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    Sonatine, mélodie mortelle
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    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    J'ai découvert Takeshi Kitano réalisateur peu avant l'été avec les deux premiers Outrages, j’enchaîne donc avec Sonatine diffusé sur Arte. Je suis de suite pris par l'ambiance, le sens du tempo et les jeux démentiels initié par la bande de Yakuzas, on ne perd pas de temps ! Le film s'égare de plus en plus et sert une bouffe détonante et complètement perché, on vrille de minutes en minutes pour tutoyer les sommets ... Je ne m'attendais pas à pareil délire, Kitano excelle bien sur devant la caméra, le constat est similaire derrière ! Sa clique d'acteur resplendit, ils tombent un à un dans la folie. J'ai aussi un immense coup de cœur pour la musique de Joe Hisaishi, partition sublime en adéquation totale avec le film. Les notes de musiques me transportent même après la fin de ce long métrage. Sonatine est une découverte pour moi ce soir, un très grand film, déjà culte dans mon esprit ... Il faut que j’enchaîne très vite avec le reste de la filmographie de Takeshi Kitano !
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2018
    Le public Japonais habitué aux pitreries de Takeshi Kitano lui ont réservé un accueil froid quand celui-ci a révélé des œuvres profondément noires et tristes, ce ne sera pas le cas du public étranger qui a pris Sonatine comme il était: un drame beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. Incarnant un gangster désabusé et fatigué de son activité criminelle, Kitano emploi une approche radicalement calme et posée, morne et triste. La violence, assez rare dans l'histoire, n'impacte même pas la surprise des protagonistes tellement ils sont fatigués de leur sort, allant non-seulement jouer avec mais aussi intimement la désirer. Exactement cette tristesse qui fait ressortir toute la joie de la deuxième partie où les yakuza forcés de se cacher sur la plage n'ont d'autre choix que de tuer le temps avec des activités toutes bêtes qui leur rappellent le goût d'une vie qu'ils avaient oublié. Sonatine est un film rappelant les petits plaisirs simples qui valent la peine d'êtres vécus, et aussi comme un retour à la réalité oppressante qui nous met au défi de les sacrifier. Poétique, simple et tellement humain.
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    62 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2018
    Terriblement ennuyeux. Le film est long et il ne se passe rien. Il n'y a pas d'ambiance et les dialogues sont creux. Pourtant la photographie est belle et il y a une patte artistique évidente au niveau de la mise en scène mais ce n'est pas suffisant pour intéresser le spectateur.
    Le scénario est difficile à suivre et finalement pas si intéressant que ça. Le sommeil fini par l'emporter quoiqu'il arrive.
    Sonatine est le cas typique d'un film pas mauvais sur le plan technique mais qui est ruiné par son manque d'ambiance et d'action. C'est bien dommage. Kitano nous a habitué à mieux.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 836 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Le yakusa fait lui-même la trêve. La violence dont il a tellement usé semble dérisoire dans ses jeux où il imite le tueur. Toute la séquence « récréative » en est le témoignage. Le bilan de sa vie est médiocre. C’est comme s’il était passé dans un monde parallèle. On termine le travail et l’on s’évade par la mort.
    raphaelK
    raphaelK

    14 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    Sonatine fait assurément partie des meilleurs films du grand Kitano, et donc assurément des meilleurs films asiatiques et mondiaux. Il représente tout ce qu'on aime chez lui : un film original, qui sort largement des sentiers battus et arrive à mêler violence, humour et musique en décalage. Le style Kitano ne peut se comprendre en lisant simplement l'histoire du film ou en regardant des photos. Je n'avais pas été voir le film au cinéma car je n'avais vu aucun extrait du film mais simplement des photos et un résumé.

    Le film mérite donc d'être découvert, car il surprendra tous les novices et enchantera les fans. La touche d'humour est ici le point fort du film, mais elle ne transforme pas le film en comédie familiale bon marché. Au contraire, grâce au talent des acteurs, elle rend le film vivant et poétique.

    La magnifique musique de Joe Hisaichi contribue énormément à donner son ambiance au film, et permet de faire mieux passer les réactions parfois étranges des personnages. Elle donne un ton léger au film, loin des musique classiques de polar
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2017
    Sonatine ne vaut décidément pas Violent Cop mais on y retrouve l'humour pince-sans-rire, cette ambiance nihiliste, un certain goût pour l'absurde et surtout la monolithique tronche de Kitano le clown triste, par moment frappadingue et sardonique. Il aime prendre à contre-pied le spectateur avec notamment ces plans de face lorsqu'ils se tirent dessus ou la vengeance au M16 qu'on ne voit pratiquement pas, sans compter cette fin d'une ironie brutale.

    A cela s'ajoutent les cérémoniaux typiquement japonais des yakuzas entre eux, l'hypocrisie et les courbettes, puis ces mêmes yakuzas qui retombent en enfance, laissés à eux-mêmes et leurs blagues de collégiens sur la plage : un contraste saisissant.

