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    Trois couleurs - Rouge
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    55 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2020
    Malgré la présence assez magnétique de Trintignant et quelques fulgurances narratives potentiellement intéressantes, le film se fait d'autant plus bavard que le principe de mise en scène ne bénéficie plus de l'effet d'originalité. Une trilogie longuette...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Ce film a obtenu le cesar du meilleur réalisateur, du meilleur film, du meilleur scénario en 1995, un an avant la mort de Kieslowski. C'est sans doute banal mais il y a quelque chose d'autobiographique dans ce film. L'histoire d'un amour impossible entre un vieux juge désabusé et une jeune étudiante qui cherche l'amour sans jamais le trouver, sauf à la dernière minute du film. On nous montre les trajectoires de personnages sans rapport évident, en demi-teinte, tout est suggéré, l'humanité des acteurs s'exprime plus dans leur amour pour les animaux. Eux ne savent pas mentir, ne savent pas trahir. Un JL Trintignant au sommet de son art et une Irène Jacob bluffante de sincérité portent un scénario dont l'objectif n'apparaît pas immédiatement. Il y a toujours ce phénomène de synchronicité dans le cinéma de Kieslowski : expliquer le hasard, comment des personnages qui n'avaient pas de lien apparent vont être amenés à se rencontrer, comment Valentine va-t-elle trouver l'amour dans cet homme rescapé comme elle du naufrage, sous le regard bienveillant du vieux juge...enfin apaisé...Un film qui fait aimer le cinéma !
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    2 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2020
    Une histoire étouffée par une musique bien trop présente et des lenteurs dans le scénario laissant le spectateur dans une torpeur.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Un petit intérêt scénaristique avec une petite pirouette artistique, une jolie photo (même si avec un titre pareil le soin photographique était presque évident...), le film reste malgré tout assez soporiphique et l'ennuie gagne rapidement. Les dialogues sont souvent incohérents et heureusement que Trintignant est la parce que Irène Jacob joue comme un pied... Bref bof bof pour ma part.
    aldelannoy
    aldelannoy

    31 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Il faut voir dans ce film le passé corrigé par le présent. L'amour déchiré des années et des années en arrière qui se réalise dans le présent. Une belle leçon où les blessures d'antan sont corrigées et se referment dans le bonheur d'amours épanouies dorénavant.

    Et patati et patata. Laissons là les blablas à l'eau de rose. Arrêtons les simagrées. C'est mièvre et niais.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 836 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    L'histoire d'une amitié qui débute de façon plutôt étrange mais qui devient un bel échange tendre et mélancolique. Les symboles sont forts et expliquent une bonne partie du film.
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2019
    C’est avec Jean-Louis Trintignant et Irène Jacob dans les rôles principaux que Krzysztok Kieslowski termine sa trilogie sur les valeurs républicaines. Conformément aux deux films précédents, la couleur citée dans le titre est très largement présente. Le rouge est souvent qualifié d’agressif, aussi je me suis demandé si le cinéaste n’avait pas gardé cette dernière couleur pour conclure sa trilogie sur un ton plus agressif, tout du moins plus percutant. Il s’avère que le rouge a beau être omniprésent, il ne parait jamais agressif, Kieslowski utilisant des objets que nous avons l’habitude de voir au quotidien : store de cafés, feux des véhicules, chaises… Je ne sais pas si ça a un lien de cause à effet, mais le fait est que le ton de ce troisième volet est le moins percutant