Derniers Avis sur Ça commence à Vera Cruz

Il y a plein de points positifs à ce film, le premier intérêt, est le réalisateur, Don Siegel, celui qui nous offrira l'inspecteur Harry, et sera le mentor de Eastwood, il est donc intéressant de voir ce qu'il nous propose dans ce film d'action, policier, lorgnant sur le noir léger.
Ensuite, il y a Mitchum, le mauvais garçon du cinéma Américain, mais qui nous a offert une flopée de grands films, puis vient Jane Greer, habituée des films à petits budgets, films noirs, et là, elle est quand même plus que crédible et très charmante.
Enfin, il y a un rythme certain, qui ne fléchis à aucun moment, on est dans ces voitures magnifiques à rouler à vive allure sur des routes poussiéreuses, l'histoire se tient coute que coute.
On a le droit à quelques coups de poings, et quelques bagarres bien amenées, le style est nerveux, même si le film ne parait pas dans les plus grands films noirs, il se laisse tout de même regarder avec un plaisir certain.
Rien que le titre en Français, Ca commence à Vera Cruz, invite à la découverte; alors pourquoi s'obstiner, il faut juste se laisser porter par le couple Mitchum, Greer et, apprécier.
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Voilà un film policier, une course poursuite endiablée, ou les temps morts sont proscrits, à tel point que le film ne dure que 71 minutes. Le dépaysement au Mexique donne un exotisme indéniable et les acteurs sont très bien. Les bagarres sont un brin désuètes.
A voir par les amateurs de film policier.

"Ca commence à Vera Cruz" est un film réalisé par Don Siegel. Polar qui tient la route, il est interprété par R Mitchum et Jane Greer dans les rôles principaux. C'est une histoire de poursuite qui se déroule au Mexique en décor naturel. Il s agit pour les deux héros de récupérer une somme d argent qui leur a été volé par le même homme. Ils vont donc essayer de le coincer à fin de solder leur compte. A leur suite, un policier de l armée américaine qu on nous présente comme pensant que
c est Mitchum qui est le coupable de ce vol. Pour la petite histoire, le film a été tourné avant tout pour faire sortir l acteur Mitchum, de la prison américaine ou il était incarcéré pour usage de stupéfiants. La justice acceptait de le libérer à la condition qu il travaille, d'où le film. A voir.

Réaliser tambour battant par Don siegel, ce dernier confirme que c'est l'un des plus grand réalisateur de film de serie B... il le prouve une nouvelle fois dans ce film d'a peine 1 H 10 mn...
L'histoire d'un homme accompagné d'une belle femme recherchant un paquet d'argent, il seront également pourchasser par d'autre gagngster.
C'est course poursuite sur course poursuite. Mitchum comme a son habitude impecable...

De la Série B comme on l'aime, pétaradante, ironique, rapide... Avec un Mexique d'opérette pour décor, quelques bagarres musclées, une poursuite en voiture d'anthologie et, last but not least, un Mitchum aussi nonchalant que viril.

Alors accusé d'un vol qu'il n'a pas commis, le lieutenant Duke Halliday se retrouve coincé à Vera Cruz où il va devoir tout faire pour prouver son innocence, notamment avec l'aide de Jane, une charmante femme...

Après avoir longtemps été monteur pour la Warner, Don Siegel devient metteur en scène et signe avec The Big Steal son troisième film. Il nous emmène tout droit au Mexique et braque sa caméra sur Duke qui, tout en étant traqué, va rechercher ceux qui l'ont piégé. Le scénario est assez simple et sait aller à l'essentiel, proposant même quelques rebondissements inattendus et surtout Siegel arrive bien à retranscrire une ambiance chaude et âpre, adéquate au cadre du récit et créé un contraste avec le film noir. L'inclusion du personnage de Jane est là-aussi réussie, tout comme les quelques touches d'humour qui plane sur le récit.

