent dans le dithyrambe infondé qui caractérise le cinéphile lambda d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas de remettre en question le « bon goût » des amateurs de western italien, car une telle chose n'existe pas, mais plutôt de prendre un certain recul et tenter une approche plus objective par rapport à l'appréciation de ces films. Si le culte rattaché à des œuvres géniales comme Il était une fois dans l'Ouest et Le Bon, la Brute et le Truand n'a pas lieu d'être contesté, on ne peut que reprocher au 90% des autres westerns spaghettis la bêtise des intrigues, la balourdise de la mise en scène, la médiocrité des acteurs (voyez Tomas Milian faire le bouffon d'un film à l'autre et vous comprendrez votre douleur), les dialogues abrutissants et les maladresses techniques en pagaille. Alors oui, il est fort probable que l'Ouest dépeint dans ces démarquages transalpins colle davantage, par son aspect souvent poisseux et décadent, à la réalité en comparaison des nobles épopées hollywoodiennes qui les ont précédés, et après ? Il y a certainement pléthore d'ouvrages et de documentaires très intéressants pour qui souhaite connaître l'Ouest sous sa vraie nature. Tenons-nous en ici au cinéma, et plus particulièrement au western: revisionnez des monuments du genre comme Rio Bravo, La Chevauchée Fantastique, La Prisonnière du Désert, Coups de Feu dans la Sierra, La Rivière Rouge, La Poursuite Infernale, La Vallée de la Peur, L'Appât, La Chevauchée de la Vengeance, Au-Delà du Missouri et une trentaine d'autres bandes réalisées durant l'âge d'or de Hollywood, parfois avec des budgets moindres (les films de Tourneur, Ulmer, Joseph H. Lewis) mais un talent tout aussi évident; confrontez une seule seconde la richesse, la subtilité, la plénitude de ces œuvres à pratiquement n'importe quel spaghetti où tout est gros comme une montagne, simplet, bouffon et approximatif... A-t-on besoin d'en dire plus ? Fermons cette (grande) parenthèse pour en venir au Grand Silence. C'est avec le plus grand bonheur que l'on place ce fascinant voyage au bout de l'enfer dans les vallées hivernales de l'Utah (savamment simulées par des décors en réalité alpins) parmi les cadors du western italien. Trintignant y est contre toute attente magistral dans un rôle de justicier muet, tandis que Klaus Kinski vous donne l'envie de prendre une douche après la séance, tant son personnage de Tigrero représente tout ce qu'il y a de plus vil, sournois et cruel dans l'humanité. La mise en scène de Corbucci regorge d'éclats baroques et hallucinés que renforce une bande-son très efficace d'Enio Morricone. Plus discutable est la photographie assez fruste de Silvano Ippoliti, où les nombreux plans filmés caméra à l'épaule, les zooms et la mauvaise lumière peuvent donner une impression de bâclage mais contribuent paradoxalement (et peut-être involontairement) à distiller une ambiance malsaine, inconfortable et « dans l'urgence » qui n'a pas vraiment eu d'égal dans la production de westerns spaghetti. Entrecoupé de séquences plus légères avec le personnage de shérif pantouflard joué par Frank Wolff – tentative plus ou moins heureuse de désamorcer la tension à mi-parcours –, le film accumule pour l'essentiel les scènes de violence avec une absence totale de concessions et une approche spectaculaire qui touche parfois au gore (Cut Throats Nine, western ibérique réalisé en 1972 qui se déroule lui aussi dans des décors enneigés, atteindra le point limite en la matière). Le Grand Silence caresse également le spectateur à rebrousse-poil par son pessimisme catégorique spoiler: qui se manifeste plus particulièrement dans un final où les méchants triomphent glorieusement des bons
    . Probablement le seul western spaghetti qui mérite d'entrer dans la postérité avec les œuvres de Leone.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    233 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2011
    Très bon western de Corbucci, à l'atmosphère sombre et glaciale, comme les températures de l'Utah. La réalisation est plus soignée que d'autres films du même réalisateur, malgré quelques maladresses. N'est pas Sergio Leone qui veut, mais on s'en approche quand même. Trintignant livre une prestation superbe et sobre, Klaus Kinski est merveilleux dans son rôle de méchant. Peu de dialogues, comme les codes du western spaghetti l'imposent, mais des scènes superbes, prenant le temps d'imposer un rythme opressant, en témoignent les dix dernières minutes de toute beauté. Un film à voir pour tout amateur du genre.
    _Royal_
    _Royal_

    109 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2011
    Mince alors ! Un western qui prend des airs de James Bond, avec son décor de neige en farine périmée, ses musiques top-l'intrigue à la trompette et ses grand méchants trop blonds, même pour être des suédois. Sean a vraiment raté quelque chose de grand en refusant ce rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juin 2013
    Depuis le temps qu'il fallait que je le vois, me voici quelque peu mitigé...D'emblée il est clair que le film se distingue de ses petits camarades du western spaghetti par son ambiance froide et enneigée mais surtout par son fameux final qui laisse, il est vrai, stupéfait. Mais globalement on s'ennuie pas mal...il ne se passe pas énormément de chose et Jean-Louis Trintignant est bien loin de remplacer Clint Eastwood dans le rôle de l'étranger. Enfin voilà, un western quand même à voir pour son ambiance inédite et sa fin sans concession.
    Nathan Snidaro
    Nathan Snidaro

    63 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2011
    Un véritable chef d'œuvre ! Originale et dure ! Ici, pas de "happy end" à la con, pas de paysages désertiques comme on à l'habitude d'en voir dans les westerns. Le paysage blanc avec les forets de sapin donne tout un charme au film. La réalisation est parfaite et l'ambiance, bien que très sombre, est géniale. Klaus Kinski est magistrale en véritable ordure, assassin, profiteur et malhonnête. Par contre, seul mauvais point du film, Jean-Louis Trintignant, pas très expressif et gardant la même expression tout le long du film. Sinon, un magnifique western, rare et original, avec une fin pessimiste. A voir absolument.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top