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    Andreï Roublev
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    65 critiques spectateurs

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    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Deuxième long-métrage de Tarkovski, le génie russe. Il hausse son niveau sur tous les rapports. Qu'est donc le personnage central de film ? Andreï Roublev, un peintre qui durant le long de son périple se sentira de plus en plus terrasser tout comme sa foi pour Dieu par le chaos qu'il perçoit et ressent dans une Russie en guerre. Bien sûr cela ne s'arrête pas que là, Roublev est d'une grande profondeur qui en fait un des plus grands films de tous les temps. Il y à aussi des passages comme l'invasion des Tatars. Que dire du jeune enfant, fondeur de cloche. Souffrance, violence et espoir. C'est ce que vous aussi traverserez sur un terrain rude et unique. Gardera t-il sa passion ? Le final nous en dit long.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Deuxième long métrage d'Andreï Tarkovski, "Andreï Roublev" péche essentiellement par son côté brouillon. En effet, les scènes s'enchainent de manière confuses et desordonnées, compliqués en plus par la présence de nombreux personnages difficiles à identifier. De ce bazar cinématographique, il en ressort une bonne dose d'ennuie accentuée par de gros passages à vide. Il faut attendre l'épisode de la Cloche pour enfin retrouver un semblant d'intérêt et apprécier la qualité de la réalisation. Une grosse déception....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Andreï Roublev est le second long-métrage de Andreï Tarkovski et personnellement je le classerais dans mon top 5.

    Pourquoi ? Andreï Roublev est un film tentaculaire, monstrueux, une fresque monumentale qui alterne moments épiques et intimistes. C'est une vraie tornade de sons et d'images. On ressort vraiment épuisé de ce film tellement c'est dense, mais quand on y repense plus tard on se dit tout simplement : " Woaw, c'était vraiment quelque chose ! ".

    Je n'en dirais pas plus, il n'y a rien à dire d'autre. C'est une véritable expérience que chacun doit vivre et que chacun interprétera différemment. :)
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2013
    J'ai fini par aller voir Andreï Roublev, histoire de parfaire ma culture cinématographique - et de préparer mon odyssée en terre slave.
    Au bout de trois heures, je suis ressorti groggy par tant d'obscure beauté.
    Tarkovsky retrace en dix tableaux le parcours torturé de l'iconographe médiéval, perdu dans les affres de la création.
    On ne sait presque rien de la vie du vrai Andreï Roublev. Cette page blanche a laissé toute liberté à Andreï Tarkovsky pour écrire une œuvre très autobiographique originellement intitulé "La passion selon Andreï"
    Pourquoi créer dans un monde chaotique ? Quel sens l'art donne-t-il à la vie ? L'artiste peut-il défier Dieu ?
    Autant de questions iconoclastes pour le réalisme soviétique.
    On comprend que Brejnev ait quitté la salle avant la fin du film. Mais l'histoire ne dit pas si c'était un geste uniquement politique ou la manifestation d'une immense incompréhension devant un chef d'œuvre intimidant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Je vais commettre un sacrilège de cinéphile : malgré toutes ses qualités, en regardant Andreï Roublev, on s'ennuie ferme ! C'est looong...
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2013
    Un chef d’œuvre d'une ampleur inimaginable, dont le sens (et finalement la structure) échappe à son créateur lui même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2012
    ma critique sera vraiment succincte : chef d'oeuvre !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Film long et dense, «Andrei Roublev» est une expérience cinématographique à lui seul : la gestion du temps par Andrei Tarkovski (incomparable) est telle que le spectateur se retouve engourdi et happé dans une épopée rude et puissante. Plusieurs visionnages s'avèrent en effet nécessaires pour appréhender au mieux la richesse de ce chef-d'oeuvre auquel le génial cinéaste russe semble s'être livré corps et âme. Quelqu'un disait qu'ici « Andrei filme Andrei », l'évidence est flagrante tant le parcours heurté du moine Roublev fait écho à la situation de Tarkovski, lui aussi s'interrogeant à propos de son Art et de Dieu, devant faire face à l'adversité (soviétique) et ayant besoin de se reconstruire dans la foi en Dieu, en l'Homme et en lui-même. L'aspect visuel du film est quant à lui impressionnant, dans la lignée des Dovjenko et autres imposants cinéastes soviétiques : les personnages évoluent dans des paysages saisissants et des villes meurtries, éclairés par un noir et blanc tantôt crépusculaire tantôt lumineux. Pour finir, les précédentes critiques des allocinéens étant fort éloquentes, je n'ai pas grand chose à ajouter sinon que cette oeuvre est de celles qui vous marquent par la force de la vision d'un artiste, l'ambiance âpre et dure qui s'en dégage et surtout la beauté des éléments filmés. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 avril 2012
