Riaba ma poule

La suite de "Bonheur d'Assia" (que je n'ai pas vu)
Une Russie kolkhozienne dépeinte façon Konchalovsky dans un style fabulesque.
Les dialogues sont croustillants comme d'ailleurs les personnages typiques du "cru"... et la vodka artisanale coule à flot.
Et comme dit Assia, ici c'est le bordel : la démocratie, c'est ça, tout le monde peut voler !

C'est un conte populaire russe où apparait la fameuse poule du film qui sert de fil conducteur à cet état des lieux d'une Russie post gorbatchevienne en mal de repères et en pleine dérilection sociale. Ce n'est pourtant pas sur le ton de la tragédie que Konchalovski s'emploie à nous dépeindre cette société, mais de la tragicomédie voire de la comédie tout court. Malgré quelques clins d'oeils appuyés au cinéma de Harry Langdon ou ...
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