des trois films. Au contraire de ça, il a tendance à mettre mal à l’aise le spectateur par une ambiance lourde, imprimée sur un rythme très lent. Pire, le temps semble se ralentir encore dès lors que nous entrons dans l’antre du juge retraité Joseph Kern. Conséquence, l’ennui pointe le bout de son nez, d’autant qu’on a du mal à comprendre comment on peut rester à discuter avec quelqu’un d’aussi cynique, faisant perdre à mon sens pas mal de crédibilité à cette histoire. Ce qui me fait dire que ce "Rouge" est le moins bon des trois films. Malgré tout, cette ambiance lourde est également envoûtante, suffisamment en tout cas pour savoir comment vont tourner les choses. Il faut dire que l’air de rien, à côté de cette croisée de destinées entre le vieux juge et le jeune mannequin Valentine (Irène Jacob), il s’en dessine une autre entre celle-ci et un autre homme. Ils sont voisins mais ne se connaissent pas. Ils ne logent pas dans le même immeuble mais habitent le même quartier. Quand l’une s’en va, l’autre rentre quand ce n’est pas l’inverse. Au cours de leurs pérégrinations, ils ne sont jamais loin l’un de l’autre, mais jamais en face l’un de l’autre. On sent que le cinéaste prend tout son temps pour les faire se rencontrer, mais vont-ils seulement se rencontrer un jour ou l’autre ? Kieslowski y est pour beaucoup dans sa façon de filmer, avec ses plans millimétrés entre ombre et lumière. Aucun de ces trois personnages n’y échappe du reste. Toujours est-il que cette question a tendance à prendre le pas sur l’évolution des deux personnages principaux. De ce fait, on perd plus ou moins de vue la notion de fraternité, valeur qui ne sera d’ailleurs jamais prononcée, contrairement à "Bleu" et "Blanc". Alors que Kieslowski semble se perdre dans les tourments méandreux de la psychologie humaine avec semble-t-il un brin de poésie ("Le cercle des poètes disparus" sera d’ailleurs évoqué), il maîtrise quand même le maniement de sa caméra. En témoignent les travellings effectués pour passer d’un endroit à un autre, d’une personne à une autre, ou pour terminer ses plans sur des objets anodins, comme le verre cassé au bowling. Ah ce verre cassé et laissé seul pour compte… une symbolique au propos tenu ? Un parallèle avec le plan qui viendra plus tard sur ce vieux juge au crépuscule de sa vie, ce plan qui fixe l’homme entre deux troncs d’arbre ? En attendant que l’histoire se décante enfin, la qualité artistique et technique du réalisateur parvient à meubler un scénario erratique. Et c’est juste au moment où on n’y croit plus vraiment, qu’on ne sait plus trop où il veut en venir, en bref que l’ennui se fait le plus sentir, que la tension monte enfin, certes formidablement orchestrée Zbigniew Preisner, lequel signe encore une fois une très belle musique. Il était temps, parce que nous en sommes arrivés à la première heure, Kieslowski semblant se rappeler subitement ce qu’il était venu filmer. Que ça plaise ou non, cela permet de mieux surprendre le spectateur par des destinées qui se répètent, et par la scène finale où tous les personnages principaux sont réunis à l’écran les uns après les autres, juste histoire de faire triompher l’air de rien les valeurs républicaines, lesquelles prennent une dimension plus humaine. Point de vue acteurs, il n’y a pas grand-chose à dire car il n’y a rien d’extraordinaire, même s’ils jouent plutôt bien le coup, y compris Jean-Louis Trintignant qui, pour moi, constitue la grosse erreur de casting. Ce qui me fait dire ça ? Il transpire l’école d’art dramatique à l’ancienne dans sa façon de faire, tant au niveau de son évolution que de sa façon de parler. Il en ressort certes un homme ravagé par ses expériences passées de citoyen et de juge en le dotant d’une psychologie certes crépusculaire mais bien trop monolithique. Il n'en reste pas moins une belle trilogie très intéressante à découvrir, et si possible dans l'ordre (à cause du final de "Rouge").
