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    Les Affameurs
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    58 critiques spectateurs

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    Theo
    Theo

    2 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    "Les Affameurs", réalisé par Anthony Mann en 1952, se distingue dans le genre western grâce à une histoire captivante et un casting de premier ordre, mené par James Stewart dans le rôle de Glyn McLyntock. spoiler: L'histoire, tissée d'aventure et de conflits intérieurs, suit McLyntock, un ancien hors-la-loi cherchant la rédemption en guidant un groupe de colons vers l'Oregon.
    Le film s'appuie sur le roman "Bend of the Snake" de Bill Gulick, reflétant fidèlement l'esprit du texte original.

    Ce qui rend "Les Affameurs" remarquable, c'est sa capacité à mélanger des éléments traditionnels du western avec une exploration plus profonde des personnages. Stewart livre une performance nuancée, montrant un homme tourmenté par son passé mais déterminé à changer. Sa dynamique avec Arthur Kennedy, qui joue Emerson Cole, un personnage ambigu, ajoute une couche de complexité. Julie Adams, en tant que Laura Baile, offre une prestation solide, bien qu'elle soit quelque peu éclipsée par ses co-stars masculins.

    La réalisation de Mann est compétente, capturant magnifiquement les paysages de l'Oregon, de la rivière Sandy à Mount Hood. Ces décors naturels sont un personnage à part entière, ajoutant une dimension visuelle époustouflante au film. Cependant, il y a des moments où le rythme du film fléchit, en particulier dans la deuxième moitié, où l'intrigue semble tourner en rond avant de trouver sa résolution.

    Le scénario, bien que solide, n'est pas sans défauts. Certains des dialogues manquent de la profondeur nécessaire pour explorer pleinement les thèmes de la rédemption et de la moralité, qui sont au cœur du film. De plus, le personnage de Trey Wilson, interprété par Rock Hudson, bien que charismatique, est sous-utilisé.

    En termes de production, le film brille par sa reconstitution de l'époque et son attention aux détails. La musique, bien qu'efficace, n'est pas particulièrement mémorable, mais elle complète l'atmosphère du film sans l'envahir.

    En conclusion, "Les Affameurs" est un western solide et engageant, porté par des performances fortes et une réalisation habile. Bien qu'il ne révolutionne pas le genre, il se distingue par son approche nuancée des personnages et son magnifique cadre naturel. C'est un film qui mérite d'être vu, offrant un aperçu intéressant de la complexité humaine sur fond d'aventure dans l'Ouest américain.
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    C'est en 1950 que « Les affameurs » voit le jour, sous la direction du grand cinéaste Anthony Man... à qui l'on doit quelques grands « Westerns » traditionnels US comme « Wincherster 73 » ou « L'homme de l'ouest ». Le scénario nous fait vivre le long et laborieux voyage vers l'ouest d'une caravane de pionniers, confrontés aux habituels dangers que tous les amateurs du genre connaissent bien. Ainsi, les vilains indiens, puis les pillards et enfin l'inévitable trahison qui peuplent la plupart des westerns de cette époque sont une nouvelle fois présents... sans grande surprise susceptible de déstabiliser le spectateur. Pour autant, les paysages sont jolis, le charme d'antan opère toujours et le trio d'acteurs formé par James Stewart, Arthur Kennedy et Rock Hudson fonctionne à merveille. Si l'on y ajoute la splendide Julie Adams on obtient un divertissement tout à fait honorable... même si, pour ma part, je préfère nettement les westerns des années 1960, nettement plus modernes dans leur ton et leur construction. A vous de voir !
    chrisbal
    chrisbal

