Derniers Avis : Marathon Man - Page 8

J'ai été assez déçu, certe il faut le dire, Dustin Hoffman est toujours comme d'habitude fabuleux, les scènes sont toute superbes et le film passe à une grande vitesse. Mais l'histoire m'a paru, banal, pour un thriller, à la limite du déjà vue. Mais globalement, c'est très très bon.

Marathon man est un film vraiment prenant lorsqu'il se met en place. Le problème, c'est qu'il met vraiment lontemps à se mettre en place et le film part un peu dans tous les sens au départ. Cependant tout prend un sens par la suite. Le scénario est très bon. Les acteurs sont géniaux, en particulier Dustin Hoffman qui est excellent et Roy Scheider qui est ici dans un très bon second rôle.

film policier mené avec un rythme soutenu.l'intrigue a du mal a démarer au début mais se déroule d'un coup,dustin hoffman dans ses débuts fidèle à sa réputation grandissante.son jeu est discret mais intense.très bon film

Les années passent et commencent à se faire sentir. C'est d'ailleurs le cas de pas mal de thrillers de ces années là (grosso modo toute la décennie 70s) : narration confuse, rythme anémique, choix de mise en scène discutables avec, de temps en temps, quelques scènes sui sortent du lot. En fait, comme le dit la tag
line (prémonitoire) de l'affiche, ce n'est plus qu' "un thriller"...

j'étais encore une petite fille quand j'ai vu ce film pour la première fois et déjà ,j'avais été très impressionnée et marquée par certains dialogues ("C'est sans danger ?") . En le revoyant je ne peux que saluer ce chef d'oeuvre qui n'a pas pris une ride. Ce thriller politique est d'une rare intensité , admirablement bien mis en scène et que dire des acteurs qui sont tous parfaits.

Un excellent thriller politique façon old school sur fond de crimes nazis. Haletant, sans temps mort, très bien construit et mis en en scène, on ne s'ennuie pas un instant et c'est assez rare pour le signaler, surtout pour un film des années 70.

Une réussite incontestable: la tension monte de façon constante et sans temps mort, chaque personnage est réussi et parfaitement interprété et le scénario est béton.

L'une des références incontestables des Polars. Adapté du roman éponyme de William Goldman et réalisé par John Schlesinger, "Marathon Man" est monstre du thriller et du suspens qui retrace le parcours tortueux de Babe interprété par un jeune Dustin Hoffman survolté.
Après une mise en route un peu lente et énigmatique, le film se lance définitivement avec la rencontre de Roy Scheider et Dustin Hoffman. Racolant tous les morceaux créés précédemment, l'intrigue se dévoile pour notre plus grand bonheur. Très bien ficelé et remarquablement bien écrit, le scénario surprend, choque et suscite l'émotion de nombreuses fois. Offrant une photographie d'un style très européen, le réalisme n'en est que plus important. Les scènes d'actions ont été parfaitement contrôlées afin de donner lieu à une tension réelle.
Cette-dernière est bien entendu accentuée par le jeu parfait d'acteurs irréprochables. Un Dustin Hoffman très convaincant comme à son habitude, un Roy Scheider ultra charismatique opposés à un William Devane très mesquin et surtout à un Laurence Oliver paranoïaque et sans limite nominé aux oscars pour son rôle.
Composée par un total inconnu du nom de Michael Small, la musique a aussi sa vertu. Offrant de la tension mais aussi de la grandeur, sa présence est indispensable pour créer le chef-d’œuvre qu'est "Marathon Man".
Le fait le plus marquant restera tout de même l'absence totale de censure au niveau de la violence pour un film déjà trentenaire. Très cru par instant, certaines images en choqueront plus d'un mais c'est ce qui fait également la puissance de ce film qui a marqué à jamais de son empreinte l'histoire du polar.

largement surestime ces histoires d anciens nazis qui font encore les méchants c est pas très crédible

Franchement excellent , marathon man est un classique magnifié par la présence de dustin hoffman dans sa meilleure période, et par un laurence olivier fascinant .

Cours Forest ! Cou... Hein ? C'est pas Tom Hanks ? Ha oui c'est pas lui, c'est un nain avec une coupe au bol et un gros nez... et c'est moins émouvant aussi, et moins homérique, et qu'est ce qu'on s'ennui.

Excellent thriller, captivant et au suspense halletant. Dustin Hoffman est très bon dans son rôle.

Un film pas mal du tout qui contient son lot de surprises et de situations tendues. Les références au contexte historique et notamment au médecin nazi Mengele apportent beaucoup de force et Dustin Hoffman confirme sa réputation d'acteur de haut niveau.

Ce polar porté par un Dustin Hoffman en grande forme captive de bout en bout avec une scène du dentiste d'anthologie

Thriller par excellence des années 70, Marathon Man prouve une nouvelle fois que Dustin Hoffman, alors âgé de 38 ans, est bel et bien un acteur en devenir. Aux côtés des confirmés Roy Schneider et l'impressionnant Laurence Olivier, il crève l'écran dans l'adaptation du roman éponyme de William Goldman réalisé par le metteur en scène de Macadam Cowboy, John Schlesinger. Clairement scindé en deux parties, le long-métrage nous plonge dans l'atmosphère envoutante, glauque et sournoise de New-York, ville violente et sans pitié pour ses habitants originaux. Avant toute chose, Schlesinger instaure ses bases, son décor, ses personnages, sa trame : Babe est un jeune étudiant désireux de prouver avec sa thèse que son père avait raison quant à une théorie sur le maccarthysme, son frère Doc est un agent secret tentant d'empêcher un ancien criminel de guerre nazi voulant récupérer un trésor de guerre. Babe est faible, simple citoyen lambda courant chaque jour pour préparer son premier marathon, tandis que son frère est un véritable James Bond, doué pour reconnaitre les faussaires et se battant comme un lion. Lorsque ce dernier est assassiné, tout bascule pour notre héros qui, d'homme ordinaire, va devenir une proie pour des détracteurs invisibles, des tueurs sans pitié, qui le tortureront à travers deux scènes cultes ("Est-ce sans danger ?"). Dès lors, le rythme s'avère sans temps mort, effréné et palpitant : courses-poursuites haletantes, confrontations sanglantes, faux-semblants nombreux et paranoïa constante, le film bascule dans le pur thriller qui prend tout son sens. Schlesinger utilise New-York comme un personnage à part entière, avec ses rues tantôt bondées tantôt vides, ses citoyens peu amicaux et ses continuels chantiers. Si la première moitié du film n'a en soi rien de bien original voire de passionnant, la seconde nous entraîne dans le parfait thriller paranoïaque où la confiance disparaît et où les doutes deviennent légion ; une seconde partie tout simplement époustouflante. Ainsi, autour d'une réalisation exemplaire, d'une interprétation sans faille (la confrontation Hoffman/Olivier reste dans les annales) et de passages mémorables (ne serait-ce que l'intrusion dans la salle de bain de Babe, un pur moment de frissons), Marathon Man reste un chef-d'œuvre du thriller d'angoisse qui n'a pas pris une ride.