Derniers Avis sur American Gigolo

"American Gigolo" est un des films préférés de Bret Easton Ellis, il en fait l'éloge dans son essai intitulé "White" et c'est en le lisant que j'ai eu envie de voir ce film de Paul Schrader. Cependant, je ne suis pas du tout de l'avis de l'écrivain américain quant à la qualité de ce film. Richard Gere est une sorte de prostituée masculine de luxe qui finit par avoir des ennuis,. Rien de bien transcendant, j'ai simplement trouvé la scène de début réussie. En effet, Richard Gere y roule en cabriolet sous la musique Call Me de Blondie, une représentation parfaite de ce que symbolisait le rêve américain dans les années 80.

A sa sortie, ce fût un succès public a défaut d'en être un critique. Il.valu à Richard Gere sa carrière de jeune premier qui fit tourner la tête des spectatrices pendant les années 80.

Lorsqu'on revoit "american gigolo" aujourd'hui on ne peut que reconnaître la patte de Paul Schrader, dans un de ses premiers films comme réalisateur, un thriller sexy particulièrement réussi.

Le casting feminin est aussi de premier ordre avec Lauren Hutton mannequin de grande beauté ( elle n'eut pas une filmographie très relevée) et Nina Van Pallandt ( elle aussi ancien.mannequin, pourvue d'un charme immense qu'on a vue chez Robert Altman).

A mon sens, le seul défaut- il n'est pas mineur, en ce qu'il gâche la fin - est la partie ultime du scénario.

C'est un opus de Schrader qui.me semble injustement et trop.largement mésestimé, en général, par la critique.

La présence indéniable de Richard Gere à l'écran ravira certainement ses fans. Malheureusement son charisme et son physique ne suffisent pas à porter ce film ennuyeux et sans émotion. American Gigolo ne fonctionne pas comme un drame policier ou une histoire d'amour. En raison d'une mauvaise écriture de scénario il n'y a essentiellement aucun développement significatif des personnages. Alors que l'histoire s'embrouille du début à la fin elle n'a pas réussi à intéresser le public à l'un de ses personnages. Quant à l'intrigue il n'y en a aucune dont je puisse me rappeler. C'est un gigolo qui est arrogant et il semble oublier qu'il n'appartient pas à la couche économique des femmes qu'il sert mais qu'il est plutôt en service. Il a aussi un complexe maternel qui n'est jamais expliqué dans le film mais peu de choses le sont de toute façon. Il est aussi accusé d'un meurtre mais on ne sait jamais par qui ou pourquoi...

La vie d' un gigolo américain au début tranquille, il fait de la gym, sort avec de belles femmes élégantes.Puis tout bascule il est soupçonné de meurtre.Il enquête.On découvre la phase homosexuelle de son "métier" plus sordide.Il ne sait à qui se fier.Il y a les belles fesses de Richard Gere dans un de ses rôles les plus émouvants.Il sera finalement sauvé par une femme dont il partage l' amour.Loin de l' idéalisation de la prostitution.La musique de Giorgio Moroder a mal vieilli

Plongée dans la bourgeoisie californienne où les seuls maîtres sont l'argent, le sexe et le pouvoir. Film au rythme lent, à l'atmosphère sombre, oppressante et teintée d'érotisme. La mise en scène est délicieuse, typique de l'époque mais avec un truc en plus peut-être la qualité des images. La musique signée Moroder colle parfaitement à l'ensemble et apporte beaucoup de charme au film.

American Gigolo est un drame assez atypique sur un sujet pour le moins jamais abordé dans l'histoire du cinéma. Il me semble qu'il s'agit bien ici du premier film où le personnage principal est un gigolo (à part peut-être Macadam Cowboy).
Richard Gere, dont la carrière a explosé grâce à ce film, est impeccable de justesse et porte complètement le film. C'est d'ailleurs assez dommage que sa carrière se limite à quelques grands rôles et films.
L'histoire se suffit plutôt bien à elle-même, ce n'est pas le meilleur drame policier, mais ça tient bien la route notamment grâce à une personnage principal assez attachant malgré sa froideur (et son attachement uniquement aux choses matérielles et ignorant les relations humaines).
C'est un bon film.

