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    La Prisonnière des Comanches
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    28 critiques spectateurs

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    chrisbal
    chrisbal

    11 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Un western garanti 100% paysages naturels de Budd Boetticher, le dernier de sa série de collaboration avec Randolph Scott, toujours aussi classe dans son rôle de cowboy solitaire et héroïque.
    Le scénario n'est pas sans rappeller celui de "Coups de feu dans la Sierra" de Sam Peckinpah puisque Jeff Cody (interprété par Scott) est "accompagné" par 3 hors-la-loi plus ou moins honnêtes et loyaux, qui ont une idée bien précise de l'issue de leur collaboration (tout au moins leur chef Ben Lane joué par Claude Akins).
    Dans ce road movie aux images mettant en valeur les magnifiques Alabama Hills de Californie, la mise en scène est irréprochable, à la fois sobre et efficace et malgré quelques longueurs et un certain manque de rythme (notamment au début), tout est réuni pour passer un court mais bon moment.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    « La prisonnière des Comanches » (titre original « Comanche station ») est un film âpre voire pessimiste qui aborde la question des femmes blanches captives des Amérindiens. Le film est à la fois court (1h15) et lent. Quelques scènes d’action, mais son sujet principal est l’itinérance d’un homme de main chargé de récupérer une femme captive. Randolph Scott est excellent dans le rôle d’un cow-boy taciturne, dur (peu d’expressions, peu d’émotions), introverti. Nancy Gates toute aussi sobre, mais émouvante, lui donne la réplique si on peut dire. Les trois outlaws commandés par l’excellent Claude Akins viennent pimenter l’histoire. D’aucun dirons que c’est un film crépusculaire, la mission d’un homme fatigué et désabusé qui ne comprend pas pourquoi le mari Nancy Gates n’a pas fait le boulot à sa place. Sans vouloir divulgâcher la fin, la dernière scène est une pirouette, un véritable twist qui laisse bouche-bée notre héros. Un joli petit film épuré et rugueux.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2022
    « Comanche Station » (Rawnon cycle), sorti sur les écrans en 1960 est le septième et dernier chapitre de la série de westerns qui unit avec bonheur le réalisateur Budd Boetticher et l’acteur Randolph Scott dans la deuxième moitié des années 1950. Depuis ce cycle sans cesse réévalué fait partie de toutes les anthologies du genre. A ce duo, il faut ajouter le talentueux scénariste/réalisateur Burt Kennedy qui écrivit les scénarios de cinq des sept films en question. Ce dernier segment comme à l’habitude très concis (72 minutes), clôt admirablement une collaboration qui n’a fait que se bonifier au fil du temps. Les deux extrémités du récit exposent le niveau d’épure visuelle et narrative auquel, Budd Boetticher est parvenu dans le genre de prédilection qui était le sien. Cette maîtrise ne sera pas payée de retour car âgé de seulement 44 ans, au moment du tournage de « Comanche Station », Budd Boetticher ne se doute certainement pas qu’il est quasiment en fin de carrière. En effet, s’enferrant dans le projet « Arruza », documentaire biographique consacré à son ami, le toréador mexicain, Carlos Arruza, l’encore jeune réalisateur aborde une période de dépression et d’addiction alcoolique de presque dix ans qui l’empêchera de revenir à l’activité quand il voudra faire son retour dans les années 1970. Jefferson Cody (Randolph Scott), cow-boy solitaire, fait son apparition dans une entame sans parole où chevauchant à travers les paysages rocailleux des Alabama Hills (Californie), il se trouve encerclé par une troupe d’indiens avec lesquels il entre en négociation pour ce que l’on comprend assez vite être un troc pour la libération d’une femme blanche retenue prisonnière. Une femme (Nancy Gales) dont le mari offre une forte prime en échange de son retour au foyer. Dès lors, l’action se fixe sur le chemin du retour semé d’embûches, notamment avec les Indiens qui rôdent et une bande de trois brigands, menée par Claude Akins, lorgnant elle aussi sur l’alléchante prime. Une question lancinante scande cette aventure : " Pourquoi l’époux de la belle captive offre-t-il une récompense plutôt que de se mettre lui-même en recherche active de son épouse ? ". Randolph Scott totalement minéral et serein, parvient malgré tout à faire passer l’humanité d’un personnage dont la complexité va de dévoiler progressivement au fil du récit à travers les motivations profondes de sa quête. Enfin la dernière scène du film particulièrement touchante donne la réponse à la question posée plus haut, montrant que Budd Boetticher derrière sa façade exagérément virile était en réalité un humaniste pudique. Comme le dit un Patrick Brion nostalgique à propos du film et des six autres que le précèdent : « A cette époque, les réalisateurs savaient faire des films ».