    Sonatine reste lent et sa musique d'ascenseur finit par taper sur le système. Il s'agit pourtant d'une bizzarerie parfois surréaliste qui continue d'interpeller, intrigante et inopinément drôle.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2015
    Sonatine. Le mot désigne une sonate courte et légère, référant facilement à une pièce de musique écrite sans trop grande ambition, par un musicien débutant par exemple. C'est de ce mot-titre que s'arme Takeshi Kitano, autant pour profiter de sa poésie pleine de vivacité que pour se dédouaner, refuser une approche trop serrée, trop contraignante, devant trop aux habitudes cinématographiques, à un genre ou à un mouvement. Il a beau en être à son quatrième long-métrage à l'époque, Kitano ne s'en cache absolument pas ; lui l'animateur télé, l'humoriste, le peintre, le poète, n'est surtout pas un cinéaste. Il avoue ne pas connaître ses classiques, ni se préoccuper d'atteindre une quelconque plénitude formelle. Il préfère plutôt laisser guider sa main par ce qu'il sent l'animer, tourner un film à sa manière, et bordel, il en tire une incroyable pépite. Tout part en quelque sorte de cet aveu singulier de vouloir tracer sa propre voie, avec ces plans fixes répétés. Les cadrages ratent souvent les personnages au moment où ils parlent, tout a l'air hébété, excisé de ses capacités de réaction et de perception. Tout ça cadre directement avec ces yakuzas improbables, qui n'ont pas vraiment l'air de savoir ce qu'il font là, cherchent à peine à se protéger et regardent les leurs tomber avec un hiératisme confondant. Oui, le premier contact avec Sonatine est raide, mais on se sent d'emblée porté quelque part en s'accrochant à ces notes répétées à intervalles discrets mais qui évitent de figer le film et laissent présager d'une épaisseur supplémentaire. Dans ce premier acte, l'impression est déjà grande qu'on a ici affaire à des gosses, du premier sous-fifre jusqu'au boss yakuza, tant les personnages semblent en manque d'un guide pour leur apporter le sens qu'ils ne savent pas d'eux-mêmes accorder à la vie. La vision proposée pervertit tout, renversant les propositions jusqu'à créer des personnages amorphes à partir d'un milieu dont on nous montre d'ordinaire qu'on y survit pas bien longtemps sans une farouche détermination. D'ailleurs, il ne faut vraiment pas grand-chose pour que quelques yakuzas se détachent du Milieu pour éviter une guerre, et se retirent quelque temps au bord de la mer, se mettant alors à tuer le temps en s'amusant comme le feraient, là encore, des enfants. Là, la veine surréaliste se poursuit et se creuse, dans des scènes poétiques étonnantes. Et c'est là, vraiment, que se trouve tout le sel de ce film, c'est là qu'il trouve toute sa force, dans cette rêverie enlevée qui lui retire tout antipathie (au contraire de ce qu'aurait provoqué une vision froidement absurde) et aspire au contraire véritablement le spectateur à venir la rejoindre. Sublimant complètement ce qu'il raconte, Sonatine offre forcément des sommets assez vertigineux, faisant vivre des sensations neuves, profitant à fond du bord de mer, ce lieu si puissamment symbolique, qui porte en lui un infini mouvement de va-et-vient qui décrit si bien le dialogue entre vie et mort du long-métrage. Et Kitano, tranquillement, continue de dérouler son récit, laissant pénétrer doucement l'impression morbide que dégage Sonatine. Celle-ci, d'ailleurs, ne vient pas d'une violence surlignée comme on le fait si souvent à l'accoutumée. Parfois hors-champ, souvent imprévisible, subie par des personnages qui n'essaient même plus de s'en prémunir et semblent s'y être résignés, la violence de Sonatine semble y être comme chez elle. Elle n'est plus ce monstre par lequel les cinéastes cherchent souvent à horrifier, et qui viendrait hanter le monde des vivants. Elle est le seigneur sur son domaine, qui se balade sans subir de barrière. Sonatine est un lieu de mort, la mort que côtoient des yakuzas déjà damnés, qui vivent une sorte d'enfer terrestre que ne cessent pourtant de rendre habitable leurs enfantillages étonnants - et souvent incroyablement drôles, vu le contexte. D'ailleurs, l'arrivée possible d'une romance, d'un éclat de vie, ne se fait qu'au travers d'une jeune femme violée, elle-même déjà arrachée à la vie, quelque part. Alors je me suis laissé emporter par et dans ce poème morbide, appréciant sa fluidité et la sensation d'aboutissement qu'il dégage malgré sa mise en scène assez minimaliste. Jusqu'à ce que le final arrive spoiler: , et que le yakuza joué par Kitano se tire une balle dans la tête, préférant en finir plutôt que rejoindre la nouvelle vie qui semblait se promettre à lui
    . La seule scène de conclusion vient confirmer en le vidant d'un coup l'incroyable réservoir de vie maladroite et incomplètement structurée que possédaient encore ces personnages désincarnés (et que leurs gamineries laissaient supposer), images de l'homme mafieux qui a vendu son âme mais a gardé ce désir profond qui fait ce qu'est la vie. Et là, j'ai compris. Sonatine n'est pas la balade des morts. C'est la ballade des morts-vivants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    Sonatine parvient à nos oreilles sous la baguette du chef d'orchestre Takeshi Kitano, dans un film étonnant entre le What the fuck (?) et la maîtrise. Tout n'est pas parfait, mais on se laisse surprendre. J'ai trouvé le tout un peu vieillot aujourd'hui, mais encore bon. A découvrir pour la filmographie Kitano, sinon passez votre chemin !
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Takeshi Kitano, avec son classique "Sonatine", arrive à transformer une simple histoire de Yakuzas en une véritable aventure complexe où règnent poésie, humour et violence. Pas facile d'accès avec son rythme lent et cette impression qu'il ne se passe pas grand chose, le film pourra en rebuter certains. On retrouve ici des thèmes chers à Kitano. Moins bon que son chef-d'oeuvre "Hana-Bi", ce film n'en reste pas moins efficace et est à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Kitano s'amuse à emmener ses Yakuzas en vacances à la plage. Sonatine déborde d'humour, de gaieté et de joie de vivre, toujours entremêlées à une violence structurelle, extérieure aux personnages mais dont ils ne peuvent pas échapper. La grandeur de Kitano est de montrer l'Eden, le luxe, calme et volupté dans lesquels nous pourrions vivre si la violence des affaires ne s'abattait pas sur nous en permanence.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2013
    Beaucoup moins captivé par Sonatine au contraire des autres film de Kitano ( Violent Cop , L'été de Kikujiro , Hana-Bi ) . J'ai trouvé une forte ressemblance avec un certains "Guerre des Gangs a Okinawa" dans le contexte d'une guerre entre différente bande rival de Yakuzas sur l'ile d'Okinawa mais la ressemblance s’arrête là .
    On retrouve bien l’atmosphère propre a Takeshi Kitano avec sa bande son splendide , son style poétique par moment , sa violence et son humour .