    Voilà un très grand film. A la fois fresque historique, réflexion sur la religion, film documentaire... La beauté des plans est inestimable ainsi que la gestion des mouvements puis le jeu d'acteur. Le scénario est très bien écrit. Le travail de réflexion sur la religion est très intéressant et enrichissant : pourquoi croire en Dieu ? Comment ? Mais également sur l'Art et la manière dont il dépasse l'être. Excellent ensemble, à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 avril 2012
    Grande fresque historique et épique signée Andreï Tarkovski, "Andreï Roublev" de ses trois heures durant, passionne. Thème récurrent aux longs-métrages du russe, ce film traite à savoir de la foi et de l'amour. Le découpage du métrage en plusieurs chapitres présentant chacun un moment de la vie du moine/peintre est construit de manière à ce qu'ils soient chacun rejoints par une même ligne directrice. Ainsi, dans les trois premiers chapitres, c'est de la foi dont Tarkovski fait le point, une foi personnelle qu'il remet en question par des dialogues philosophiques qui n'auraient rien à envier aux films de Terrence Malick. Le quatrième chapitre met en scène un amour impossible, celui entre deux religions qui pourtant se rejoignent sur le plan des sentiments. C'est dans cette partie que Tarkovski continue à exhiber ses tourments à travers les actions du moine tout en restant fidèle à l'Histoire, et laisse une marge de réflexion chez le spectateur. Les trois chapitres suivant restent à part dans le récit. Ils décrivent comment Roublev fait voeu d'abstinence de la parole suite à un pêché perpétué. Ses relations avec Durochka, une jeune sourde-muette, représente à la fois son amour refoulé et une symbolique dans sa perte de parole. Roublev s'occupe de la jeune fille comme si il était son père, ou son amant, et lui redonne en partie une raison de vivre notamment parce que cette fille est à la fois la cause de son pêché et le remède. Cependant, dans un élan d'une pessimissité intense, Durochka quitte Roublev afin de partir avec des soldats Tatars, se moquant d'elle en l'amadouant avec de la nourriture, visage représentant à quel point dans des cas critiques, l'Homme, même le plus pauvre, quittera son foyer pour sa propre survie. Moment dramatique aussi dans la solitude du moine qui se retrouve abandonné. Le dernier chapitre, et aussi le plus long, est à lui seul un petit chef d'oeuvre. L'intrigue principale est alors mis quelque peu de côté afin de se focaliser sur le personnage de Boris (Nikolaï Bourliaïev, déjà vu dans le précédent long-métrage de Tarkovski) le fils d'un défunt fondeur de cloche est chargé, à la place de son père, d'en refondre une afin de participer à la renaissance de la bourgade voisine, décimée par la maladie. Si le jeune homme échoue dans la fonte, il sera décapité. A travers cette fatalité, la foi occupe à nouveau le premier plan de l'intrigue, sauf qu'il ne s'agit plus de la foi religieuse mais de la foi en soi-même. Boris n'a pas été formé par son père dans la fonte de cloches. C'est les yeux fermés qu'il se lance dans ce travail, une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Roublev fait ici figure de spectateur. Par le courage de Boris, il commencera à comprendre ce qui lui faisait défaut pour la création de ses peintures, les sacrifices nécessaires et retrouvera petit à petit cette foi qu'il avait perdu. Le jeune garçon parvient avec succès à la fonte de la cloche et tombe en pleurs sur la tombe de son père. Dans ce moment final magnifique, ou Tarkovski met en côté cette pessimissité qui occupait l'histoire, Roublev vient retrouver Boris en pleurs et retrouve pleinement la volonté de créer des peintures.
    Longtemps censuré par le gouvernement soviétique, "Andrei Roublev" est un film remetteur de cause. L'amour est remis en cause, la foi est remis en cause, le travail de l'artiste est remis en cause, la nature humaine l'est aussi.
    Pour son deuxième long-métrage, Tarkovski atteint pleinement le summum de son génie qui restera jusqu'à sa mort dans des films comme "Solaris" ou toujours ces mêmes thématiques feront surface. Quant à "Andreï Roublev", c'est une réussite en tout point de vue, une grande fresque épique de trois heures poétique, cruelle, comme l'est la vie.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2014
    Plus classique qu'un Stalker mais bien plus énigmatique que le cinéma ordinaire Andreï Roublev est bien la preuve qu'un régime totalitaire n'empêchera jamais un artiste doué d'exprimer son talent. Sur prêt de 3 heures Tarkovski parvient sans peine grâce à son talent singulier à nous fasciner par le ton mystique et sombre de cette oeuvre pas facile à aborder, bien sur certaines longueurs sont là et des passages nous captivent moins que d'autres mais dans l'ensemble Andreï Roublev c'est le genre de films qui donne ses lettres de noblesse au 7ème Art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2012
    Une fresque de 3 heures à la lenteur suffocante.

    Peu de dialogues (normal,on est chez les moines).
    J ai beaucoup apprécié la réalisation pas sketchs qui ont une base commune.
    Film d une incroyable violence,avec un espoir tout tout petit en l avenir.
    Mais le dernier morceau " le secret du fondeur de cloches" emporte la mise et est un chef d oeuvre absolu a lui seul.