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2022
    Septième et dernier film de la collaboration Scott/Boetticher, avec pour "comanche station " la collaboration du scénariste Burt Kennedy, on est dans le meilleur du western. Monté au cordeau, comme à l'accoutumée, Boetticher expédie en 72 minutes, un de ses meilleurs opus, en tout cas un de ceux que je préfère. Un ancien chef de bataillon qui a quitté l'armée entend dire qu'une femme blanche est captive des comanche et que ceux ci veulent l'échanger. Il parvient à la libérer mais sur le chemin du retour, alors qu'il se repose au relais qui porte le nom de comanche, il voit arriver trois cavaliers poursuivis par des indiens. Un combat s'engage entre les fuyards, notre homme et les comanches. Les acteurs sont tous excellents, les dialogues sont taillés à la serpe et efficaces. J'aime beaucoup ce film, qui lorgne par le thème de départ, du côté de "la prisonnière du désert ". Aucun aficionado du western ne doit l' avoir manqué.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    7 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Dernière collaboration entre Boetticher et Randy Scott, ce « Comanche Station » est, pour beaucoup, une formidable conclusion. Scénario épuré, récit minimaliste et personnages réduits presque à l’extrême synthétisent tout à fait le fruit du travail réalisé par le duo. Autour de ce petit groupe de personnages, un huis-clos à ciel ouvert les amènent à se déchirer tandis que le danger extérieur se révèle finalement plus facile à contenir que celui qui bout à l’intérieur. Sur un canevas plutôt simple, sinon simpliste, Burt Kennedy déroule un script qui n’est pas sans évoquer celui de « L’Appât » d’A. Mann.
    Ce road-movie psychologique, tourné dans de superbes décors principalement rocailleux, est forcément contemplatif. La tension entre les personnages se révèle plus dans leurs discussions que dans les scènes d’action assez peu nombreuses. Quelques séquences avec les Indiens (finalement très peu présents à l’écran mais à l’origine de nombreuses situations) donnent l’occasion au réalisateur de briser la monotonie de son récit et de montrer d’autres aspects de la personnalité de ses personnages. Salutaires, elles permettent aussi aux spectateurs de ne pas piquer du nez. Si, en effet, le récit ne manque pas d’intelligence, cette lente traversée manque de surprises.
    En termes d’enjeux narratifs, on n’est clairement pas dans une série B. Tout est ici d’une extrême finesse, d’une profonde intelligence, d’une redoutable efficacité. Les nombreuses révélations (dont l’ultime) sont judicieuses et font de ce film une entreprise délicate. On pourra cependant lui reprocher sa mollesse générale, son absence de surprise dans la conduite du récit et son refus de creuser de nouveaux sillons. En clair, c’est globalement profond et ingénieux mais trop linéaire pour être vraiment palpitant.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2021
    Quel plaisir de voir les paysages américains en cinémascope après six mois de disette! Un film recommandé par le disparu Tavernier et présenté par Frémeaux en son nom. Ne rien connaitre de l'histoire rend le film encore plus attrayant. Oui c'est série B, mais un bon. Randolph Scott, tient la rampe de cette courte fable humaniste, où l'essentiel de l'intrigue ne se déroule pas entre les cowboys et les indiens… Il faudrait être aveugle pour ne pas vite s'en rendre compte! cinéma mai 2021
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    La Prisonnière des Comanches (appelé aussi Comanche Station) est un très court western durant seulement 1h10, de la part de Budd Boetticher je m'attendais à quelque chose de sec et nerveux.
    Et si, il y a bien quelques scènes de fusillades efficaces j'ai tout de même trouvé que l'ensemble manquait de punch avec des passages parfois bavards, d'ailleurs cela coupe le rythme de ce film qui aurait pu être plus tendu.
    Randolph Scott est bon en cow-boy solitaire et un peu taciturne face à lui Claude Akins en chasseur de prime pas tout à fait honnête ; tous les 2 veulent aider chacun à leur manière une femme (jouée par Nancy Gates) qui a été l'otage des Indiens (leur allure font assez série B).
