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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 juillet 2013
Il y a des films qui deviennent culte et d'autres qui accèdent à ce titre dès leur sortit c'est le cas pour ce monuments du film de gangster. Quand Oliver Stone s’associe avec De Palma sa nous donne un film sombre violent avec des répliques cultes. Al Pacino confirme son statut d'étoile montante du cinéma (On connaît la suite de sa carrière). Une bande son digne des années 70 80 signé par l'un des maîtres en la matière Giorgio Moroder. Absolument grandiose!!
S'il a terriblement mal vieillit, Scarface n'en reste pas moins l'ultime chef d'oeuvre de Brian De Palma. Violent et dérangeant, Scarface imposte une vision inversé mais réaliste du rêve américain : celui de Tony Montana, petit malfra sans scrupules qui est prêt à tout pour parvenir à ses fin : Dominer un empire de drogues. Al pacino crève l'écran dans ce role culte qui lui collera à la peau des années plus tard. Scarface sent bon les années 70', le père incontesté de Breaking Bad équivaut à lui seul à la trilogie du Parrain de Coppola, ou encore les affranchis de Scorsese.
Le film phare de toute une génération et je comprends pourquoi. Incisif, violent, sans temps mort, porté par un Al Pacino électrique et époustouflant au sommet de sa forme. La corrélation entre Brian DePalma, réalisateur, et Oliver Stone, scénariste, donne une œuvre immense, mythique, culte.
Premierement je souhaiterai mettre une chose au clair:
Ne pas faire d'amalgame entre les affranchis de scorsese, les parrains de coppola et scarface ..... Les deux premiers étant des films sur la MAFIA italo-americaine tandis que scarface parle de trafic de drogue et de l'ascension fulgurante d'un gangster/criminel cubain. Donc pour ma part je pense que les oeuvres ne sont pas comparables.
Ensuite (ceci reste un avis) pour moi ce film est un chef d'oeuvre... Répliques cultissimes Al pacino qui c'est vrai porte le film a bout de bras et exceptionnel. L'ambiance des années 80 ainsi que ses décors extravagants sont somptueux (bon le film est de 83). Le scénario est plutot "basique" sans ambiguité on sait ou oliver stone veux aller dès le début. Cependant le film dénonce pas mal de chose si on analyse bien il n'y a pas que le rêve américain, il y a biensur le trafic de drogue (ça saute au yeux je sais) et les pays et hommes qui y sont impliqués l'argent que tout ça génère la violence du milieux etc ...... C'est vrai que cen'est pas un film grand public et qu'il ne plaira pas a tout le mond, chacun ses gouts. Mais l'associé aux voyou comme j'ai pu lire sur différente critiques est une erreur et d'une intolérance incorrigible. Certes il n'existe pas un rappeur qui n'a jamais cité Montana dans ses textes (j'adore le rap) mais ce n'est pas pour ça que le film n'a pas de profondeur. Donc l'etiquette que certains lui colle est d'aprés moi injustifié.
En fait je poste cette critique en réponse aux arguments des gens qui n'ont pas aimé le film qui disent: voyou, wesh wesh banlieu etc.... Et que ça m'enerve au plus haut point cette ignorance et intolerance .... comment peut on aimer le cinema et tenir des propos de ce genre.
Si tony montana est quelqu'un que l'on peut que ne pas aimer c'est surement voulu par De Palma qui justement montre son désaccord total envers ce genre de milieux. Par contre les repliques sont vulgaires c est vrai (Pfeiffer d'ailleurs dans le film le reproche a Pacino) mais tellement bonnes....
Moi j'ai adoré et je le regarde de temps en temps comme je peut me refaire les parrains, casino, affranchis etc..... car ça restera un film CULTE .......
Chef-d’œuvre ! Ce film est juste magnifique ! Cela illustre bien des choses, c'est le reflet d'une ancienne (quoique) société d'or des années 80'. On a droit à un immense Al Pacino, et un casting de rêve. Ce film peut durer éternellement, il sera encore vue dans une vingtaine d'années. A voir et a revoir jusqu'à plus soif ! On ne s'en lasse pas.
En regardant ce film pour la première fois on est en droit de s'attendre a un film génial et ce quasiment de tout points de vues, et c'est chose faite : les interprétation sont géniales (surtout celle d' Al Pacino), l'ambiance 80'S est présente du début à la fin (décors, voitures, vêtements, musique...). Cependant, le film dispose de certaines imperfections : la B.O., certes représentative de cette époque, est inférieure à ce à quoi on peut s'attendre; le film comporte quelques longueurs ( on ne peut pas véritablement s'en plaindre, cela nous permet de mieux connaître Tony et son entourage); de plus, le scénario ne comporte pas véritablement d'intrigue, mais, et c'est ce qui fait que ce film est excellent, Brian De Palma arrive à ne pas perdre le spectateur une seule seconde en représentant durant 170 minutes trois partie de la vie de Tony en Floride: -l’ascension -la prise de pouvoir -la chute spoiler: (imagée par la chute du balcon du cadavre du (anti-)héro)
Bref, on éteint son lecteur convaincu par ce film aux scènes et aux répliques ultra-cultes.
