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Agnes L.
121 abonnés
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Critique de la série
3,5
Publiée le 9 décembre 2020
Très exotique avec cette jungle et ses autochtones. Par moment, on pourrait croire a un documentaire d'anthropologie sur quelques tribus amazoniennes, leurs croyances animistes et leurs pouvoirs de connexion à la nature. L'enquête sur la mort des quatre femmes est un peu confuse et je n'ai pas tout compris de l'histoire. La réalisation aurait aussi gagné à être plus rythmée car il y a des longs plans fixes, surtout dans les face à face, ce qui rend certains dialogues artificiels. Néanmoins, son originalité supplée un peu à ces défauts.
Un thriller mystique et envoûtant qui reste fidèle à son atmosphère poétique jusqu’au dénouement. J’ai adoré l’étrangeté de cette série très courageuse. Le propos évoque parfois le style de Terence Malik. C’est maitrisé mais ne correspondra pas à tous les spectateurs.
Originale , avec une ambiance assez fascinante , la série s'égare parfois dans de longs méandres et n'est pas exempte de maladresses . Néanmoins on ne peut qu'encourager de tels projets novateurs .
je regarde actuellement sur Netflix , original , thriller au fond de l'amazonie , enquete policière sur un massacre rituel , plongée verte ou la nature règne sur des pouvoirs chamaniques et surnaturels , tribues indigènes et monde moderne , un plaisir;
J’ai regardé par hasard cette série et ce fut un enchantement. On retrouve du Terence Mallick dans l’image et le traitement de la nature. Les acteurs défendent excellemment leurs personnages et les autochtones sont criants de vérité .l’aspect surnaturel est bien exploité avec des échos lynchéens. Quant au scenario il s’inspire de ces faits historiques qui veulent que certains anciens nazis réfugiés en Amérique latine se sont préoccupés de lAmazonie, Au dela du scenar c ‘est une belle ode à la terre et à la preservation de l’environnement et des civilisations . Saluons le talent du producteur découvert lors de la quinzaine cannoise qui a réalisé certains episode et coup de chapeau pour l’en rythme adopté qui accepte les silences et la lenteur. Enfin le dernier épisode finit brutalement tout en laissant place à une fin ouverte. spoiler:
Mettons que ce soit une façon artistique de voir le problème de la déforestation et de la disparition d’espèces animales ou de cultures indigènes. Au début, j’ai apprécié le côté fiction animiste mais une fois le mélange des genres arrivé, j’ai perdu mon intérêt pour la série. Il n’aurait pas fallu mêler les nazis à tout cela, on tourne en rond avec l’utilisation du nazisme comme incarnation du mal mais le mal existe encore aujourd’hui sous d’autres traits. Pas besoin d’aller chercher les nazis, ce n’est pas encore un contresens vu l’immigration clandestine des nazis en Amérique latine. Mais cela ne sert en rien la série. On atteint le ridicule quand la série fait parler la tablée d’officiers nazis dans un allemand très mal prononcé, marqué par des accents de locuteurs non natifs. Si on ne trouve pas de germanophones pour doubler, c’est préférable de ne pas jouer avec les préjugés des gens. Je crains que la chanson Lili Marleen tombe aussi dans le même cliché de la langue typée alors qu’elle représente en soi l’anti guerre et la perte d’un être cher. Il y a des longueurs, les paysages sont beaux, l’ambiance est intéressante, le regard indio est dépaysant, le blanc et le bûcheron sont les méchants, ça tient. Il est bon de voir une autre perspective. Toutefois il n’était pas nécessaire de mettre aussi l’enquêtrice dans la sphère surnaturelle. La série surjoue pour moi à maints égards pour l’intrigue. Pas forcément recommandé pour le côté polar, un peu plus pour avoir une introduction à la sensibilité indienne.
Décidé le la regarder totalement à l'improviste. Je regarde peu la télé, les films et les séries vu que c'est de plus en plus exécrable.
L'image est magnifique. L'ambiance pousse au reccueillement. C'est lent mais le tempo est presque magique tellement il amène au message qui veut être transmit. Acteurs parfaitement à leur place. Pas de fausse note.
Le rôle deYiu, j'imagine assumé par un indien local est une sacrée prouesse. Il est si bien filmé et l'acteur transmet incroyablement cette sorte de force impassible et fragile. Chaque fois qu'il nous fait face à l'écran, il se dégagne une sorte de mystère.
Une sorte de "Forêt d'Emeraude" mais bien d'avantage ancré dans la sincèrité. Magique mais respectueux du spectateur, du sujet qui est mis en avant et en fin de comptes : L'Art au service du cinéma, de la vie, de sa beauté et de nous... les petits humains.
Frontera Verde est une oeuvre unique en son genre qui nous met en contact avec la magie de l'Amazonie et ses protecteurs indigènes. Les acteurs sont incroyables de justesse et le récit nous guide vers différentes époques à travers le cheminement d'Helena, le personnage principal dont l'histoire est mystérieuse et puissante. Je conseille à tous les véritables amoureux de la nature.