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    La Paysanne aux pieds nus
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    3,8
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    40 critiques spectateurs

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    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    L'errance dramatique d'une mère et de sa fille dans l'Italie en guerre. Sophia Loren est sublime en mère courage. Mise en scène parfaite de de Sica.
    Marian88
    Marian88

    2 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2019
    Film italien très décevant qui met uniquement en lumière Sophia Loren, bien maquillée et coiffée du début à la fin en plein exil de guerre (est-ce crédible ?), avec sa fille, rencontrant un Belmondo peu avare dont l'apparition est transitoire.
    La scène du double viol dans l'église par les soldats africains est immonde à souhait.
    On se demande ce qui est passé par la tête de Vittorio De Sica quand il a réalisé ce film, bâclé et franchement pas très honorable.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Un film fait pour la grande actrice Sophia Loren. Elle porte en fait tout le film sur ses épaules. C'est un mélo et un drame de la guerre, en Italie lors de l'avancée des Alliés. Le film rapporte un épisode terrible connu en Italie sous le nom de "maroquinades". C'est assez bien réalisé, dans un style naturaliste, en ville au début, à la campagne par la suite, peu de personnages secondaires, à part celui joué par Belmondo, qui ici est trop caricatural, en intellectuel résistant. C'est un peu long car il n'y a pas d'action, sauf à la fin avec les viols. Dommage que le film en DVD soit en version française.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    18 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Vittorio De Sica nous offre un film dont l'intrigue se déroule en pleine Deuxième Guerre Mondiale ! L'oeuvre est ultra réaliste ! Dès les premières minutes, nous prenons conscience que nous regardons un grand film ! Le « noir et blanc » constitue considérablement une plus-value, Spielberg l'avait d'ailleurs compris en réalisant son chef-d'oeuvre « La liste de Schindler » bien des années plus tard ! Sophia Loren trouve, avec ce film, l'un de ses plus beaux rôles. Elle y joue une femme de caractère qui ne semble avoir peur de rien ! spoiler: La scène du viol, tellement choquante, n'en est que plus intense. L'incapacité de cette femme à faire quoique ce soit pour défendre sa fille nous bouleverse.
    Le jeu de regards entre mère-fille est d'une rare qualité! spoiler: La conclusion de l'oeuvre est déprimante mais juste
    .
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2018
    En 1943, à Rome, Cesira (Sophia Loren) élève seule sa fille Rosetta en tenant le troquet de son mari défunt. Les bombardements alliés la conduisent à fuir la capitale avec sa fille et à retourner dans sa région d'origine, la Ciociarie. Mais elle ne reconnaît plus son village, envahi par des hordes de réfugiés qui fuient tout à la fois les exactions des Allemands en déroute et l'avancée des troupes alliées encalminées au Mont-Cassin.

    "La Ciociara" (connu egalement sous son calamiteux titre français "La Paysanne aux pieds nus") marque les retrouvailles de Sophia Loren et de Vittorio De Sica six ans après L'Or de Naples. L'explosive actrice vient de passer trois ans à Hollywood. Le vieux réalisateur a déjà à son actif "Le Voleur de bicyclette", "Miracle à Milan" et "Umberto D." Carlo Ponti, l'influent producteur, veut offrir un rôle marquant à sa femme pour qu'elle revienne en Italie. L'adaptation d'un livre de Moravia, inspiré de faits réels, lui en fournira l'occasion.

    Filmé en noir et blanc, "La Sciociara" ressemble aux films néoréalistes de la fin des années quarante dont il reprend les thèmes et les formes : "Rome ville ouverte", "Païsa", "Riz amer"... Il en a à la fois la beauté tragique et le lyrisme démodé.

    Le film fut un triomphe pour Sophia Loren qui obtint le Prix d'interprétation féminine à Cannes, l'Oscar de la meilleure actrice (le premier jamais décerné pour un film en langue étrangère), le Donatello - l'équivalent transalpin des Césars - de la meilleure actrice, etc.

