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Synopsis
Pauline Escobar, victime il y a quelques années de la dictature militaire de son pays, croit reconnaître la voix et le rire de son tortionnaire dans l'homme, le docteur Roberto Miranda, venu raccompagner son mari, un brillant avocat qui travaille sur les exactions passées, dans leur maison isolée en bord de mer.
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Prenant et solidement construit, on ne s'ennui aucunement. Le film pose les futures bases de ce que sera Ghost Writer (2010), avec l'ingéniosité de faire grand avec très peu. Une référence.
Estonius
2 447 abonnés
5 217 critiques
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5,0
Publiée le 3 décembre 2012
Trois personnages dans un quasi huis clos étouffant mais passionnant, angoissant et remarquablement bien interprété (Sigourney Weaver y est formidable, et la prestation de Ben Kingsley est prodigieuse) et filmé de main de maître.
AMCHI
5 012 abonnés
5 934 critiques
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4,0
Publiée le 20 septembre 2008
Un incroyable face-à-face entre une victime et son ancien tortionnaire. La mise en scène nerveuse nous fait parfaitement ressentir l'intensité d'une telle situation. Sigourney Weaver et Ben Kingsley sont tous les 2 remarquables. Un Polanski méconnu mais à découvrir.
Enkko-7
36 abonnés
695 critiques
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5,0
Publiée le 21 décembre 2009
Un grand grand film de Polanski. Sigourney Weaver est simplement impressionnante. Ben Kingsley se métamorphose dans la peau d'un potentiel protagoniste de la Terreur et Stuart Wilson excelle en mari de femme bafouée. Ce presque huis-clos est une grosse grosse claque tant l'interprétation y est juste. Réalisation minimaliste tout à fait à propos, bande-son en grande partie tenue par l'oeuvre éponyme de Schubert. Seul bémol, on ne croît ...
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Plutôt bon, j'ai pas grand chose a dire, sauf a la fin....SPOIL = Apparemment ils ne l'ont pas amené devant la justice,puisqu'il se retrouve devant un concert, ils n'ont même pas essayé de le faire condamner.... Du coup, tout ça pour ça... Quel était l'utilité de cette séquestration ?
raphaelK
Polanski revient ici à son cadre de prédilection : le huis clos, à la différence près que celui-ci semble plus ouvert à une réflexion politique car il prend les dictatures sud-américaines des années 1970 - 1980 comme toile de fond. Une ancienne opposante au régime se trouve donc confrontée à son ex-tortionnaire qu'elle séquestre et qu'elle veut juger. S'ouvre alors, dans la maison de la vengeresse et de son mari une mise en scène de procès qui confrontera les notions de justice et de revanche, de vérité objective et de ressentis affectifs, de légalité et de légitimité. Polanski ne tranche jamais véritablement dans ces oppositions que lui-même dispose et au lieu d'apporter des réponses, celui-ci préfère poser des questions ouvertes. La fin, aussi peu rassurante que possible, préfère opter pour une hypothèse peu probable quoique terrifiante. Sigourney Weaver compose un personnage constamment sur le fil du rasoir, oscillant entre désir de vendetta et souci d'impartialité ; trouvant un difficile équilibre entre la retenue dramatique et l'hybris tragique.
angelabassompierre
Vu plusieurs fois à la télé c'est grave, film intimiste et peu courant, ça fait frissonner.... tellement polanski.
bibialien
Un huis-clos tout en émotion. Même si ce film revête des imperfections, le sujet reste douloureux et on ne peut y être indifférent. Sigourney est égale à elle-même à savoir fragile et forte à la fois
-Bat(e)man-
Autant de sobriété pour un rendu aussi magistral, splendide. Polanski s'efface derrière sa caméra pour filmer avec intimité ce trio, se servant du décor avec parcimonie pour un rendu toujours plus tendu. En plus de sa structure dramatique extrêmement bien maîtrisé, le film jouit aussi d'un trio d'acteurs au sommet qui campent leurs personnage en faisant preuve de beaucoup de retenus, rendant le film glaçant.
angelabassompierre
excellent polanski, c'est initimiste et ça donne la chair de poule, garanti.
beautifulfreak
Avant "Carnage", Polanski avait déjà réalisé un huis clos tiré d'une pièce de théâtre, mais là c'est beaucoup plus tendu, et on ne rit pas!
zlaan
rien a ajouter, ce film est passionnant et criant de vérité. si bien qu'a la fin on se demande si c'est bien le tortionnaire en question, ou bien s'il n'avoue pas par jeu, après être passé si près de la mort, peut être a t'il envie d'y gouter ...
Slithar
Trois acteurs parfaits. Un sujet poignant. Des personnages criant de vérité.Est-il besoin d'ajouter autre chose ? Death and the Maiden, à l'origine une pièce de théâtre, transformée en un film qui sait toucher sans jamais tomber dans le pathos, sans jamais paraitre irréaliste. Sans aucun doute une pièce maîtresse du réalisateur.