Ce film, réalisé par Paul Schrader et sorti en 1980, n'est pas mal mais sans plus. Honnêtement, je n'avais pas réellement d'attentes envers ce film, je trouvais le synopsis intriguant, ce qui m'a poussé à le voir mais sans espérance particulières donc. Bref, c'est ici l'histoire d'un play-boy, Julian Kay, qui se prostitue à Los Angeles exclusivement au service des femmes de la haute-société. Mais bien-sûr, dans la majorité des œuvres américaines, tout ce qui rime avec argent rime aussi avec meurtre et Julian est ici le bouc émissaire parfait. On ne va pas se mentir, l'intrigue est dans l'ensemble relativement simple et prévisible, nous avons du sexe, une histoire d'amour et une intrigue policière, le tout s'imbrique l'un de l'autre pour donner quelque chose de divertissant mais ça n'ira pas plus loin qu'un épisode de "Columbo" (par là, je précise que je ne critique absolument pas la série). On ne s'ennuie donc pas mais disons que le film peut en devenir au bout d'un moment un peu lassant. Si le début est effectivement assez prenant, on prend plaisir à découvrir la vie de ce riche play-boy, le film en devient malheureusement de plus en plus mou, enfin du moins de mon avis personnel. Mais cependant, au delà de son scénario plutôt simpliste, le film est très intéressant pour sa représentation des années 80. Tout est effectivement clinquant, tout tourne autour de la richesse et du sexe, tout ce que les années 80 représentent, enfin du moins aux États-Unis. Et le film donne d'ailleurs le ton dès l'introduction en nous présentant le personnage principal dans son costume Giorgio Armani au volant de son cabriolet 500SL (voiture que l'on retrouvera d'ailleurs dans d'autres œuvres des années 80, telles que "Le Flic de Beverly Hills", "Pour l'amour du risque" ou encore "Dallas", productions étant le symbole de la réussite et de la richesse aux USA), le tout par-dessus le célèbre morceau "Call Me" de Blondie. Nous avons également la démesure, le capitalisme et l'importance des corps qui sont ici très représentés. La mise en scène est quant à elle excellente, notamment en ce qui concerne les scènes de sexe, alors très sensuelles. Du côté des acteurs, nous retiendrons surtout le jeune Richard Gere, Lauren Hutton et Nina Van Pallandt qui jouent bien. "American Gigolo" est donc loin d'être un chef-d’œuvre mais il laissera au moins, comme la majorité de ce genre de production des années 80, un bon souvenir !

Paul Schrader est très connu pour ses scénarios de films de Martin Scorsese (Taxi driver, Raging Bull, La Dernière Tentation du Christ et À tombeau ouvert) mais il ne faudrait pas oublier qu’il a également eu une carrière de réalisateur. Avec son remake de La Féline et Mishima, American Gigolo (qu’on peut voir parfois sous son titre québécois : Le Gigolo américain) est certainement l’œuvre la plus connue de cette facette de sa carrière. Cela pourrait être surprenant car la mise en scène et le récit sont très classiques (ils pourraient même presque sortir d’un téléfilm) et pourtant le tout fonctionne extrêmement bien. Le scénario possède une mécanique très bien huilée et Schrader se révèle un excellent directeur d’acteur puisqu’il réussit à faire très bien jouer Richard Gere alors que c’est un acteur qui a généralement tendance à être assez fade. De plus, le film bénéficie d’une très bonne bande originale de Giorgio Moroder dont est issu Call me, le très célèbre titre de Blondie, qui l'ouvre dès son générique. Ainsi, alors qu’il pourrait sembler trop classique dans sa forme et son développement, American Gigolo se révèle être un film très prenant illustrant parfaitement un style de cinéma typique des années 70 qui n’a pourtant pas pris une ride.

Un pressing lavage repassage plat pour cette réalisation génération 1980, avec Richard Gere qui se plie en gigolo américain, depuis toujours voulu rêvé de voir celui-là, c’est pas mal, ne casse pas des noisettes, n’est pas un chef-d’œuvre.
Au contraire de la féline érotique objet animal nature sauvage savane fascination, ça rentre dans le moule du conventionnel prévisible histoire d’amour, qui plaira à pretty woman, l’inverse des rôles attribués au ratio du sexe.

L’image de la femme dégradée à ce rang, c’est avant tout un métier, le plus vieux du monde avec acteur, les gigolos se savent qu’ils existent, entretenus de leur personne par les riches discrètes vielles dames, pour un scénario licencieusement sulfureux non acide.
Des jeunes hommes loueurs de charme aux acheteuses femmes insatisfaites dans leurs mariages monotones sans romantisme, elles ont besoin, l’envie du désir d’aimer, Julian est mal tombé sur le charmeur criminel passionnel.

Son alibi interrogatoire pesant, voit le mandat de perquisition commission rogatoire, qu’est qu’on s’en fout, c’est les USA law mandate letters rogatory, chez les bourgeois businessmen aux mœurs singulières, qui fait particulièrement voyeurisme.
La police inspection enquêtrice ne peut que soupçonner ce beau ténébreux gris trentenaire sans histoire à se mettre sous la dent, le suspect idéal numéro un, c’est plutôt american rigolo ce film à la mise en scène affinée.