    Près de soixante ans plus tard, la plastique tout en courbes de Sophia Loren n'a rien perdu de sa générosité mais son jeu exubérant a hélas bien vieilli. De tous les plans, l'actrice monopolise l'attention ne laissant aucune place à ses partenaires, y inclus le malheureux Jean-Paul Belmondo qui n'en peut mais. Son jeu se réduit à deux expressions : rouler des yeux scandalisés quand un homme reluque son décolleté, les étrécir dans un soupir pâmé quand elle se laisse embrasser.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Un drame de la guerre qui met en lumière une mère qui veut protéger sa fille de la guerre mais qui n’oublie pas non plus d’être femme lorsqu’elle rencontre Michele. Un cheminement qui au départ semble joyeux, témoin les soldats qui lui disent tous bon voyage et parce qu’elle part pour retrouver son village, mais qui finit en drame lorsqu’elle se rend compte qu’elle n’a pas pu échapper aux horreurs commises par les soldats.
    La femme forte a failli. Et cette très belle scène finale des pleurs est la seule façon d’échapper à son destin misérable. Et de renaître en quelque sorte.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Avec La ciociara, Vittorio De Sica dessine le portrait d'une Italie misérable et violente dans une période charnière (1943). Faut-il continuer à soutenir le Duce et les Allemands ou se ranger du côté des Anglais ? Basé sur des faits historiques réels, à commencer par les plus cruels spoiler: , le film forme une boucle : fuir les atrocités de la guerre qui finalement vous rattrapent. Ainsi, alors que la paix s’annonce, de façon inattendue, le film bascule totalement dans sa dernière demi-heure très sombre
    ...
    Production franco-italienne oblige (il y avait beaucoup de collaborations cinématographiques France/Italie à cette époque), Jean-Paul Belmondo se voit doublé en italien. C'est surprenant dans un premier temps, mais comme le doublage est de qualité, il ne dénature pas l'interprétation, toute en sobriété, du jeune acteur. La mise en scène classique est précise et maîtrisée.
    Ce mélodrame sombre et marquant repose entièrement sur les épaules de son actrice principale, la lumineuse Sophia Loren, magnifique de sensualité dans un rôle de femme de caractère, obstinée et vindicative. Son excellente prestation lui valut le prix d'interprétation à Cannes et l'Oscar de la meilleure actrice. Elle fut ainsi la première actrice étrangère à recevoir un Oscar dans un film non anglophone.
    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2013
    Plus connu sous le titre de "La Ciociora"(1960),ce mélodrame de Vittorio De Sica hésite constamment entre le néoréalisme absolu et les concessions hollywoodiennes. Il faut croire que ce fut une bonne pioche,puisque la divine et matriarche Sophia Loren y remporta un Oscar de la meilleure actrice inédit(première fois pour une non-anglophone). La Loren y est donc fabuleuse en veuve courage qui parcoure l'Italie rurale avec sa fille de 13 ans pour fuir les Nazis en 1943,qui trouve refuge auprès d'une famille de pacifistes