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2018
    Ce troisième et dernier volet de la trilogie "Trois couleurs", toujours réalisé par Krzysztof Kieślowski et également sorti en 1994 (comme le précédent film) est très bon et c'est d'ailleurs, pour moi en tout cas, le meilleur. Nous avons ici l'histoire de Valentine qui renverse une chienne. Elle la rapporte à son propriétaire qui n'est autre qu'un voyeuriste aigri. Le synopsis m'attirait beaucoup car j'aime beaucoup ce genre de rencontres improbables entre deux personnes différents. Nous avons également le thème du voyeurisme que j'apprécie également beaucoup. Surtout qu'ici, il y a évidemment beaucoup de messages derrière, comme dans les deux premiers films j'ai envie de dire. Comme son titre l'indique, nous sommes ici sur la couleur rouge et la réalisation est toujours aussi fidèle à ce principe. Je dirais qu'elle est dans ce film encore plus travaillée que dans les deux autres, nous offrant des plans très intéressants. L'histoire s'en suit sans déplaisir, on s'attache vite aux personnages et puis les dialogues sont très bien écrits. Le rythme est lent (de même que dans les deux premiers) mais on ne s'ennuie pas pour autant si on rentre dans l'histoire. Si les deux premiers fonctionnaient principalement sur la dépression et désespoir, nous avons enfin ici quelque chose qui est un peu plus "joyeux". Le film nous présente en effet une très belle histoire d'amitié mais qui n'est pas clichée, au contraire, qui peut même se trouver quelques fois surprenante. Le film clôt donc très bien cette trilogie surtout qu'il y fait des clins d’œils aux premiers. Nous avons par exemple toujours cette vieille dame qui a du mal à mettre sa bouteille dans la poubelle mais pour une fois, le personnage va aller l'aider, ce qui en dit beaucoup sur son état d'esprit par rapport aux autres et qui, en même temps, résonne directement avec les propos de Joseph. Nous pouvons également apercevoir les caméos des acteurs des films précédents, de cette façon, la boucle est bouclée. En ce qui concerne les acteurs, nous avons les très bons Irène Jacob et Jean-Louis Trintignant qui jouent très bien. "Trois couleurs : Rouge" est donc un très bon film qui clôt cette trilogie en beauté !
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2016
    Avec Trois couleurs : Rouge, Krzysztof Kieślowski clôt sa carrière de la plus belle des manières, c’est-à-dire avec un chef-d’œuvre. Il nous y raconte l’histoire la plus émouvante de la trilogie avec un duo de personnages particulièrement attachant constitué d’une Irène Jacob transpirant par tous ses pores la bonté, l’humanité et la fraternité (thème sur lequel se base ce dernier volet) et un Jean-Louis Trintignant incarnant à la perfection un personnage dont l’apparence bourrue sert à dissimuler les blessures d’une vie. Le scénario possède de nombreux éléments secondaires (qui ne sont sûrement pas tous perceptibles dès la première vision) permettant de développer sa thématique principale et offrant des renvois vers d’autres éléments de son intrigue conductrice et de la trilogie en général (la séquence montrant une personne âgée voulant mettre une bouteille dans la poubelle de tri apparait dans chacun des films en provoquant une réaction différente du personnage principal retranscrivant l’état d’esprit de celui-ci et la thématique de chaque volet). De plus, la séquence finale permet également par une pirouette scénaristique de clôturer à la fois ce récit et également la trilogie en créant un lien volontairement artificiel entre les personnages principaux de chaque épisode. La mise en scène, tout en finesse, est aussi éblouissante que pour Bleu tout étant également plus discrète. De même, la musique de Zbigniew Preisner est tout aussi sublime que celle de Bleu en étant moins grandiloquente. Ainsi, Krzysztof Kieślowski achève sa trilogie et sa carrière sur un film émouvant, intelligent, visuellement magnifique et servi par deux merveilleux comédiens : un chef-d’œuvre tout en finesse.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    Un drame anti-raciste-sexiste pas touchant et plein de maladresse. Valentine est si énervante que par moment on a peine à ne pas péter un câble. En un mot: navrant!
