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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 décembre 2013
Plutôt que d'user de quailificatifs qui n'ont plus de sens a force d'être employés en permanence, Stalker est un tutoriel qui vous explique comment réaliser un super bon film de S.F. métaphysique avec seulement rien et 3 acteurs (l'écrivain, le scientifique et le guide). Dans ce tutoriel, il est également montré que la suggestion coûte moins de blés que les fx, et qu'en plus parfois, ça marche mieux. La leçon numéro 2 montre comment exploiter à la source les décors 'naturels', et lance par le même coup la charte graphique très tendance post-tcherno-industrio-désaffecté. Aller, je tente un truc un peu osé, c'est un peu du hubert robert transposé au XXème siècle.
Tarkovski a très clairement créé quelque chose de spécial avec cette oeuvre. Mais si l'intrigue, le déroulement de l'action, le magnifique travail sur la photographie m'ont bien plu, la longueur des plans, la manière dont Tarkovski a traité le thème philosophique sur la Foi et la Raison, et tout ce mysticisme que j'ai vraiment du mal à apprécier chez lui, m'ont simplement rebuté.
A revisionner une autre fois peut être, pour ce faire un second avis...
Spécial... Ce film porte une allégorie de la fin du monde et des risques nucléaires. Le mélange du noir et blanc et de la couleur est perturbant et plonge le spectateur dans des moments déroutants. Parfois tirant en longueur, il n'en reste pas moins un film iconoclaste et plutôt fort. A réserver nénamoins aux amateurs de cinéma dans les sens techique et artistique des termes.
Tarkovski s’attaque à la pensée humaine. On pénètre dans les méandres du cerveau. Le bouillonnement du fleuve, le tunnel sec des idées. Le chemin en arrière qui ne sera jamais le même qu’à l’aller. Un film qui est une métaphore de l’homme. On ne peut le comprendre totalement. « Le chemin est tantôt aisé, tantôt labyrinthe inextricable ». Tel est l’explication probable d’un film très très mystique, ténébreux et presque insondable comme son sujet. Le passeur serait un guide pour les fragiles. Mais peut-on guider la pensée humaine? Chacun doit trouver la réponse dans ce film étrange.
Envie de me pendre pendant 3h. Horriblement lent et vide. Je m'en suis voulu d'être resté jusqu'au bout. Certains cris au chef-d'œuvre grand bien leur fasse.
Après un "Solaris" assez stérile pour moi, je me suis lancé dans "Stalker" et autant dire que, même si ça ne fut pas non plus une vraie révélation, je l'ai trouvé beaucoup plus convaincant. Il fait preuve d'une plus grande ambition dans sa densité thématique avec notamment ce trio de personnages qui symbolisent la foi, la science et la littérature et plus globalement le rapport à l'art ou encore l'utopie (des thématiques qui me parlent davantage), mais tout en gardant la sobriété et le raffinement propre au cinéaste. Proposant une esthétique hallucinante avec des décors et des plans qui ont tous une histoire et un cachet, la claque technique et artistique est belle et bien là. Les dialogues sont nettement plus intéressants et la direction d'acteurs frôle la perfection. L'ambivalence de la morale du film, à la fois porteuse d'espoir sur sa finalité mais globalement très pessimiste et fataliste dans son exécution globale et sur le sort des protagonistes nous rendent une oeuvre métaphysique, fantastique et philosophique difficile à cerner. En revanche j'aurais souhaité que Tarkovski, avec cette fameuse zone mystique, joue sur la peur de cet inconnu et sur son aura de manière un peu plus percutante; le côté suggestion étant bien évidemment la meilleure solution. Restent des introspections de personnages assez intéressantes.
Cinquième long-métrage de Andreï Tarkovski, Stalker est aussi considéré comme l’une des œuvres les plus mythiques du cinéaste soviétique. L’histoire de son tournage, épique, n’y est pas étrangère : en raison de problèmes de pellicule, il dut quasiment être tourné deux fois de suite, dans un secteur hautement pollué qui fut tenu pour responsable de la mort prématurée de plusieurs membres de l’équipe (dont Tarkovski lui-même, décédé d’un cancer à 54 ans). Pour le reste, Stalker raconte l’étrange épopée de trois hommes dans une zone qui obéit à ses propres lois physiques et temporelles, et qui ne correspondent à aucune logique humaine connue. Parfois trop long, souvent bavard et sibyllin, le film n’en est pas moins une réflexion passionnante sur la question de la foi et de la spiritualité, que Tarkovski considérait comme fondamentales dans des sociétés de plus en plus matérialistes. En outre, il nous plonge dans une atmosphère fantastique prenante malgré une relative économie de moyen, offrant des images métalliques et lugubres qui marqueront plusieurs générations de cinéastes. À voir au moins une fois dans son parcours de cinéphile.