catholiques,dont le fils n'est autre qu'un étonnant Jean-Paul Belmondo ! L'acteur y est très sobre pour l'occasion,mais disparaît du champ un peu inexplicablement. Le film comporte d'autres griefs comme certains anachronismes,une vision partielle de l'adoration religieuse et surtout un racisme qui saute aux yeux lors de la terrible scène du double viol. De Sica est allé un peu loin pour imposer ses idées. Quoi qu'il en soit,le film est un hymne à la gloire de Sophia Loren,emblème de la femme italienne pulpeuse,indépendante,pas farouche et qui assume ses origines paysannes. Rien que pour elle...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2013
    La Ciociara en italien, c’est la paysanne des environs de Rome, celle qui porte des ciocie, ces sandales qui s’attachent autour de la cheville par des lanières.
    Le titre alternatif du film est la Paysanne aux pieds nus, et les deux titres illustrent bien le rapport à la nature du personnage joué par Sophia Loren, qui enlève ses ciocie et marche pieds nus dès qu’elle se retrouve à la campagne.
    Le film est adapté d’un roman à la première personne d’Alberto Moravia centré sur le personnage de Cesira, jeune veuve propriétaire d’une épicerie à Rome qui décide de fuir les bombardements et de retourner à Sant Eufemia, son village natal, en attendant la fin de la seconde guerre mondiale. Ce faisant, elle n’a qu’un but, protéger Rosetta, sa fille adolescente avec qui elle entretient, comme toute bonne mamma italienne, une relation fusionnelle. Le personnage est complexe. Elle se définit elle-même comme mère, sans autre raison de vivre que le bien-être de sa fille. Elle est déterminée à ne se laisser ni guider ni tenter par aucun homme, et pourtant la sensualité déborde de son corps filmé la plupart du temps en plans pied exposant les jambes nues, le décolleté, la sueur même de l’actrice, sensualité reflétée dans les yeux des hommes qui la désirent, extensions de notre regard. Femme forte et obstinée, le film révèle peu à peu ses fragilités et ses failles, et il fallait tout le talent de Sophia Loren (qui d’ailleurs reçut le prix d’interprétation à Cannes et l’Oscar de la meilleure actrice pour sa prestation) pour soutenir un film qui d’un bout à l’autre repose sur elle.
    À nuancer cependant: le cinéma italien a cette capacité de créer des personnages secondaires magnifiques, de l’enfant avec qui Rosetta partage un morceau de pain à la vieille qui demande à Cesira de moudre le café pendant que dans la pièce d’à côté son fils se dispute avec un soldat allemand.
    On sent encore l’inspiration néo-réaliste de De Sica, même si le film penche plus du côté du mélodrame que du témoignage quasi-documentaire d’une époque. La guerre apparaît en toile de fond, dictant les actions du personnage sans la toucher, jusqu’à ce qu’elle soit confrontée dans son propre corps et dans celui de sa fille à la violence qu’elle fuyait.
    spoiler: Filmée en ellipse, la scène du viol dans l’église par les soldats marocains est fidèle au roman de Moravia, qui s’inspirait déjà de faits historiques.