    Mais j'ai eu l'impression qu'il ne savait pas quel voie prendre entre un véritable film de gangsters ou un film poétique a souhait .
    L'histoire est a mes yeux peu approfondie , des Yakuzas sont envoyés sur une ile pour aider une bande de Yakuzas en pleine guerre avec ses rivales , la bande a Kitano va attendre les ordres et ils s'ennuieront , ils retomberont en enfance sur cette plage ou l'on aura droit a de magnifique scène ( celle ou ils jouent le Sumo , la bataille avec les fusées ) et comme souvent on retrouve une de l'humour un peu absurde et original mais surtout très agréable .

    J'ai trouvé une certaines lassitude , j'ai eu l'impression que c'était trop peu différent des autres films de Kitano que j'avais vu , je me suis même ennuyé par moment , trouvant des longueurs sur seulement 1h30 et les personnages manquent un peu de profondeur

    Sonatine possèdent donc beaucoup de points positif comme sa bande son somptueuse , ses plans magnifique avec cette belle photographie , ce coté poétique bien mis en scène mais dans le fond c'est presque vide , des longueurs feront que l'on risque même de s'ennuyer , pas un mauvais Kitano pour autant mais j'ai pas autant accroché qu'avec certain de ses autres films .
    Acidus
    Acidus

    614 abonnés 3 646 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    Bon film dans lequel on retrouve tout de suite la patte de Takeshi Kitano. A la fois poétique, amusante et violente, cette histoire de yakuza sort de l'ordinaire tant par la mise en scène unique du réalisateur nippon que par le choix de faire primer la détente à la pure action et à la tension comme souvent dans ce genre de films (Kinji Fukasaku en tête). On voit ainsi durant la majeure partie de "Sonatine" des mafieux plaisanter, s'amuser et s'adonner à leurs occupations quotidiennes. Et si le long métrage souffre de quelques petites longueurs, le style contemplatif de Kitano fascine plus qu'il n'ennuie.
    mac guffin
    mac guffin

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Sonatine, ou la petite musique propre aux films de Kitano. Il faut bien avouer que les films du réalisateur japonais sont difficile d'accès, de par leur rythme, leur aspect incongru, et cette impression qu'il ne se passe absolument rien...C'est un peu le cas ici, mais j'aime cette imbrication, chez Kitano, entre violence, humour absurde et poésie. Sonatine narre l'histoire peu banale de yakuzas tuant le temps sur une plage.Tandis qu'ils inventent des jeux et régressent en enfance, la mort rôde et finira par les rattraper. Le retour à la réalité s'incarne dans le personnage de Kitano, dont le désespoir suicidaire imprègne tous ses films. Pas aussi bon que Hana_bi, mais une œuvre qui risque de surprendre ceux qui la découvriront pour la première fois.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 septembre 2012
    Ce n'était pas encore ça pour le réalisateur japonais, il y a l'air mais pas la musique!
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 006 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Avec Sonatine, la Kitano's Touch excelle et transforme une histoire de yakuzas somme toute basique en un modèle du genre implacable.
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