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Last Action Zero
57 abonnés
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Critique de la série
3,0
Publiée le 25 avril 2020
Sympathique et truculent. ça tire peut-être un peu en longueur pour pas grand chose. Mais c'est joliment mis en image, dans un noir et blanc pas dégueulasse. Le casting est impeccable. Le mélange de flamenco et de rock sixties est rafraichissant. Et je ne m'attendais absolument pas, à une série aussi drôle, satirique et polissonne. Moi qui pensais voir un récit biographique et anecdotique, plombé par un francisque totalitaire et déprimant. Pas à une fiction fantaisiste et comique, déluré et limite vaudevillesque. Et je n'en suis pas déçu pour autant. Bien au contraire ^^
Une vraie réussite, avec un scénario construit, restituant le contexte social des années 1960’, aux multiples rebondissements, plein d’humour et bénéficiant d’une belle photographie en noir & blanc. C’est une série sur la solitude, l’exil mais aussi d’inspiration libertaire (Ava Gardner avoue « aimer l’Espagne car ce pays a les mêmes défauts qu’elle. Elle ne veut vivre dans l’ombre d’un homme et subir ses humeurs »), hymne à la vie et au désir (Pour Ava Gardner, « la castration du désir, du sexe, est indécente »). On retrouve le même esprit que dans « Vingt et une nuits avec Pattie » (2015) des frères Larrieu, où Ana Mari, au contact d’Ava Gardner, évolue comme Isabelle Carré au contact de Karin Viard.
une série qui sort de l'ordinaire, de bons acteurs. le noir et blanc donne un côté rétro , reportage d'époque. le format de 30mn est sympa , et quelques scènes sont assez loufoques. Très espagnol. j'adore.
Une série de 8 épisodes de 30 minutes sur la vie de l'actrice américaine Ava Gardner lorsqu'elle vivait à Madrid de 1961 à 1967, ce qui, en vérité, m'a beaucoup plu. Tourné en noir et blanc avec un scénario très original de Paco León et Anna R. Costa qui réalisent également tous les épisodes.
Les fêtes libertines continues qu'Ava organise dans sa maison et qui finissent par énerver les voisins, le couple formé par nul autre que le général Juan Domingo Perón et sa femme Isabel exilée d'Argentine et les rumeurs de ces fêtes à Madrid font que le gouvernement franquiste introduit dans sa maison Ana Mari et Manolo qui feront semblant d'être mariés et seront la bonne et le chauffeur de la star, avec l'intention de l'espionner.
Paco León m'étonne chaque jour par la quantité de disques qu'il peut adopter comme acteur et comme réalisateur, il parvient à transformer ce qui pourrait sembler un drame costumé de l'Espagne de Franco en une comédie fraîche et drôle. Manolo est joué par lui, c'est le coquin typique avec un peu de culot qui veut trouver une occasion de s'en sortir.
Mais je souligne la mise en scène de toutes les actrices car elle est étonnante. Inma Cuesta est spectaculaire dans le rôle d'Ana Mari, avec un boitement dû à la polio et un peu de sérieux et de pudeur. Ana Castillo est Pilar avec ce naturel qui la caractérise, et elle joue aussi son rôle. La riche et libertine Ava Gardner est interprétée par l'Américaine Debi Mazar (Entourage). Il faut également mentionner le rôle amusant de Fabiana García Lago, qui incarne Isabel Perón, une femme frustrée parce qu'elle voulait être la première dame d'Argentine et doit se contenter de supporter son mari, le général Perón en exil, et les fêtes bruyantes de l'extravagante star hollywoodienne. Sans oublier le rôle court mais drôle de Carmen Machi.
Des séries de grande qualité sont produites en Espagne ces derniers temps, et c'est une proposition très originale et intéressante qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte.
Super série en noir et blanc, plongée dans les années franquistes en Espagne, une femme stricte est chargée d espionner une Ava Gardner désaxée et rocambolesque qui a passé un temps de sa vie en Espagne.