Super film, superbe Al Pacino. Décors, musique, couleurs, scénario et images marquantes. Tout y est. Un peu kitch et surfait par moments, Scarface reste un film culte réalisé d'une main de maître par De Palma confirmant son talent. Et que dire d'Al Pacino. Ou de Michelle Pheiffer et Steven Bauer qui font de sexy et crédibles seconds rôles, donnant bien la réplique, une raison de plus pour rester devant son dvd ... Classique à voir et/ou à revoir.
"Scarface" c'est Tony Montana, et Tony Montana c'est Al Pacino, absolument monstrueux. "Scarface" c'est l''ascension et la chute d'un "réfugié politique cubain" - comme il entend qu'on le considère - mégalomaniaco-paranoïaque. Une tête brûlée, au culot incroyable, ne jurant que sur le manche et la famille, qui trouvera dans la pègre le milieu où s'exprimeront le mieux ses "qualités". Et chaque fois que le slogan "The World is Yours" apparaît aux notes d'une bande son qui vous hérisse le poil, c'est l'American Way of Life toute entière qui est visée, mais surtout la détermination implacable d'un gangster seul au monde. Le libéralisme et la drogue dure, c'est de la mer.. ! Et ce film est là pour nous le faire comprendre. Incroyable donc de voir comment Tony Montana est devenu l'idole d'apprentis rebelles et bébés gangsters en France et à travers le monde... Certains ne comprendront définitivement jamais rien à rien... Mais ça, Brian De Palma ne pouvait pas le deviner... Lui, c'est un long-métrage de haute volée qu'il nous offre. A peu près tout frôle la perfection, les dialogues sont percutants et les répliques cultes balancées à outrance, la réalisation est formidable et ne nous lâche pas d'une semelle, et les acteurs sont tous excellents. Le scénario est palpitant et je suis chaque fois tenu en haleine devant les presque 165 minutes de ce chef-d'oeuvre brutal du polar américain, à l'ambiance oppressante et aux accents shakespeariens. "La vie de rêve", c'est de voir et revoir ce genre de joyaux intemporels !
Reconnaissons d'abord une chose : sans "Scarface", Al Pacino ne serait jamais passé à la postérité universelle. Dans l'inconscient collectif, il restera éternellement associé à Tony Montana et ce malgré les Michael Corleone, Carlito Brigante et autre Serpico qui jalonnent sa carrière... Il est celui qui porte le film de bout en bout, avec ce visage de bad guy cubain balafré, que la caméra de De Palma filme avec insistance. En fait, Scarface se résumerait presque à un long docu sur le comédien, tellement il est au centre de la mise en scène ou est constamment dans l'effort de tout ramené à lui. Cabotin Pacino ? Je ne le crois pas. Pas ici en tout cas. Ça sent trop le travail, la méthode, la transpiration... Le film maintenant : sans doute, ce n'est pas le meilleur de Palma mais le réalisateur de "Blow Out" fait preuve ici et là de sa virtuosité visuelle dans l'expression de la violence, créant les séquences d'anthologie (l'achat de la drogue, la fusillage finale, etc...) qui ont fait date. Les faiblesses du film résident plutôt dans le scénario d'Oliver Stone. Si son script s'avère assez documenté sur l'univers des trafiquants de drogues, l'histoire est loin d'avoir la profondeur du "Parrain"... En outre, il n'a pas le temps de développer la relation entre Tony et Elvira une fois mariés, cette dernière disparaissant du film avant la fin; enfin, l'aspect très schématique du lien obsessionel de Tony pour sa soeur qu'il veut garder vierge... Scarface est décidément bien un film de mecs, hélas. Cela dit, l'humour compense un peu ses quelques lacunes...Tony, par exemple, avec sa grossièreté et son arsenal de répliques cultes, fait souvent sourire. Et si Scarface avait été une comédie ? Sans doute n’aurait-il pas été aussi culte pour la génération des cités….
Brian de Palma a créé un mythe avec Scarface, celui de Tony Montana. La répercussion et l'influence de ce film a largement dépassé le cadre du simple film d'action, tournant autour de la mafia. Il a offert a Al Pacino une image de mafieux, qu'il retrouvera à nombreuses reprises dans sa carrière, et il a aussi, dépassé les limites du politiquement correct, laissant place à de la violence, de la vulgarité, du sexe, et en fondant le succès de ce film sur ces caractéristiques.
Magnifique!!! De la violence,du suspens ,de l'action. LE film de gangster des années 80 pour ne pas dire de tous les TEMPS!!! A voir absolument!!!! Al pacino est magnifique !!!