Une très bonne réalisation de Luc Besson à juste titre doublement Césarisé. Il nous conte une fantastique histoire dans laquelle se mêlent violence, action, religion : la vie de Jeanne, l'illuminée, à qui Dieu ne parle pas mais adresse des signes. Jeanne est le messager de Dieu dont la mission est de délivrer la France. Milla Jovovich est sublime dans toutes les facettes de ce personnage : d'abord une paysanne pieuse et illuminée, puis conquérante et guerrière héroïque, et enfin jugée comme hérétique, non pas brisée mais abandonnée par son Roi et par Dieu.
1420, Henri VI est le nouveau roi d'Angleterre et de France ; mais il n'a que quelques mois. Charles VII, dauphin de France, ne veut pas céder son royaume à un enfant. Une guerre éclate et les anglais envahissent la France.
Jeanne est une enfant heureuse qui fait des rêves mystiques. La photographie de la campagne Lorraine est magnifique. Les anglais débarquent, brulent son village, tuent sa sœur et sa mère sous ses yeux. Quelques années plus tard,
Le dauphin Charles VII reçoit un message de Jeanne qui veut le voir. Charles reçoit cette pucelle envoyée de Dieu, venue de Lorraine. Elle lui conte sa vision de Dieu et délivre le message qu'elle a reçu : Elle doit sauver la France et mener le dauphin en la ville de Reims ou il sera sacré roi.
Milla Jovovich est rayonnante, fantastique dans le personnage de Jeanne la guerrière illuminée. Elle est entourée d'une pléiade d'excellents acteurs : Dustin Hoffman, Tchéky Karyo le demi-frère du roi Dunoi, John Malkovich le dauphin Charles VII, Faye Dunaway est Yolande d'Aragon la tante pragmatique, conseillère du dauphin ; Vincent Cassel est Gilles de Rais Marechal de France ; Richard Ridings : le capitaine La Hire.
Après la victoire d'Orléans et le couronnement du roi, Jeanne est délaissée du roi, on la prétend délaissée de Dieu. La libération de Paris est un désastre. Soudain Jeanne passe pour une assoiffée de sang. Après sa victoire a Orléans, sa mission n'est pas treminée. Jeanne : Le messager de Dieu est capturé par le duc de Bourgogne et remise aux anglais. Elle passe en procès pour hérésie. Ce procès est une mascarade, la sentence étant décidée par avance par les anglais et les bourguignons alors que Charles VII l'a abandonnée.