Derniers Avis sur Marathon Man

En 1976, John Schlesinger, connu pour avoir également réalisé « Macadam cow-boy », livre un thriller captivant. Il s’appuie sur une intrigue minutieuse dans laquelle un homme innocent se trouve pris au cœur d’une machination politico-criminelle. L’atmosphère de paranoïa est bien rendue avec des pics émotionnels intenses (la scène de torture avec le dentiste notamment). Le film s’appuie également sur un excellent jeu d’acteurs où Dustin Hoffman, Laurence Olivier et Roy Scheider accaparent l’écran. Seules les baisses de rythme récurrentes viennent tempérer l’engouement général. Bref, un classique du genre malgré quelques rides désormais bien présentes.

Excellent thriller sur fond de nazisme signé John Schlesinger au milieu des 70's. Dustin Hoffman y tient probablement l'un de ses plus grands rôles, envoûtant qu'il est en monsieur-tout-le-monde pourchassé par de sinistres individus dans une course poursuite parano mortelle. Si la mise en place prend son temps et peut facilement perdre son spectateur par la richesse de son propos et les multiples intrigues, la seconde est haletante et angoissante au possible. La mise en scène étant un modèle du genre, c'est un pur régal même quand l'action se fait discrète. Le métrage est peut-être un tant soit peu trop fourni et s'éparpille sans doute de trop mais au final Marathon Man reste malgré les années un sommet du genre.

Sur la trame classique de l'innocent impliqué dans des enjeux politico-financiers qui le dépassent se tisse une intrigue assez solide dans une mise en scène efficace. Valant surtout pour le binôme fraternel Roy Scheider/Dustin Hoffman, ce thriller use de ficelles connues ainsi que de topoi éculés. Dans le genre existent de plus marquants récits et de plus originaux. Se laisse regarder...et oublier!

Un authentique classique du "nouvel Hollywood", avec des acteurs parfaits : Dustin Hoffmann et Laurence Olivier, évidemment spoiler: ("Is it safe ?")
, mais aussi Roy Scheider et Marthe Keller spoiler: (que, curieusement, on retrouve souvent dans des films abordant, de front ou en filigrane, le thème de la Shoah et du nazisme : "K", "La Marque des Anges", ce film)
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Une scène choc dont je ne parlerai pas car je pense que tout le monde s'intéressant au cinéma en a au moins entendu parler. Des acteurs remarquables. Une réalisation et un scénario parfaits. Que dire de plus, si ce n'est que c'est un film à voir absolument ?

Un chef d'œuvre d'espionnage avec Dustin Hoffman , Laurence Olivier , Roy Scheider, Marthe Keller.

Voilà un drôle* de film donnant la part belle au jeu de Dustin Hofman dans un thriller de pseudo espionnage. Le scénario est parfaitement alambiqué et se révèle au fur et à mesure du film. Cela nous tient en haleine jusqu'à un final qui n'est pas mal, mais qu'on aurait aimé un peu moins expéditif voire différent. Mais ce n'est pas mauvais pour autant, loin de là.
spoiler: drôle : oui, ce film est drôle car il se présente sous des apparences de film d'espionnage mais au final n'est qu'un film de voyous nazis

A voir par les amateurs de thriller et les fans de Dustin Hofman

Excellent film prenant, avec l'incroyable Dustin Hoffman en tête d'affiche. Hoffman entrain de courir le long du lac de Vancouver reste gravé dans la mémoire.

Marathon Man était peut-être bon quand il a été tourné mais de notre point de vue actuel il n'est pas crédible. Un vieux nazi irait se cacher en Amérique du Sud et faire fortune grâce aux dents en or de juifs dans une zone d'occupation contrôlée c'est en fait comique car vous pouvez voir à quel point les gens des années 70 ne connaissaient pas l'holocauste. Un dentiste en fuite et cet homme a investi son argent dans des diamants qu'il ne peut pas vendre sans problème car les juifs contrôlent le commerce c'est tous aussi peu crédible. Et tout le film est consacré à la paranoïa de ce nazi. Quant à la scène de la maison je suis perdu et je ne sais même pas par où commencer. Il y a cinq personnes dans la maison et aucune d'entre elles ne se comporte de manière logique. Si nous pensons à ce qu'ils font de leur point de vue et que nous essayons vraiment de le comprendre c'est juste absurde. Je pense que le scénariste a décidé que tout le monde devait être mort à la fin de cette scène sauf Hoffman bien-sur. Puis il a essayé de travailler à rebours et de comprendre comment cette fusillade se déroulerait logiquement puis il a dit tant pis et il est allé déjeuner. Il est important lorsque vous voulez garder un profil bas dans une zone où vous pourriez être reconnu et que vous êtes un nazi maléfique avec un passé d'aboyer sur les Juifs avec un ton criard de rester déguisé et de ne pas réveiller de souvenirs. Et combien de secondes avant que la femme qui reconnaît le nazi ne se fasse écraser par la voiture était-il évident que cette convention cinématographique clichée allait se produire...

Mise en scène de grande qualité et d’une belle efficacité au service d’un scénario complètement délirant dont on décroche au énième rebondissement. Des scènes inoubliables (la fin, torture dentaire..). Oui je sais, c’est du cinéma !