    Scénarisé par Burt Kennedy (il a aussi tourné des westerns), j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu cette histoire, la scène finale est bien trouvée toutefois voici un petit western qui n'a rien d'inoubliable.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    Honorable serie B qui ne brille guère par son originalité mais qui réserve tout de meme quelques bon moment, notament la fin. Mais le scénario est quand meme un poil pas trop travaillé. On s'attend a avoir des indien jusqu'a la fin de l'histoire mais non, ce seront finalement les accolyte de randolphe scott qui ayront le droit a la bataille final...
    C'est regardable mais vraiment rien de transcendant. Bud Boeticher et randolphe scott font le travail comme souvent. Très belle photo avec de joli cadre.
    babidi
    babidi

    4 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    un western réalise par boetticher avec un scenario de kurt kennedy et un premier role rempli par
    randolph scott
    voila tout est dit
    un très bon dernier volet toujours a la hauteur des grands western de boetticher
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    La recherche d'une prisonnière capturée par les Indiens est presque un genre cinématographique en soi, auquel John Ford a donné son plus beau fleuron avec la Prisonnière du Désert. Il a aussi inspiré à Budd Boetticher, spécialiste des westerns du second rayon (Sept hommes à abattre, l'Homme de l'Arizona) ce beau film concis, qui propose avec le cow-boy incarné par Randolph Scott un superbe personnage chevaleresque. La sobriété de Boetticher, qui tire le meilleur parti des superbes paysages, refuse tout sentimentalisme, laissant au maximum les émotions dans un non-dit qui les rend d'autant plus poignantes. Comanche Station constitue également à la fois l'avant-dernier rôle de Randolph Scott (le dernier sera dans le magnifique Coups de feu dans la Sierra) ainsi que sa toute dernière collaboration avec Boetticher.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2019
    Avant dernier long métrage pour le cinéma (le dernier : A TIME FOR DYING sera aussi décevant qu’ambitieux) et dernier film de la société indépendante Ranown (contraction du nom de leur fondateur : Randolph Scott et Harry Joe Brow) ainsi que de la collaboration entre Scott, Kennedy et Boetticher. COMANCHE STATION se présente donc comme l’aboutissement du cycle qu’ils avaient construit en commun. Il présente une histoire quelque peu similaire à RIDE LONESOME (La chevauchée de la vengeance) sorti un an plus tôt, mais sur un thème différent. Ici pas de vengeance, mais une quête qui se poursuit au delà du mot fin, le héros n’ayant toujours pas retrouvé son épouse enlevée. Randolph Scott est aussi monolithique que dans la mouture précédente et encore un peu plus énigmatique. Il suit un tracé linéaire qui mène à une fin des plus logique même si elle peut surprendre. Ce côté très symbolique du personnage, loin de tomber dans l’abstrait, lui donne une consistance certaine. Malheureusement le reste du casting n’est simplement pas à la hauteur. Si Nancy Gates (dont ce sera la dernière apparition au cinéma, avant de basculer à la TV) est une séduisante et convaincante épouse (même si ce n’est pas Gail Russell, Maureen O’Sullivan ou Karen Steele), le méchant (Claude Akins) et ses deux ados attardés sont par contre assez médiocres, si bien que l’inquiétude ne monte jamais en intensité, la seule scène véritablement stressante étant la traversée du cirque montagneux et l’attaque indienne qui va avec. Servi par une remarquable pellicule de Charles Laughton Jr. et des scores de Mischa Bakaleinikoff et de stock musique signée en partie par le grand Max Steiner, Heinz Roemheld (les films précédents), George Dunning, ce casting déséquilibré fait que malgré toutes les qualités du film il reste inférieur à RIDE LONESOME.
    overlook2
    overlook2

    19 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2016
    Le simplisme poussif du récit comme la rigidité du jeu des comédiens font de « Comanche station » un western qui manque cruellement de nuance, alors qu’il se veut « psychologique » (on est loin de « L’Appât » qui, sur un sujet similaire, voltigeait autrement). Reste le talent de paysagiste de Bud Boetticher, qui manie avec grâce le scope et inscrit toujours avec justesse ses personnages dans leur environnement. Cela ne sauve malheureusement pas le film de sa pesanteur assommante ; ni le spectateur de l’ennui.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Petit western sobre et efficace, difficile cependant de le voir comme un film mémorable par quelque aspect que ce soit, même si on sent qu’on n’est pas seulement dans la série B du genre.
