Un amérindien, quelque peu perturbé, sème la terreur dans une petite ville du Sud des Etats-Unis lorsqu'il s'attaque violemment aux riches et qu'il les tue. La police semble bien incapable d'arrêter cet individu déterminé et surentrainé, d'autant plus qu'il s'est attaqué au commissariat local et qu'il y a tué quelques policiers. Lorsque sa demande de rançon est découverte, les notables recrutent les services d'un mercenaire (Oliver Reed). Celui-ci va tenter d'organiser ses troupes pour neutraliser la menace.Le film s'inspire d'un genre à la mode dans les seventiens, initié par des classiques du type L'inspecteur Harry, c'est-à-dire des histoires de prédateur isolé mettant à mal très facilement une société incapable de protéger ses citoyens. Le fait que ce prédateur soit un produit de cette société est également un thème à la mode à cette époque. Le film préfigure d'ailleurs fortement Rambo, certaines scènes de poursuites à moto, la traque en hélicoptère, les maquillages de camouflage, les pièges tendus, l'arc à flèches du tueur etc... Nul doute que les scénaristes de Rambo se soit inspiré de ce petit film inconnu chez nous.Reed campe son personnage de manière monolithique, cynique et machiste, en témoigne une scène de drague expédiée en deux temps trois mouvements ou après avoir volé le micro d'une journaliste et lui avoir pointé le canon de son arme, il l'embrasse en lui disant good girl et il lui fait l'amour dans sa chambre 5 minutes plus tard. Son visage particulier dégage une impression de forte personnalité et c'est toujours un plaisir de le voir dans ce type de séries B, même si ici, son rôle ne lui demande aucun don de comédie. Autour de lui, des seconds rôles efficaces. Le personnage du tueur est joué par un acteur qui ressemble vaguement à Kurt Russel. La réalisation est moyenne et le scénario peu inspiré a du mal à tenir la longueur sur la durée du film.