    Le choix de l’église est bien sûr significatif: la religion apparaît en filigrane comme l’un des thèmes centraux du film et du livre. Lors d’une discussion avec Michele, personnage secondaire mais capital, Cesira avait comparé sa fille à une sainte. spoiler: Rosetta, vierge et sainte, est violée sous le portrait de la madonne – comme le hurlera Cesira à des soldats français – dans une église détruite, les yeux fixés sur un trou dans le toit qui découvre un ciel indifférent. Cet indifférence est ce qui caractérisera Rosetta après le drame, jusqu’à ce que la nouvelle de la mort de Michele la fasse éclater en sanglots et la ramène ainsi à la vie.

    Les dernières phrases du roman renvoient à une scène dans laquelle Michele, l’idéaliste et l’instruit du village, choisit dans la Bible le passage de la résurrection de Lazare et tente de faire la lecture aux paysans. Sans cesse interrompu, il perd patience et part en comparant son auditoire à des morts attendant d’être ressuscités. spoiler: C’est bien, plus tard, le sacrifice de Michele, et l’annonce de sa mort, qui ressuscitera Rosetta.

    Le générique d’ouverture présentait une suite de photographies de Rome en guerre, dont l’une s’animait pour constituer le premier plan du film. À la fin, la mère et la fille se retrouvent dans un plan final, image de Pietà à l’enfant qui se fige et s’éloigne peu à peu, suggérant que l’histoire de la Ciociara n’est qu’un fragment de l’Italie en guerre, une histoire parmi toutes celles qui auraient pu être racontées mais qui sont restées à l’état d’images fixes.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Un film légèrement un ton en dessous des grandes comédies de Vittorio De Sica. La faute à un scénario qui peine à retomber sur ses deux jambes. La Ciociara permet une fois encore à Sofia Loren de montrer l'immensité de son talent. Les scènes de montagne sont magnifiques.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Vittorio de Sica reste pour moi le réalisateur d’un seul film, Le Voleur de bicyclette, chef-d’œuvre incontestable mais dont on se demande après coup quelle part de réussite il comporte tant le reste de l’œuvre de l’auteur est loin d’être à la hauteur. La Ciociara ne fait pas exception à cette constatation : c’est un film solide qui repose en grande partie sur les qualités d’interprétation de Sofia Loren (exceptionnelle et qui mérita bien son Oscar) mais au scénario somme toute assez convenu, à la réalisation d’un classicisme surprenant et qui exploite plus d’une fois (comme le très discutable Miracle à Milan le faisait déjà) la veine très commerciale du mélodrame bavard à thèse. À signaler au rayon curiosités un Jean-Paul Belmondo dans un rôle d’intellectuel qui ressemble à celui qu’il tiendra deux ans plus tard dans Léon Morin prêtre de Melville et qui ne lui sied pas vraiment. Au total, un film honnête, qui se laisse regarder malgré quelques redondances mais qui est loin d’être le chef-d’œuvre dont on parle parfois.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2020
    L'un des grands films de Vittorio De Sica qui essaie de retrouver la puretè du nèo-rèalisme avec une indèniable rèussite! Dans la tourmente de la guerre, Sophia Loren y est bouleversante et personne n'oubliera le regard qu'elle porte à sa fille dans la terrible scène du viol! Lorsqu'elle revint en Italie pour interprèter le rôle de Cesira, un personnage aussi "populaire" que dans ses films prècèdents à Hollywood, on constata que les changements opèrès dans ses traits ètaient inaltèrables et même, objets d'exploitation attentive! Et cela même un film qui, par ses prètentions rèalistes, s'èloigne quelque peu des exigences de sophistication auxquelles Sophia Loren devait se soumettre, comme dans le cas de "The Millionairess" d'Anthony Asquith, rèalisè la même annèe que "La Ciociara". il serait dommage de ne pas citer Eleonara Brown qui fait ici une composition èmouvante et remarquable en jeune fille innocente, le genre de rôle qui vous oblige à descendre dans votre propre enfer! Une telle èmotion traverse cette oeuvre douloureuse qu'on en ressort attristè car une partie de l'histoire s'inspire malheureusement de faits historiques rèels où les femmes violèes et les morts se comptaient à l’èpoque par milliers...
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Plus un film pour Sophia Loren qu'une œuvre de Vittorio de Sica, qui hésitant entre le néoréalisme absolu, qui a fait la force du "Voleur de bicyclette" ou d'"Umberto D.", et un vernis de glamour hollywoodien, n'arrive pas toujours à concilier les deux et peine à donner une véritable finalité à l'ensemble. Reste que "La Ciociara" repose sur les épaules de Sophia Loren et qu'elles sont très solides en portant avec beaucoup de conviction son rôle de mère courage, type de composition qui était avant l'apanage d'Anna Magnani, et qui lui a valu une jolie et très convoitée statuette à Hollywood appelée Oscar (pour l'anecdote, c'est la première fois qu'une actrice l'empoche pour une interprétation non-anglophone, c'est toujours plus mérité que pour Marion Cotillard !!!). Malgré son côté bancal, quelques beaux éclairs de puissance arrivent à ressortir du film.
    NeoLain
    NeoLain

    4 227 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    Premier Oscar décerné à une actrice pour un film non anglais. Magnifique Sophia Loren dont on ne peut pas résister à sa prestation, son naturel, sa beauté fragile et forte. Jean-Paul Belmondo reste touchant et juste, toujours en tout cas de quoi bien tendre son oreille auprès de ses textes. Sophia ultra protectrice de sa fille unique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2011
    Un beau film malheureusement pris en otage par l’extrême droite et les "anti-racistes". Les goumiers marocains ont violés beaucoup de femmes en Italie en 1944, tout comme les soldats allemands en Ukraine, les Italiens en Libye ou les soldats français de la Grande armée.

    Sophia Loren est excellente et Belmondo aussi.
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