Néanmoins, le scénario manque tout de même de consistances, surtout au niveau des personnages et ça en devient un vrai problème pour permettre à The Big Steal d'être autre chose qu'un simple film efficace, ne proposant ni émotion, ni quelconques dimensions ou vraie atmosphère prenante. De plus, Siegel ne semble pas savoir comment axer son récit, hésitant trop entre thriller et comédie sentimentale et il se montre parfois maladroit, notamment dans sa réalisation comme en témoigne les scènes de poursuites. Toutefois, en plus de rendre son récit plutôt plaisant, le futur réalisateur de Dirty Harry bénéficie de l'osmose entre un (comme toujours) très bon Robert Mitchum et la belle Jane Greer.

Peu mémorable, souvent maladroit et manquant de consistances, The Big Steal n'en reste pas moins plutôt plaisant à suivre avec un jeune Don Siegel exploitant bien l'étouffante chaleur mexicaine.

Don Siegel s'était plus au moins spécialisé dans les policiers et les westerns. On lui doit notamment "L'évadé d'Alcatraz" et "Sierra Torride". En tant que réalisateur, Il possède une filmographie non dénuée d'intérêt. "The Big Steal", tourné à ses débuts, montre déjà le professionnalisme d'un cinéaste averti. La scène initiale est légèrement déconcertante, puisqu'on ignore le lien réel entre les deux protagonistes, Duke Hallyday (Robert Mitchum) et le dénommé Blake (William Bendix). La suite éclaire progressivement l'énigme et la véritable personnalité de chacun. Le choix des acteurs contribue à la réussite du récit, notamment Robert Mitchum, avec son air décontracté, et Jane Greer, dont la carrière est parsemée de films intéressants (La griffe du passé, Le prisonnier de Zenda). Dans les rôles secondaires, on retrouve William Bendix, l'officier bourru à la poursuite d'un voleur, et Patrick Knowles dans la peau d'un escroc. Ce film fournit un curieux mélange de film noir, d'aventure, et de comédie policière. L'action se passe au Mexique et Don Siegel nous gratifie d'une course poursuite sur des routes sinueuses et chaotiques qui ne manque pas de sel, bien que désuète. Les mexicains sont présentés comme des gens sympathiques et drôles, mais surtout pas naïfs, un trait quelque peu inhabituel pour l'Hollywood des années 1940. Dans l'ensemble, l'intrigue est assez classique et prévisible mais la fin propose un petit rebondissement qui maintient l'intérêt. Petit film policier pas trop mal réussi pour les premiers pas dans la mise en scène de Don Siegel.

Robert Mitchum , lun de mes acteurs préférés ,qui a joue dans plein de classiques ( " La nuit du chasseur" de Laughton , "Rivière sans retour" de Preminger) , conduit ici des décapotables sans faire bouger sa banane gominée . Il joue un lieutenant accusé a tort dun vol et sera aidé, pour se disculper , de la petite amie ( Jane Greer ) du vrai voleur. Et donc romance.....Le film sert a la R.K.O a montrer que Mitchum , pris la main dans le sac de marijuana et en taule , pouvait s' en sortir . Sur le tournage , en revanche , Robert en buva des tequila ( vu qu'il était toujours porter sur la boisson comme Lee Marvin) .....Bref , un grand classique a l'ambiance mexicaine, interprété par un bon Mitchum et réalisé par l'excellent Don Siegel ( " Dirty Harry").

Titre du film: "The Big Steal" ; Metteur en scène: le dèbutant Don Siegel ; Mission: tourner en vitesse, avant que les ennuis de Robert Mitchum ne deviennent sèrieux car à l'èpoque la star hollywoodienne avait des petits soucis avec la loi! Bonne publicitè diront certains car un bad boy en prison met toujours un peu de beurre dans les èpinards! Mineure, cette sèrie B de la R.K.O est tournèe au Mexique où Mitchum est un vrai hombre face à la « Chiquita » Jane Greer! C'est distrayant avec pas mal de poussière, de routes tortueuses, de moutons, de receleur, de poursuites...mais c'est finalement surfait avec un homme qui dèpèce et modifie un scènario destinè à Mitchum, ce dernier grogne, se plaint, mais s'exècute! Peut-être parce que cet homme est un certain Howard Hughes dont la star considèrait comme un grand ami! A voir pour Mitchum et son ambiance mexicaine...