Comment décrire ce film si ce n'est en vous disant de le regarder, et d'admirer ce que le septième art c'est faire. Il y a tout dans ce film : de la poesie, de l'ame, du suspens, de la vie, des images incroyables ... Bref ce film n'en ai pas un, c'est tout simplement une oeuvre d'art qui va au dela du simple fait de regarder un écran, c'est un expérience. Un seul mot finalement : Beauté.
Quelques jours après avoir découvert et m'être pas mal ennuyé devant Solaris, je réessaye l'expérience Tarkovski avec Stalker. Et malheureusement, c'est encore pire, je n'ai pas du tout accroché. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, j'étais vraiment concentré sur le film et malgré des très beaux décors et par moment certains dialogues très bons avec une profondeur philosophique, j'avoue que 80% du film est sans intérêt à mes yeux. Il ne se passe pas grand chose et le peu de choses qui se passe met 3000 ans à arriver. Les 2h30 de film sont difficilement justifiables selon moi, et les personnages sont beaucoup trop froids pour qu'on ait un attachement. C'est ce que je disais pour Solaris mais au final, malgré ma bonne volonté, j'ai l'impression que la manière de faire du cinéma en Russie à cette époque était tellement différente des standards américains auxquels je suis habitué qu'il est impossible pour moi d'apprécier Tarkovski. J'ai quand même envie d'approfondir sa filmo pour en être sûr mais pour l'instant, j'en ressors déçu.
Menés par un stalker, leur guide mutique, deux brillants intellectuels se rendent clandestinement dans la zone car l'on prétend que la vérité la plus intime peut s'y trouver. Durant ce déstabilisant voyage, les protagonistes vont entrer en eux-mêmes et peut-être trouver au final ce qu'ils cherchent. Quête initiatique donc, Stalker est pourtant bien plus que ça, c'est un monument incroyable du cinéma. Un conte méta-physique et philosophique, lent et contemplatif, vertigineux et déroutant. La photographie y est incroyable de maîtrise, le passage du noir et blanc à la couleur constitue une admirable transition entre la réalité sinistre et ravagée et l'illumination que semble promettre cette zone retournée à l'état sauvage. Car jamais la nature ne nous avait été montrée de la sorte; elle y est dévorante, vivante et presque irréelle; un personnage à part entière. On ne peut s'empêcher alors de penser à la zone interdite de Tchernobyl. Stalker est donc un film incontournable, magnifique, exigeant et éprouvant dont on ressort exsangue. Tarkovski est bien cet immense réalisateur trop injustement oublié, à ranger sans hésiter au panthéon des plus grands du cinéma.
Alors oui il y a un engagement esthétique... et si on arrive à supporter l ensemble de l'œuvre "monochrome" peut être qu on en tirera un message ? Ça doit être trop sophistiqué pour moi ... beaucoup trop long ... l immersion a ses limites. J ai du manquer de patience quand je lis certaines critiques ...
Absolument incroyable, d'une force extraordinaire. Le scénario absolument épatant de par son originalité, tout ça sublimé par la mise en scène absolument magnifique et intelligente de Tarkovski. Un chef d'oeuvre absolu parmi les plus grands films modernes.
c'est un film merveilleux fantastique maintenant il faut savoir des le générique si vous êtes dans le public vise ou pas moi je me suis sentie d'ailleurs un peu exclu par cette histoire on ce demande parfois même si vu la photographie(superbe tout du long) et les détails du décors(ferriques) si le film n'est pas juste un sujet d’étude pour écoles du cinéma maintenant 2 ou 3 détails décevant de la fin mon beaucoup déçu des trucs que je ne raconterais pas pour ne pas spolier mais qui après 2 heures de film ou on contemple et on lis les dialogues avec attention déçoivent fortement ah dernier point regarder le de jour la nuit si vous baissez l'attention vous risquez de vous endormir et je ne vous accuses pas d’être des gens incapables de suivre c'est juste qu'il y a beaucoup de dialogues et que chaque plans fixes est un tableau a contempler il faut donc de l'attention c'est tout