Dustin Hoffman voudrait s'entrainer pour courir le marathon de New York mais il ne peut pas parce qu'il a rendez-vous chez le dentiste.
Ce thriller noir joue très bien sur l'ambiance paranoïaque dans laquelle est plongé Babe et sur la tension ("c'est sans danger?") même si le fond de histoire n'est pas toujours très clair, comme les rôles de chacun dans cette conspiration.
La mise en scène a aujourd'hui un peu vieilli mais Marathon Man a marqué le cinéma de son époque et, avec le recul, nous offre une excellente photographie du New York des 70ies (dont Central Parc et son Réservoir).

Marathon man. C’est un film qui a révélé le jeu d’acteur de Dustin Hoffman. C’est un rôle très difficile. Le jeune étudiant est déjà paranoïaque à la base, et à force d’événement dans le film, il va le devenir encore plus. C’est déjà un film d’auteur, et de plus, c’est surtout un film conspirationniste. Il film est tourné à New York en 1975. Il y a des scènes de vie intéressantes. Le quartier des bijoutiers juifs. Après, c’est un mélange de service secret et de conspirationnistes. C’est difficile à suivre mais c’est très bien filmé. Toutes les scènes sont réfléchies et très bien tournées. Il y a plusieurs scènes tournées à Paris durant la grève des ramasseurs de poubelles. Il y a aussi Marthe Keller, la suissesse. C’est un film très bien réfléchi et aussi un film à voir absolument.

Depuis sa sortie en 1976, j’ai vu à 3 ou 4 reprises « Marathon man » de John Schlesinger. J’ai toujours du mal au début à savoir qui fait quoi et qui est qui par rapport à qui ! Enfin j’avoue ne pas avoir encore compris à quoi servait l’histoire du père de Babe (Dustin Hoffman) qui s’est suicidé pendant la période du maccarthisme. Ceci dit ce thriller est parfaitement mené et il repose amplement sur les épaules de Dustin Hoffman. La scène où le Dr Szell - « l’Ange blanc » - (Laurence Olivier) est reconnu dans la rue des diamantaires juifs à New-York reste très prenante de même bien sûr que la scène de torture avec ce « C’est sans danger ? » maintes fois répété à Babe
Un film effrayant et émouvant qui ne vieillit pas… et donc un excellent film !

Un formidable thriller, souvent à la limite du fantastique. Dustin Hoffman et Laurence Olivier y sont éblouissants. Bref un grand classique du suspense.

Le versant américain du cinéma de John Schlesinger a à voir avec la notion de justice, celle subordonnée à la loi et qui s’avère souvent défectueuse, celle que se donne l’individu conscient des limites de la loi de son pays et n’hésitant pas à l’enfreindre. Ses films proposent une articulation entre ces deux sphères, entre justice étatique et justice personnelle, conformément au mythe du pionnier fondateur soucieux de préserver ses droits dans un monde défini par le chaos et la duplicité. Marathon Man s’inscrit pleinement dans cette thématique, et pense la course à pied comme un ressort de sa propre structure : le récit privilégie les sauts temporels, compose une sorte de récit-choral autour de protagonistes – les deux frères – et d’un antagoniste – le méchant nazi – dont nous attendons avec impatience la confrontation. Néanmoins, disons-le sans tarder, la première partie du long métrage se plaît à égarer de façon artificielle le spectateur dans un dédale de couloirs, de pièces et de pays sans réussir, en contrepartie, à l’intriguer. Quelques plans bien composés, comme l’agression de Doc derrière le rideau, restent en mémoire ; mais les fils se tressent assez mal, et quand vient la révélation, nous n’y croyons guère. Tout cela paraît quelque peu exagéré, et nous nous disons qu’un scénario habile n’équivaut pas forcément à l’habileté de sa concrétisation à l’image. De bons acteurs, aussi attachants qu’énigmatiques, sauvent la mise et retiennent l’attention du spectateur, jusqu’à un dernier acte brillant et haletant. John Schlesinger est un cinéaste qui sait filmer la ville et son caractère étrange, pour ne pas dire surnaturel : un homme au regard vitreux, un landau couvant une poupée à retardement, un criminel de guerre reconnu dans la rue et interpellé comme une bête monstrueuse, une course-poursuite entre deux joggers – en ouverture de film – dont la raison nous échappe… La ville New York est captée dans son atmosphère anxiogène et brutale : deux automobilistes se percutent avant de frapper une citerne d’essence, Babe est moqué à chaque fois qu’il quitte et regagne son domicile, sa petite-amie se définit par sa duplicité, tout comme le collègue de Doc. Le film court un marathon contre la fausseté, le mensonge et l’oubli, pour l’honnêteté et le sentiment de justice individuel. Une œuvre noire qui orchestre la rencontre entre deux excellents acteurs – Dustin Hoffmann et Roy Scheider – au service d’une mise en scène nerveuse et efficace.

Un thriller paranoïaque fait de tiroirs et de faux-semblants mais dont les pièces du puzzle peinent parfois à s'imbriquer. C'est là le seul défaut du film car après une première partie où l'on découvre les personnages et qui cultive le mystère, la seconde est plus tournée vers l'action et menée tambour battant avec notamment une course-poursuite de haut vol ou une scène de torture horrible. L'opposition de style entre Dustin Hoffman et Lawrence Olivier vaut également le détour. Un grand classique.