Creuse comme une bulle de savon cette petite comédie policière et s'il n'y avait pas un bon réalisateur plus Mitchum, il y a bien des chances qu'elle serait totalement oubliée. Quelques séquences sont réussies, l'humour est constant ce qui ,pour agréable que ce soit, fait perdre au scénario le peu d'intérêt qu'il a. Il est infiniment dommage que le Mexique soit si mal mis en valeur, la ridicule course poursuite en eut été l'occasion rêvée. Les seuls points à retenir sont historiques : costumes, voitures, goûts du public en 1949 , les transparents approximatifs et les arbres qui changent sans raison puisque l'action se déroule sur 3 jours au plus. Mitchum est conforme à sa légende d'alcoolique invétéré. Chacun peut le voir bien qu'il ne boive pas de téquila dans le film.

Ce film contient sans conteste ce qui est la poursuite en voitures la plus mal foutue de l'Histoire du cinéma. Sur les plans en transparence avec les acteurs, on roule à fond la caisse, tandis que sur les plans d'ensemble, ça roule pépère. Cette course-poursuite est à l'image du film avec son scénario à deux balles, sa mise en scène qui a un je-ne-sais-quoi de j'en foutisme et ses comédiens qui ont l'air de s'amuser. D'ailleurs les réparties entre Robert Mitchum et Jane Greer sont marrantes. Bref personne, ni le réalisateur, ni les comédiens, ni les techniciens, n'a l'air de prendre le film au sérieux, et ça va tellement dans ce sens que ça lui donne une espèce de charme indéfinissable. Un film donc à regarder sans le prendre le moindre instant au sérieux, après tout pourquoi pas ???

Sans être un grand chef d'œuvre, ce film reste une excellente surprise. S'il n'est pas vraiment un film noir étant donné qu'il n'en épouse pas les codes, il reste un très bon policier qui tient en haleine jusqu'à le fin. Bien aidé par d'excellents acteurs, le film est un divertissement de qualité!

Un casting ma foi fort intéressant et un réal culte aux manettes mais le résultat, c'est une honnête série B qui passe vite et qui déroule un scénario linéaire (avec un seul rebondissement à la fin). Une succession de poursuites (très kitschs mais tout de même assez impressionnante pour l'époque) et des acteurs qui jouent leur partition avec savoir-faire. Rien de bien exceptionnel dans le film qui reste divertissant avec son lot de bagarres, poursuites et fusillades. Du rythme donc mais c'est tout. Pour les fans de Siegel ou de Mitchum. D'autres critiques sur

Malheureusement je me suis rendu compte plus d'une fois que ce n'est pas parce qu'il y a des noms que l'on apprécie au générique d'un film que forcément on va l'apprécier. Ca commence a Vera Cruz est un polar des plus quelconque avec une scénario très mince et une mise en scène peu dynamique dans sa première partie ce qui est étonnant de Siegel futur réalisateur du mythique L'Inspecteur Harry. Robert Mitchum égal à lui-même est le seul intérêt de ce polar.

Comment ne pas prendre son pied avec les films de Don Siegel? Là est la question! Car encore une fois, le style manifeste du cinéaste imprègne ce "Big Steal" et l'ensemble est donc rythmé, amusant, totalement divertissant, et en plus c'est du bon cinéma! Pas de quoi crier au chef-d'œuvre non plus, mais on se délectera de ces sympathiques scènes d'action, de ces petits instants romantiques, de ces scènes qui finalement contribuent quelque part au mythe du polar noir d'Hollywood! Et Robert Mitchum crève l'écran... Un gros 3/5!