    11 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2023
    Un très bon western porté par 2 personnages principaux au passé trouble, James Stewart et Arthur Kennedy, cherchant le chemin de la rédemption avec des trajectoires différentes, l'un y parvenant, l'autre non (je vous laisse deviner lequel...).
    Cette épopée à travers les montagnes de l'Oregon offre au spectateur une bonne dose d'aventure et de retournements de situation, le tout en technicolor (le premier pour Anthony Mann) et avec une réalisation sans reproche.
    Un bon divertissement qui met notamment en avant les différences de mentalité entre les colons souhaitant avant tout s'installer sur de nouvelles terres et ceux de la ruée vers l'or, attirés par l'appât du gain (qui fausse définitivement tout et engendre querelles et trahisons).
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    Un bon western à l’ancienne en Technicolor dans lequel les voies du gain et de la rédemption s’affrontent autour d’une caravane de pionniers semée d’embûches, porté par un impeccable James Stewart.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2022
    De nombreuses qualités font de ce film un bon western. L'originalité du sujet qui traite du problème crucial du ravitaillement des colons partis s'installer dans l'ouest du pays. Ceci dans un contexte de ruée vers l'or et de spéculation.. Vrai film d'aventure dans les grands espaces avec l'avancée du convoi de chariots sur des terres montagneuses, l'attaque d'un groupuscule d'indiens et divers rebondissements tout au long du chemin. Et puis, sous-jacent, la rédemption d'un mauvais garçon qui prendra de bonnes décisions. Même si l'acteur James Stewart ne me semble pas le meilleur choix pour incarner celui-ci, le spectateur ne s'ennuie pas et la romance n'occupe pas une place exagérée comme parfois dans certains westerns.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    « Bend of the River » (Les affameurs) est le deuxième western réalisé par Anthony Mann avec James Stewart dans le rôle principal. Comme « Winchester 73 » le scénario est signé Borden Chase et étale à nouveau un catalogue presque complet du western : la caravane, le bétail, les indiens, les chercheurs d’or, les gunfights, le café au coin du feu à la belle étoile et même le vapeur à roue à Portland en Oregon, plus à sa place à Natchez ou à la Nouvelle Orléans, qui apporte un côté inattendu. C’est également le premier western en technicolor magnifiant les paysages et le style direct du réalisateur. C’est aussi une histoire d’amitié virile, de traitrise, d’amour et de rédemption asynchrone dont l’évolution progressive entre la lumière contre le côté obscur est amenée avec beaucoup de finesse. Il est vrai que le casting est de qualité, le génial James Stewart étant accompagné par l’ambigu Arthur Kennedy, Rock Hudson, Jay C. Flippen et la délicieuse Julie Adams lancée l’année précédente dans « Bright Victory » de Mark Robson après des petits rôles dans huit westerns plus médiocres les uns que les autres. C’est donc à la fois sur le plan de l’action et de l’évolution psychologique que le réalisateur nous embarque dans une aventure humaine que n’aurait pas renié John Ford, sans le côté contemplatif, malgré deux scènes hommages au maître, mais avec la violence en plus. A la fois moral, logique et implacable, le déroulé haletant fait passer les 91 minutes du métrage sans aucun ennui. Une grande leçon de cinéma.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2022
    Grand classique d'Anthony Mann avec beaucoup d'ingrédients: la nature et les paysages dont les rivières (voir le titre original); un héros au passé trouble et torturé qui cherche une rédemption (James Stewart, avec une l'interprétation fiévreuse); un convoi de pèlerins qui va s'installer dans l'Oregon (leur référence est La Bible); les chercheurs d'or et l'or qui vont perturber le jugement de certains; l'appât du gain comme motivation primaire; les Indiens; les capitalistes véreux (qui deviennent fous une foi que l'or est trouvé); la justice expéditive et la pendaison; l'alter ego du héros qui n'est pas un héros (Arthur Kennedy, parfait) mais un bon faire valoir; l'absence de justice (celui qui dégaine le plus vite fait la loi); la rédemption (parce qu'il faut bien un message positif dans ce monde en construction); l'histoire romantique (incarnée par Julie Adams, arc dramatique léger qui reste toujours à la périphérie de l'arc principal).
    Tous ces ingrédients étant imbriqué dans l'histoire de James Stewart qui cherche à se racheter de ses méfaits du passé en conduisant ces pèlerins qui vont s'installer dans l'Orégon.
    Le petit défaut du film est le personnage de Rock Hudson, pas suffisamment creusé pour que nous comprenions ses motivations et changement de vie (passer du jeu et l'argent à la vie de défricheur de terre est peu crédible, et la motivation romantique pas assez travaillée), mais c'est un petit détail.
    Cet ensemble pour un western total, complet, et en quatre-vingt-dix minutes, chaque scène contribuant à la densité de l'ensemble.
    Pierre C.
    Pierre C.

    11 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Bonne petite histoire de colons avec les péripéties banales, mais c'est un petit plaisir quand même.
    Régler une histoire de triche au poker en tirant sur son adversaire ça fait plaisir, la dialogue du début du film aussi, et la création d'une ville en territoire inconnu ça fait rêver.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2021
    La principale limite de Bend of the River réside dans l’artificialité de ses séquences nocturnes, tournées en studio, au cours desquelles tout semble trop propre, trop organisé, trop aseptisé, loin de la rugosité d’un environnement naturel que capte d’ailleurs fort bien la caméra d’Anthony Mann lors des séquences de jour. Avec la nuit disparaissent les bruits, la sensation d’une vie alentour et pourtant invisible ; tout cela résonne comme depuis l’intérieur d’une caisse creuse. Aussi le long métrage souffre-t-il de cette artificialité qui entre en conflit avec son thème principal, à savoir la quête de l’authenticité menée contre le règne de l’argent et des intérêts. Il faut donc davantage le voir comme le témoignage précieux d’une pratique par ailleurs absente des grands westerns : la capitalisation sur le malheur qui jamais ne tient compte du facteur humain, fascinée par les rapports d’autorité et le monde de débauche qui s’active dans les bars et casinos. La dernière partie du film dispose d’un souffle épique suffisant pour faire de Bend of the River non l’incontournable qu’il tend à devenir, mais un regard critique porté sur la conquête de l’Ouest entendue seulement comme quête matérielle qui pousse les amis d’autrefois à se trahir et se tirer dans le dos.
    Casimir le Yéti
    Casimir le Yéti