    En effet Boetticher n’est pas qu’un faiseur, même s’il aura du mal à s’extraire vers les sommets. L’introduction du film en est la preuve, avec un choix audacieux, présenter les choses sans dialogue. Sa mise en scène est épurée, privilégiant les plans statiques, choix idéal pour les décors, l’ambiance, mais clairement plus discutable dans l’action qui peine à séduire. Le final est en ce sens assez décevant. Les décors sont très bons, avec des décors superbes servis par une photographie qui a belle allure, et par une bande son classique mais soignée, qui permet à ce Comanche Station de séduire l’œil de l’amateur du genre.
    Le casting est relativement décevant. Nancy Gates tire son épingle du jeu, mais pour le reste les acteurs sont fades, et heureusement que l’écriture des personnages permet d’avoir un peu de relief. Scott est un acteur qui ne manque pas de charisme, mais son rôle plutôt réaliste et pas très héroïque ne lui permet pas de le mettre vraiment en valeur, et son jeu n’est pas assez subtil pour vraiment valoriser ce héros. Il est entouré de seconds rôles du même acabit, et, malgré l’écriture appliquée des rôles, il aurait été clairement bienvenu d’avoir peut-être une dimension moins manichéenne.
    Le scénario souffre dans sa première partie de longueur, et d’une narration vraiment chaotique. Beaucoup d’évènements se succèdent à la fin en très peu de temps, alors même que la première partie manque de rythme, et cela donne une impression curieuse et pas très enthousiasmante. L’histoire en elle-même est classique, malgré un point de départ original, et rappellera énormément d’autres westerns offrant, de la sorte, des confrontations au sein d’un petit groupe, avec, au milieu, la plupart du temps, une femme.
    Pour ma part Comanche Station est surtout séduisant au titre que c’est à n’en pas douté un western séducteur par son classicisme formel. C’est la légende du western hollywoodien dans tous ses détails, sa musique, ses paysages, son technicolor superbe. Après ce n’est quand même pas décapant sur le fond, et on peut regretter qu’un acteur plus profond, plus réaliste, peut-être moins « carte postale » que Randolph Scott ici, ne se soit pas emparé du rôle. 3.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2015
    Le scénario est assez pauvre dans les dialogues et les actions. De longues minutes, on assiste à du remplissage avec les paysages que le groupe traverse. Le bon cowboy opposé au mauvais cowboy est assez caricatural.
    Bref, un western assez classique avec des indiens qui attaquent les blancs et retiennent des femmes captives. Même si l'ensemble est cohérent, le film se traîne.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2015
    (...) Si le scénario en soit n'est pas très original et reprend beaucoup de thèmes tirés des précédentes collaborations entre Boetticher et Scott mais aussi de "L'appât" d'Anthony Mann, il demeure tout de même un modèle de caractérisation et de une véritable leçon de narration. Comme le film est très court, on ne s'ennuie pas et il réserve son lot de fusillades mais il y a aussi et surtout une vraie recherche au niveau de la profondeur psychologique chez la plupart des personnages. Ainsi, le héros s'avère bien tourmenté, superbement rendu par Scott, comme toujours dans le rôle du gentil mais avec une présence, un charisme et une prestance peu commune. En face, les 3 outlaws sont campés par des inconnus à mon niveau mais chacun se révèle bien campé et surtout très bien écrit quand le rôle féminin est assez dur, très intense et si parfois le personnage de Nancy Gates donne l'impression de subir les événements, elle est loin d'être inactive et se révèle aussi farouche qu'émotive. Le scénario multipliera les rebondissements (parfois même plusieurs au sein d'une même scène), avec des développements inattendus par instants et qui iront toujours dans le sens de nous faire découvrir les personnages, leurs doutes, leurs rêves, leur passé aussi. Sans oublier le rebondissement final, pour le coup vraiment bien vu et qui sera bien émouvant.(...) La mise en scène de Boetticher est simple, sans artifice et évolue en terrain connu, proposant de nombreux paysages extérieurs saisissants. Il se laisse parfois aller à de longs plan-séquence horizontaux d'une virtuosité rare, surtout quand on sait avec quelle économie de moyens il a réalisé son film. Les scènes d'action sont également assez dynamiques et son découpage est d'une fluidité exemplaire. Sa façon de filmer les paysages est typique du genre et il exploite au mieux l'horizon de ses paysages escarpés et il a le bon goût de se concentrer sur l'essentiel. A l'époque, il est déjà un vieux routier du genre et sa mise en scène atteint alors un maximum d'épure, débarrassé de tout effet de style. Un modèle du genre. La critique complète à lire içi
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