La mise en scène et la musique signée Moroder sont les points forts de ce film. On entre dans l'intimité des mondains, assez salace il faut l'avouer. Les dialogues sont parfois très crus. Le bellâtre Richard Gere est parfait dans son rôle de gigolo pour grand mères nanties. Le réalisateur n'a toutefois pas poussé le vice jusqu'à nous montrer Richard en train de s'envoyer en l'air avec des mamies. On reste dans de l'érotisme soft, car on ne voit même pas de rapport simulé. Le scénario n'a rien d'exceptionnel, mais le film se laisse regarder. On est à mi chemin entre le thriller policier et l'histoire d'amour. Evidemment, pour ceux qui veulent de l'action à répétition, passez votre chemin. On retiendra l'ambiance malsaine, les lieux parfois sombres et glauques, les intérieurs décorés avec goût. L'esthétique est soignée. La musique de Moroder, toujours géniale et en parfaite harmonie avec l'atmosphère du film, n'est pas si présente que ça, mais elle est placée là ou il faut, et finalement c'est l'essentiel.

Le rythme déconcerte un peu et rappelle les racines Nouvel Hollywood du réalisateur. Esthétiquement par contre, avec les néons verdâtres, le soleil californien et ces travellings tout en souplesse, on est déjà bien ancré dans les années 80. C’est de ce mariage entre l’allure mainstream de la décennie qui s’ouvre et le charme plus singulier de celle qui s’achève que le film tire son pouvoir de séduction. Même chose d’ailleurs pour son héros, superficiel en apparence mais plus complexe qu’il n’y parait. Le film en lui-même n’est pas un chef-d’œuvre, mais son personnage offre un bel exemple de marginal à qui la société refuse de laisser choisir sa place. En ce sens, il s’inscrit dans la lignée de Taxi Driver (dont Schrader a écrit le scénario), mais surtout dans la tradition passionnante des Bartleby, Martin Eden ou Howard Roark, ces grands personnages américains d’individualistes contrariés et qui refusent de se soumettre. C’est justement parce que j’avais ces modèles en tête que j’ai trouvé le dénouement du récit un peu décevant et consensuel. Même si Schrader se fait plaisir en citant ouvertement le Pickpocket de Bresson, la liberté du personnage y perd malheureusement sa belle radicalité.

Il y a des films comme ça qui ne procure pas vraiment de réactions. Non qu’il soit mauvais loin de la American Gigolo a été pour moi l’occasion de découvrir un Richard Gere presque débutant en prostitué de luxe. Le côté thriller n’est pas assez tendu selon moi, ainsi que l’aspect critique de ce qu’il raconte avec une société ou l’argent paraît le seul but de son personnage pendant quasiment tout le film. Sur ce dernier aspect même si la critique est acerbe je l’ai trouvé presque trop sage. Ceci dit il joue assez bien sûr le côté moral en essayant de nous faire prendre en pitié avec ce qui lui arrive un homme parfaitement méprisable . Ni mauvais ni grandiose c’est au final un film assez commun avec une bande originale inégale mais amusante.

j'ai revu ce film hier soir, c'est un vrai régal , sûrement le film le plus érotique que j'ai vu, avec une musique sensationnelle en plus !

C'est vrai qu'au vue du titre, du sujet, et de certains clichés présents dans le film, on pourrait presque s'attendre à un nanar... Pourtant, si on prend la peine de regarde tout ça de plus près, le film arrive à bien se défendre. Par exemple, au niveau de l'histoire, on vit assez bien la même intensité que le protagoniste : on commence doucement, sans se poser de question, et on fini embarqué dans cette histoire de meurtre qui sort de nul part. Le film a en effet quelques défauts, mais ils ne sont pas si grave, parce qu'ils ne gâche pas non plus le film. Il y a par exemple, la scène du balcon, vers la fin, qui est ridicule et peu crédible. Bref, on est face à un film qui sort du lot par son histoire qui vaut le coup d'être vu, même si ce n'est pas du grand cinéma !

Ce film, original par son sujet puisque le personnage principal est un gigolo, se garde de tout moralisme, bien au contraire (et c'est ce qui fait sa force), puisque Richard Gere justifie son activité, qu'il s'efforce de bien la faire et déclare que les lois ne sont pas toujours pertinentes. Certains y ont vu une dénonciation des mœurs décadents de la bourgeoisie, comme si la bourgeoisie avait des mœurs différents du commun des mortel, ils ont juste plus d'argent ce qui facilite les choses mais c'est tout. Sinon l'activité étant marginale, ceux qui la pratiquent sont des cibles faciles pour les manipulateurs et c'est exactement ce qui se passe et ce que montre le film dont l'intrigue policière, assez faible, n'est qu'un prétexte. La mise en scène est très belle mais parfois lente (c'est sans doute le défaut du film). Quant à la fin, on peut être partagé, on peut la trouver trop moraliste ? Mais Richard Gere ne renie pas son passé et sa copine ne lui demande pas de le faire, il change de vie, c'est tout.