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    Yul Brynner

    État civil

    Métiers Acteur , Réalisateur
    Nom de naissance

    Juli Borissovitch Bryner

    Pseudo

    Taidje Khan

    Nationalité
    Américain
    Naissance 11 juillet 1920
    Décès 10 octobre 1985 à l'age de 65 ans

    Biographie

    Jusqu’à sa mort Juli Borissovitch Bryner dit Yul Brynner ne cessa d’alimenter la légende de ses origines, si bien que celles-ci restèrent nimbées de mystère. Etait-il né en 1915 ou 1920, sur l’île de Sakhaline ou sur le continent, à l’extrême pointe orientale de la Russie ? Avait-il des ascendances mongoles et tsiganes ? Eut-il pour nom Taidje Khan ? Plus probablement et prosaïquement fils d’un ingénieur d’ascendance suisse et bouriate et d'une mère issue de l'intelligentsia, petite-fille d'un médecin juif converti à l’orthodoxie, l’acteur serait né à Vladivostok en 1920. Après que son père a abandonné le foyer familial, en 1927, il suit sa mère en Chine, à Harbin (Mandchourie), où sa sœur et lui fréquentent une école de la YMCA. En 1934, la famille émigre en Europe et s’installe à Paris. Pour gagner sa vie, le jeune homme chante et joue de la guitare la nuit dans les cabarets, se liant notamment aux musiciens tsiganes qu’il accompagne. On le retrouve ensuite trapéziste au Cirque d’Hiver, puis, après un grave accident qui l’éloigne de la carrière d’acrobate, machiniste et acteur au théâtre des Mathurins dirigé par George Pitoëff. En 1941, nouveau départ, aux Etats-Unis cette fois, où le futur acteur, francophone, travaille dans un premier temps comme speaker auprès du US Office of War Information, lequel diffuse des programmes à destination de la France occupée. Il étudie également le théâtre, pose comme modèle et commence à se produire à Broadway.

    En 1949, Yul Brynner fait ses premiers pas au cinéma dans La Brigade des stupéfiants, seul film dans lequel il apparaît avec sa chevelure naturelle. La métamorphose aura lieu deux ans plus tard, en 1951, lorsque l’acteur se rend célèbre en interprétant à Broadway le roi de Siam dans l’opérette de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein, The King and I. Un rôle emblématique qui lui vaut un Tony Award et qui deviendra véritablement le rôle d'une vie, puisque Yul Brynner le jouera plus de 4500 fois au cours de diverses productions (sans oublier une version télévisée, Anna et le roi, en 1972). Surtout, la transposition cinématographique dirigée par Walter Lang en 1956 fait de lui une star à Hollywood, et lui permet de remporter l’Oscar du meilleur acteur. Apparu depuis 1951 le crâne rasé pour interpréter son personnage, Yul Brynner n’abandonnera plus, rôles à perruque mis à part, ce look iconique qui définit une fois pour toutes sa singulière silhouette.

    La même année 1956, il incarne Ramsès dans la méga-production de Cecil B. DeMille, Les Dix commandements, triomphe au box-office et classique absolu pour lequel il endure une minutieuse préparation physique. Après avoir ainsi donné la réplique à Charlton Heston, il renoue en quelque sorte avec son destin d’émigré en partageant l’affiche d’Anastasia avec Ingrid Bergman, toujours en 1956. Une fibre russe que l’acteur continue de faire vibrer en incarnant l’aîné des Frères Karamazov dans l’adaptation du roman de Dostoïevski par Richard Brooks en 1958, et un officier soviétique dans Le Voyage, d’Anatole Litvak (1959). Nouvelle adaptation littéraire en 1959 avec Le Bruit et la fureur de Martin Ritt, avant un retour en France et une apparition dans Le Testament d'Orphée (1960) de Jean Cocteau. Acteur typé, Yul Brynner campe aussi bien Salomon (Salomon et la reine de Saba, de King Vidor, 1959) que Taras Bulba (1962) ou le chef Aigle noir des Rois du soleil (1964), tourne au côté de Marlon Brando (Morituri, 1965), Orson Welles (La bataille de la Neretva, 1969) et Katharine Hepburn (La Folle de Chaillot, 1969). En 1960, son magnétisme fait de lui l'incontestable leader des Sept mercenaires de John Sturges, au côté de Steve McQueen, immense succès mondial. Les années 1970 seront moins fructueuses, qui le voient néanmoins, pistolero robotique, tourner le "western d’anticipation" Mondwest (Michael Crichton, 1973) et sa suite, Les Rescapés du futur (1976).

