Alors c’est l’histoire d’un mec muet, spoiler: qui marche avec un couteau pendant que les mecs qui parlent courent avec des clefs de voitures dans des mains incapables d’ouvrir des voitures pas fermées à clef. Le mec muet qui s’appelle Michel, comme la mère, mais lui il n’a pas de chat il veut tous les zigouiller façon steak tartare. C’est la Toussaint et lui comme il aime pas cette fête parce qu’il fait toujours gris à cette période bah il dégomme des jeunes parce que les jeunes ça se drogue et ça picole. Alors vous allez me dire ne nous spoile pas, tu vas tout nous divulgâcher et du coup nous tuer le suspens, nous on ne veut pas. Et moi de vous répondre ne vous inquiétez pas, ce n’était qu’une mise en bouche avant que le masque ne tombe et que la nuit ne lui donne la réplique .
L'un des touts premiers slashes movie, avec scenes repetitives, sursauts en tout genre, et jolies lycéens et lycéennes servant de hors d'œuvre, dont une Jamie Lee Curtis jeune et aux cheveux longs. John Carpenter sait installer une tension. De ses plans économes et minimals, le mal semble prêt à surgir à tout moment. Donc on suit l'ensemble avec crainte même si on finit par trouver que le tueur se promène trop facilement d'une maison à l'autre (l'époque où les portables n'existaient pas) donnant un côté" mari dans le placard" au bout d'un certain temps. Le film est aussi connu pour le B. O implacable de John Carpenter himself
Ce film est bien c'est un basique qu'il faut voir une fois dans sa vie , je trouve juste qu'il est chiant et long on s'ennuie car chaque moment est prévisible .Pour l'époque c'est flippant mais pas pour notre génération.
Comment passer à coter de halloween la nuit des masques quand ont parle de slasher. Alors oui, aujourd'hui le film a vieilli mais reste tout de même incroyable.
Digne descendant de « Psychose » de Hitchcock : « Halloween » posera les bases d’un sous genre dans l’horreur : le film d’épouvante. Un tueur en série dont les motivations nous échappent un peu, tue, reste mutique, le visage masqué. Ca va être le lot du genre durant 20 ans ; seul « Vendredi 13 » se haussera au niveau de celui-ci ; tous seront plus gore que l’original. Ici, très peu d’hémoglobine au programme. Le talent de John Carpenter fait la différence avec une mise en scène subjective, nouvelle à l’époque, donc inventive. La première scène, un long plan séquence, scotche déjà le spectateur par la surprise qu’il révèle. Mon fils de 14 ans ½ fut happer, il restera les yeux grands ouverts durant 1h40 ; sans cauchemar à la clé, c’est une bonne entrée en matière dans le genre. Ça reste assez soft. Le thème musical, somme toute assez basique, accompagne à merveille les scènes majeures du film ; un thème entré dans l’histoire. Il faudra attendre quasi le XXème siècle et l’arrivée de « Blair witch » pour que le genre se renouvelle en profondeur… cela fera l’objet d’un nouvel avis après son revisionnage. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Halloween met directement dans l'ambiance avec la fameuse musique. C'est un pilier du genre horrifique. Je trouve que le film manque de rythme quand même. C'est pas mal
« J'ai vu cet enfant de 6 ans au regard mort, pâle, où ne se peignait aucune émotion, avec d'immenses yeux noirs, les yeux du diable. C'est le Mal à l'état pur. » Voilà ce que déclare le médecin sur l’homme qui s’est échappé 15 ans plus tard de l’hôpital psychiatrique où il était enfermé pour le meurtre de sa sœur aînée. On ne sait pas pourquoi il a tué mais on sait qu’il ne va pas en rester là. Avec 2 notes de piano angoissantes et la caméra à la place des yeux du tueur, John Carpenter sait créer un climat effrayant, sans effets spéciaux ni hémoglobine à profusion. Un film essentiel comme l’a été « La nuit des morts-vivants » de Romero. A ne pas manquer !
Ce film est un chef d'oeuvre. Réalisé par John Carpenter l'un des meilleurs realisateurs de films d'horreur et de science fiction. Ce film à eu beaucoup de suites mais aucune ne se rapproche de l'ambiance du film original. Halloween 3 et 4 sont aussi très bons mais les films baissent en qualité à partir du 5 qui reste correct cependant.
Grosse déception. Peu de suspens, des longueurs, des scènes de violence d'un autre âge. Et pourtant j'adore les films de Carpenter. On va dire que c'était un brouillon du Maître. Bref, ne vaut pas mieux que Vendredi 13, Freddy et autres Scream. Même Rob Zombie n'est pas arrivé à relever le niveau dans son reboot tant la base est nulle.
Un film remarquable, car tourné en peu de temps, et avec trois fois rien; Si "Halloween, La nuit des masques" est culte, c'est uniquement dû à John Carpenter, qui a lui même créé Michael Myers; Qui se distingue par ses caractéristiques (son masque, son bleu de travail, sa façon de marcher, sa respiration, son mutisme...); C'est devenu le personnage le plus iconique du cinéma d'horreur. (...) Les musiques de Carpenter au piano sont excellentes (notamment le thème principal); Cela joue en grande partie sur l'ambiance du film. Ce dernier a encore un charme, malgré des défauts : des personnages (en dehors de Myers, Laurie Strode, et le docteur Loomis) peu intéressants et accessoires; Un gros problème de rythme au milieu du film (quand Michael revient à Haddonfield la journée du 31 et fait son round d'observation); Carpenter prend son temps dans sa mise en place; Pourquoi pas, mais là c'est trop long, il ne se passe pas grand chose pendant 30 à 40 minutes, et l'ennui nous guette... Heureusement ça redécolle après le premier meurtre, et c'est un quasi sans faute à partir de là (sauf quand Myers se déguise en fantôme avec un drap ??? Cette scène est bizzare); La mise en scène de Carpenter est hallucinante de maîtrise, et la fin est réussie avec un dénouement surprenant, laissant entrevoir une suite, qui sera moyenne mais pas infamante; Ainsi que le quatrième opus de 1988... Le reste de cette "saga", basculera dans le médiocre et le n'importe-quoi (jusqu'au dernier film sorti ce mois ci); Tous ces films commerciaux ne font pas honneur au bébé de Carpenter, qui sans être un chef-d'œuvre, restera à jamais "le" classique du slasher.
Malgré quelques ficelles scénaristiques qui peuvent sembler grossière, ce classique de John Carpenter reste terriblement efficace et c'est bien par son atmosphère angoissante et oppressante qu'il brille. Même si ce film n'inventa pas le sous genre du "slasher" il en reste une pierre angulaire car c'est lui qui le popularisa et en est encore aujourd'hui le meilleur représentant.