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    "Trois couleurs : Rouge" (1994) rediff sur France 2 le 28.09.2015
    C'était un temps où les trilogies étaient à la mode : on espérait que le succès d'un premier épisode encouragerait à aller voir les autres. C'est souvent, lassitude ou déception obligent, le contraire qui se passait ! Le film n'avait réussi à l'époque qu'à intriguer le public, mais pas vraiment à le séduire. C'est sans doute la raison pour laquelle France 2 l'a rediffusé de nuit, presque comme pour se cacher ou s'excuser ! Kieslowski a réalisé ici son dernier film après lequel il ne voulait plus en tourner d'autres, Puis il s'était ravisé mais une crise cardiaque l'en a empêché.... Cette histoire aura donc été son chant du cygne. Pour les amateurs irréductibles de cinéma dit d'art et d'essai mais en ce qui me concerne, je l'avais oublié depuis longtemps !
    willycopresto
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2019
    Dernier volet des Trois couleurs, Rouge analyse les thèmes chers à Kieslowski, du hasard et de la coïncidence, à travers la surprenante rencontre entre un magistrat cynique et une mannequin. Un film complexe et envoûtant, bercé par la musique de Zbigniew Preisner, avec la trop rare Irène Jacob et l’excellent Jean-Louis Trintignant.
    Ciemonde
    Ciemonde

    67 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    La découverte de Kieslowsi est un évènement au sein de l'univers cinématographique. Ce Polonais à la poésie facile, à l'humanité débordante et pourtant à l'approche virtuose d'un monde de concepts abstraits à la limite du métaphysique, est un grand. Trop écrire serait presque ternir l'affection débordante et l'amour que véhicule chaque plan de cette troisième et dernière couleur. Après Bleu et Blanc, voici Rouge.
    Irène Jacob pleine d'une naïveté de jeune première, l’œil doux et les lèvres surprises. Trintignant à l'oreille vive, aux rêves surprenants et à la voix qui ferait tomber le monde entier.
    Rouge est encore à la croisée des destinées. Aux regards manqués, aux écoutes décisives et aux évènements surprenants. Ici on se justifie, on se raconte, on se découvre et on s'aime. Bien plus que la fraternité se trouve alors représenté. C'est rêche, puis dur, puis triste, puis compréhensif, puis heureux. Ce qui avait été perdu fut vite retrouvé, sans certitude mais avec bonheur. Toute cette flambante poésie portée de nouveau par la partition géniale de Preisner. La mise en scène de Kieslowski qui aurait pu paraître plus simpliste que dans ses précédents tableaux (et ce par la douceur ici choisie) où l'on souhaitait juste contempler sans y pénétrer, est alors pleine de vie et d'envie. Calme ou rapide, désignant et accompagnant les différents points de vues des protagonistes.
    Je pensais rester en dehors de son œuvre au complet. Respectant la technique, l’inventivité et l'intelligence. Je suis alors maintenant prise aux tripes, ravalant l'eau de mes larmes trop salées dont l'arrivée sur ces lieux m'a quelque peu surprise.
    Débordant de bizarrerie sublime, ce rouge est rouge.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un bon film.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2013
    Alors que la couleur rouge semblait évoquer une couleur chaude ou violente, c’est avec un film tout en sobriété que Krzysztof Kieslowski achève sa "trilogie des trois couleurs". La rencontre que va faire la jeune modèle qu’incarne Irène Jacob avec le juge retraité interprété par Jean-Louis Trintignant est en définitive un modèle scénaristique des plus simples mais l’émotion suscitée par ces personnages écorchés vifs est très forte. La façon on est traité le thème du voyeurisme n’est en rien une approche très subtile mais le jeu très convaincant de Trintignant dans la peau de ce vieil homme rongé par l’amertume et l’évolution délicate de son état d’esprit rendent le propos émouvant. Mention spéciale à la scène finale qui réunit de façon particulièrement ingénieuse les personnages des trois opus de la trilogie.
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