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2021
    « La seule chose qui m'appartient dans ce film, ce sont les trois premiers mots du titre, "Bend of the..."(titre anglais). En dehors de cela, oubliez-le. » — Bill Gulick {qui écrivit le livre dont est issu ce film}.
    Pourtant, il y avait de quoi faire car l’œuvre était riche mais à vouloir concilier par le menu de nombreuses aventures [on dirait un récit de voyages] et l’évolution psychologique des personnages [ spoiler: Glyn McLyntock (James Stewart) passant du méchant au bon, après quelques soubresauts d'accès de violence, Emerson Cole (Arthur Kennedy)faisant le chemin inverse par appât du gain ; Julie Adams (Laura Baile) passant du désir pour Glyn à celui d'Emerson puis de nouveau au premier... Son père, Jeremy pensant qu'un homme ne peut pas changer, quand il a une mauvaise nature, pour au final changer d'avis!
    pour concentrer tout ça en seulement 1h30 ! On en fait un film saucissonné et un cinéphile contrarié...
    Pourtant, je le redis, il y avait quoi faire, de quoi faire une œuvre formidable sur les trajectoires humaines, celles qui varient au cours des événements et celles qui suivent leur volonté coûte que coûte.
    Ducerceau
    Ducerceau

    9 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2022
    Western traditionnel avec paysages moyens et beaucoup de bagarres et de coups de feux. On se demande comment ils font car on ne les voit jamais recharger leurs armes. Histoire d'amour à peine esquissée. Le seul intérêt est dans le scénario historique qui montre les conséquences économiques de la ruée vers l' or dans l' Oregon, à Portland, banlieue de Vancouver.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2020
    Second film du genre d’Anthony Mann interprété par James Stewart, Les Affameurs est un western extrêmement classique comme Hollywood en produisait à foison dans les années 50. On y trouve donc une femme en détresse, des indiens méchants et sans âme, des noirs caricaturaux et un héros courageux et honnête malgré un passé de hors-la-loi, le tout étant extrêmement dialogué. Heureusement, on y trouve également tout le professionnalisme du réalisateur et la présence d’un beau trio d’acteurs (James Stewart, Arthur Kennedy et Rock Hudson). Les amateurs de westerns américains très classiques seront sûrement enchantés alors qu’un public préférant la tournure plus moderne qu’adoptera le genre à partir des années 60 pourra trouver l’ensemble un peu désuet et ennuyeux.
    gabdias
    gabdias

    74 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Western classique qui suit la transhumance d’une bande de pionniers vers l’ouest, avec un résultat plutôt intense, une deuxième partie de film rythmée et intense entre scènes de guérillas et trahisons. Plus profond qu’il n’y parait. J.Stewart excelle, la scène de combat avec J.Flippen est une vraie réussite. Du bel art classique.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    Un western très classique avec un mélange de grosses ficèles scénaristiques et de moments de bravoure. On s'étonne au début de voir Arthur Kennedy dans un rôle de sympathique garçon prenant le parti des faibles mais cela peut-il durer jusqu'au bout ? James Stewart est aussi bon que d'habitude et Julie Adams totalement craquante.
    marc sillard
    marc sillard

    3 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Western moyen mais pas ennuyeux. Paysages magnifiques, magnifiquement filmés. Psychologie primaire. Scénario classique. Excellents acteurs. Quand on pense au James Stewart filmé par Hitchcock comparé au méchant repenti qu'il joue ici, on se dit qu'il a bien évolué. Mais il monte bien à cheval. Arthur Kennedy est le méchant type de western, sauf un an après dans l' "ange des maudits" où il est gentil, exception qui confirme la règle, on n'échappe pas à son destin d'acteur. Dialogue savoureux et prémonitoire quand Kennedy dit à Rock Hudson : "tu as une délicatesse de femme". Hudson dont on se demande à quoi il sert, à part faire le partenaire au poker, servir de relais dans les bagarres, ou séduire la jeune soeur de l'héroïne.
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