Le film de Robert Kramer est exigeant, rébarbatif, développant lentement son propos militant. Si la première heure ne laisse entrevoir qu'une oeuvre sèche, sans nuances et rebutante la deuxième partie propose enfin l'altérité des idéaux politiques : Ice découvre au bout du compte sa fine ambiguïté au travers de longs plans épousant rigoureusement l'action des guerilleros, se débarrassant peu à peu de son manichéisme un peu facile. ...
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Notre amitié fut une impossible rencontre. Je l'ai connu avant ses débuts au cinéma, mais on voyait déjà que ce n'était pas un type ordinaire. Je pressentais qu'il était capable de mettre sa vie en jeu à tout moment.Et je retiens surtout cette passion, ce mépris de la mort et de la douleur, qui fait les grands artistes. Combien je regrette de ne l'avoir connu que durant moins de trois mois...J'avais 17 ans et je ne me préoccupais guère de cinéma...1956, c'était vraiment une autre époque. Je l'ai revu quand il préparait "Diesel". Cette si brève rencontre m'a décidé et définitivement à errer dans la Marge et la Contre culture...