    Au milieu des années 1980, un cancer du poumon est diagnostiqué à ce grand fumeur. Amant probable de Marlene Dietrich dans les années 1950, marié à quatre reprises, parrain de Charlotte Gainsbourg, l’acteur, qui fut également photographe, s’éteint le 10 octobre 1985, soit le même jour qu’un certain Orson Welles, son ancien partenaire à l’écran.

    Ses premiers pas à l'écran

    Studio One
    Studio One
    Date de sortie inconnue
    La Brigade des stupéfiants
    La Brigade des stupéfiants
    15 juillet 2020
    Anastasia
    Anastasia
    22 mars 1957
    Les Dix commandements
    Les Dix commandements
    1 janvier 1958

    Ses meilleurs films et séries

    Les Dix commandements
    Les Dix commandements
    1956
    Les Sept mercenaires
    Les Sept mercenaires
    1960
    Mondwest
    Mondwest
    1973
    Salomon et la reine de Saba
    Salomon et la reine de Saba
    1958

    Sa carrière en chiffres

    29
    Années de carrière
    1
    Récompense
    41
    Films
    1
    Série
    3
    Nominations
    48,7 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Drame : 35 %
    Aventure : 23 %
    Western : 23 %
    Action : 19 %

    Ses stats sur AlloCiné

    0
    Vidéo
    44
    Photos
    9
    News

    A tourné le plus avec

    Brad Dexter
    Brad Dexter
    4 films
    Le Mercenaire de minuit (1964), Les Rois du soleil (1963), Taras Bulba (1962), Les Sept mercenaires (1960)
    Anatole Litvak
    Anatole Litvak
    3 films
    Aimez-vous Brahms ? (1961), Le Voyage (1959), Anastasia (1956)
    Charlton Heston
    Charlton Heston
    2 films et 1 série
    Les Boucaniers (1958), Les Dix commandements (1956), Studio One (1948)
    Eli Wallach
    3 films
    Le Roman d'un voleur de chevaux (1971), Opération opium (1966), Les Sept mercenaires (1960)
    E.G. Marshall
    2 films et 1 série
    Opération opium (1966), Le Voyage (1959), Studio One (1948)
    Robert Vaughn
    2 films
    Les Sept mercenaires (1960), Les Dix commandements (1956)
    Aimez-vous Brahms ? (1961), Le Testament d'Orphée (1960)
    Terence Young
    2 films
    Opération opium (1966), La Fantastique histoire vraie d'Eddie Chapman (1966)
    Buzz Kulik
    1 film et 1 série
    Pancho Villa (1968), Studio One (1948)
    Le Mercenaire de minuit (1964), Les Sept mercenaires (1960)
    Les Rois du soleil (1963), Les Frères Karamazov (1957)
    David Opatoshu
    1 film et 1 série
    Le Roman d'un voleur de chevaux (1971), Studio One (1948)
    Commentaires
    • kevsly
      Il aurait 100 ans aujourd'hui ce monstre sacré du cinéma! Une sorte d'acteur caméléon, avec un certain fil conducteur pour les rôles de durs à cuire, et un charisme à faire péter l'arc de triomphe, Yul Brynner, on le regarde, on accroche d'entrée, à l'instar de James Coburn, Lee Marvin, et d'autres encore de cette glorieuse époque. Dans sa filmographie, il n'y a pas non plus que du bon, à l'instar de Charles Bronson (autre gueule mémorable), mais quel acteur d'envergure!Ses meilleurs films: Les dix commandements, les sept mercenaires, la brigade des stupéfiants, Tarass Bulba, Morituri, l'ombre d'un géant, les turbans rouges, la bataille de Neretva, le serpent, mondwest, et j'en oublie sûrement.Dommage que sa consommation excessive de tabac lui ai réduit sa vie, à ce mythe éternel, doté d'une classe phénoménale.Bref, fan à jamais!
    • KevVdV
      Acteur énorme.
    • mistermajestik
      quelle prestance il avait ses plus grands role :ramses dans "les dix commandements",chris dans "les sept mercenaires et le robot de mondwest par contre son role de pancho villa est un peu decevant
    • AMCHI
      L'acteur chauve (en fait crâne rasé) le plus charismatique du 7ème Art.
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