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cinono1
256 abonnés
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3,5
Publiée le 3 novembre 2013
Klapisch filmait dans les années 90 des jeunes remémorant en 1980 des souvenirs de 1970 ou ils étaient sur les banc du lycée. Beaucoup de fraicheur se dégage du métrage, un vrai sentiment de camaraderie s'échappe mais accompagné du regard adulte lucide sur qui les années ont façonnées le regard. La B.O est très réussi ne se contentant pas de plaquer des hits anglo-saxons mais apposant également des musiques françaises (Barbara, Le Forestier) Un peu classique mais plaisant
Le Péril Jeune est un film plutôt sympa de la part de Cédric Klapisch sur la génération post-soixante-huitarde (un sujet finalement assez peu présent dans le 7ème art) mais qui ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable. C'est indéniablement le film d'une génération (celle de Cédric Klapisch), mais malheureusement, il ne s'agit pas de la mienne. J'imagine aisément que toute une génération retrouvera sa jeunesse à travers les yeux de Tomasi, Bruno, Momo, Léon, … Tout y est : le flipper entre copain, la volonté de refaire un mai 68, …. Le réalisateur utilise avec talent ses souvenirs pour nous replonger dans une période révolue. Je ne suis par contre pas sûr que ce film ait le même retenti auprès d'un public qui était soit trop jeune, soit trop vieux à la fin des années 70 / début des années 80. Le casting est extrêmement séduisant avec déjà des acteurs qui s'avèreront des stars du cinéma français (Romain Duris, Vincent Elbaz, Elodie Bouchez, …). C'est plutôt sympa et indéniablement bien réalisé, mais je ne pense pas être le cœur de cible du film.
Dans "Le Péril Jeune", Crédic Klapich dépeint la jeunesse parisienne des années 70 à travers les souvenirs d'une bande de potes venue soutenir la femme en train d’accoucher de l'un d'entre eux mort récemment d'une overdose. C'est avec humour, innocence et justesse que Klapich décrit le passage à l'âge adulte de ce sympathique groupe d’amis en abordant des thèmes comme la drogue, le lycée, les parents, le sexe, les échéances du BAC, ... On y découvre un Romain Duris parfait pour ce rôle de tête à claques et un Vincent Elbaz excellent pour ce rôle de grand lourd dans leur première apparition au cinéma. Si la fin est très moyenne, ce long-métrage initie parfaitement le réalisateur à ce thème devenu récurrent dans sa filmographie : l'amitié. Une comédie sympathique à déguster entre amis.
Sur les jeunes des années 70, de la part de Cédric Klapisch... Ca va c'est un bon film, ça se laisse regarder. On y retrouve Romain Duris et Vincent Elbaz en jeunes qui vont bientôt passer à l'âge adulte. Bon film, bien tourné.
Un film qui explore la jeunesse des années 70 sur fond de révolte et on comprend que la plupart ne comprenaient pas ce qu'ils fesaient comme quand l'un d'eux demande c'est quoi la lutte des classes. Klapisch arrive bien à nous faire entrer dans l'aventure de ces potes et à retransmettre les mentalités d'une époque dominée par le féminisme, les drogues et la libération sexuelle. Les acteurs sont assez convaincants (Elbaz est délirant). Un film plaisant, sans plus.
C'est sympathique à regarder quand on recherche quelque chose de léger, puis c'est tout. Ça a très mal vieilli, puis c'est quand même pas très bien joué et trop cliché. Mais ça n'est pas non plus ultra mauvais. Léger, ouais, c'est vraiment le mot.
Cédric Klapisch nous livre une nouvelle comédie rafraichissante dont il a le secret. On s'identifie très vite aux différents personnages et on se retrouve dans leurs témoignages. Le film est souvent drôle parfois teinté d'émotion. Romain Duris, Vincent Elbaz et Cie s'en donnent à cœur joie. Sympathique !
Qu'est-il arrivé à Klapish? Comment a t'il pu se laisser aller à pondre cette daube qu'est "l'auberge espagnole", superficiel, démagogue, bourgeois, fausse alternative au cinéma commerciale (de la même façon que Florent Pagny est une alternative à la star ac), sorte de Dawson pour étudiant vide et branché ; alors qu'il cerne dans "le péil jeune", avec une grande justesse, beaucoup de coeur et non sans une dose de vitriol, une époque où tout était possible, épaulé par des comédiens qui n'ont jamais été aussi bons. Peut être est-ce les temps qui ont changé, d'ailleurs beaucoup de djeunes, creux, poseurs, égoïstes, incultes, conformistes, se sont reconnus dans cette auberge qui leur ressemble. Où est passé la jeunesse du péril jeune? Où sont leurs fils et leurs filles? Triste constat. Triste époque.
En 1994, Cédric Klapisch signe son deuxième long-métrage. Il s’agit d’une chronique sur la jeunesse des années 1970. Pourvoyeur de grands talents alors pour la plupart inconnus (Romain Duris, Vincent Elbaz, Elodie Bouchez, Hélène de Fougerolles, etc.), cette œuvre bénéficie du statut de film culte. Et c’est mérité ! L’ambiance de l’époque parfaitement reconstituée souffle un vent de nostalgie psychédélique avec des personnages justes et sans excès de caricature. Engagés dans des idéologies politiques et réfractaires à l’autorité, ces lycéens font finalement preuve d’une grande insouciance. Ce trait de caractère peut se transposer à n’importe quelle génération. Bref, un portrait attachant et intemporel.
Le Péril Jeune joue largement la carte du film "generationnel": les potes, les filles, la bonne musique. Si l'ambiance de l'ensemble est fort sympathique, sa superficialité l'empêche de réellement décoller.
Une chronique de la jeunesse qui aborde l'aspect social et personnel de cette génération héritière de Mai 68 et qui découvre le pays en crise. Premier film "culte" de Cédric Klapisch, le scénario raconte les retrouvailles de quatre potes d'enfance qui se retrouve a l'hôpital pour attendre l'accouchement de la femme du 5eme membre de la bande, retrouvé mort quelques jours avant, et qui se remémorent leurs années lycée; une histoire nostalgique avec de l'humour, de l'énergie et une sincérité dans le propos mais qui n'évite pas quelques lourdeurs et quelques clichés... Encore tout jeune, Romain Duris en fait des caisses mais semble comprendre la folie de cette époque déchainé, comme le reste du casting, pas de haut niveau mais bien ancré dans le mouvement. Dans un esprit très indé, Cédric Klapisch filme les aventures insouciantes de sa bande avec simplicité et en les suivant dans leurs moindres actes, tout en rendant le tout nostalgique et assez touchant... Un beau film sur la jeunesse et le passage a l'âge adulte, touchant, simple et entrainant.
Le Péril Jeune est un grand film. Non seulement on se reconnaît dans la bande de copains, mais en plus le film nous offre une vision de la société des années 70 qui commençait alors à être en plein déclin (Le chômage). Un film qui fait rêver et... qui rend triste !!!
Un film sur la jeunesse française des années 68. "Quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs." Et c'est un peu toute cette dualité entre la douce nostalgie de l'insoucience de la jeunesse, et la gravité de leur situation adulte, qui fait la force du film. Les personnages sont bons, l'histoire pas trop, mais elle permet de les faire évoluer dans diverses situations, à travers lesquelles chacun donnent son avis de jeunes. Avis qui tranchent avec l'âge adulte. Il y a certes tous les à côtés de la tragicomédie française, mais il n'en reste pas moins un film intéressant, et rafraichissant à découvrir dans le paysage cinématographique français.