    Sinon film très soviétique,très intellectuellisant,un peu hermétique,mais également envoutant,une image somptueuse et un propos que l on n oublie pas une fois la forte du cinéma franchie.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2012
    Sans porter aucune polémique en lui, Andreï Roublev subit de graves censures de la part des dirigeants de l'URSS. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il est le symbole d'une émancipation de l'artiste et de l'art, la représentation parfaite de l'inspiration d'un artiste qui s'extirpe des cadres et des limites imposés. Tarkovski traite du sacré et du profane, de l'immanence et de la transcendance, de la vie et de la mort... dans un récit dans lequel complexité et simplicité cohabite. Les 3h de film sont un délice pur dans lequel l'un des cinéastes les plus importants qui fût livre une oeuvre brut qui marque à jamais.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    Moine, Andreï Roublev est aussi peintre d'icône, ces talents pour cet art lui devront l'honneur d'être appelé pour décoré l'église de Vladimir a Moscou, mais l'envahissement et le massacre des Tartares lui feront commettre un acte meurtrier, depuis, Andreï cherche le pardon en se muant.
    Première scène, premier choc, un homme vole dans les air avec une montgolfière puis s'écrase contre le sol, et voici qu'apparaît un cheval à la place ...
    Andreï Tarkovski laisse toute liberté au spectateur, la libre pensé de chacun car sans réponse réel, on sait que l'on viens déjà d'assisté à une scène de génie. Film violent, il se déroule en 10 chapitre, tous aussi grandiose les uns que les autres, ce cheminement pourrais rappelé un chemin de croix. Anatoli Solonitsyme incarne Andreï Roublev, plus que ça même, il vie en lui, et a travers son parcours découvre le monde tel qu'il est, mettant à rude épreuve sa croyance et ses conviction religieuse, car si cet oeuvre est pieuse, elle est aussi une réflexion. L'amour de Dieu est il le seul qui doit existé ? Aimé est il un acte plus qu'un sentiment ? Doit on aimé une femme et lui faire l'amour ? c'est a travers ceci qu'Andreï devra se frotté dans une séquence absolument sublime de cruauté, voguant dans une barque, la tête baissé, évitant le regard pour voir la monstruosité humaine. Car en effet, le cinéaste russe montre l'Homme comme un animal tel des chiens, sans foi ni loi en contradiction avec l'église. La soif de pouvoir, la force du plus fort, l'abaissement des femmes et des pauvres, au yeux vu du moine, en quoi Dieu est il liée a tout ça ? Pourquoi ne fait il rien, lui pour qui certains pense grande force ... Au delà d'une déchirure de l'humanité, "Andreï Roublev" touche le spectateur au plus près, le confrontant au regard des personnes, des regards lourds et tristes donnant bien plus de parole que des dialogue, on ne peut se défaire des ses yeux apeuré et incompris. Et que dire des paysages lugubre rempli de bout mis en parallèle avec ceux enneigé ou encore d'une ville mis a feu et a sang violenté a l'intérieur d'un monument de culte.
    Sans arrêt, Andreï Tarkovski nuance la foi des homme pieu avec les actes de ceux qui ne crois en rien, la vision de Roublev face a celle des barbares, nous questionnant directement sur la présence d'un réel Dieu. Finalement, le réalisateur montre uniquement la vérité. Réalisé en 1966, mais nous replongeant au XV siècle, il démontre que l'Homme, depuis toujours, fut identique. Mais encore plus que tout cela, si "Andreï Roublev" est si particulier, c'est grâce au style si particulier de son auteur, Tarkovski signe un film peu bavard, avec une virtuosité exemplaire, chaque plan est incroyable, chaque image montre quelque chose de nouveau dans un noir et blanc magnifique, encore aujourd'hui, le film atteint une grande puissance. Une oeuvre aussi puissante que touchante, une musique faible qui ressemble à des cris de femme, des mouvement de caméra d'une grande maîtrise, Andreï Tarkovski touche tout simplement la perfection. Le glas de la cloche sonne l'heure du génie, le chemin prend fin et dans une ultime scène en couleur, on comprend alors tout, frissonnant et magnifique, "Andreî Roublev" est un chef d'oeuvre d'une immense fascination.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Une merveille de Anrei Tarkovski, encore. Quelques années apres "l'Enfance d'Ivan" le cinéaste soviétique signe un nouveau film, encore une fois d'une grande puissance et a la mise en scene extraordinaire. "Andrei Roublev" est le second est dernier film de Tarkovski en noir et blanc (c'est son second long-métrage tout simplement), apres quoi interviendra la partie magistrale de sa filmographie, du grand art ! Ce film est donc considérable comme une sorte de transition... Et c'est une étape tres importante dans la filmographie du réalisateur. Un film tres sincère sur la vie du moine et peintre d'icônes Andrei Roublev, un personnage fort intéressant et dont la vie est racontée avec une force et une beauté incroyable, rappelons-nous a quel point monsieur Tarkovski est croyant ! Une oeuvre saisissante, d'une lenteur envoutante et d'une beauté visuelle impressionnante, une maitrise parfaite et une preuve de talent incroyable. Un film magnifique et intensément fascinant.
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