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    Deutschland 86
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    Yves G.
    Yves G.

    1 294 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 8 avril 2021
    1986. Gorbachev est arrivé au pouvoir en URSS et fait souffler un vent nouveau dans le Bloc de l'Est. La RDA prend l'eau. Acculée à la faillite, elle doit trouver à tout prix des capitaux, quitte à renier ses idéaux. La rentabilité financière des opérations qu'il mène est devenue le mètre-étalon du HVA, le service d'espionnage est-allemand où Annett Schneider (Sonja Gehrardt) travaille désormais avec l'enthousiasme des néophytes.
    Après sa précédente mission, Martin Rauch (Jonas Nay) est parti se faire oublier en Angola où il enseigne l'allemand dans un orphelinat. Mais sa tante Lenora (Maria Schrader), que les services secrets ont dépêchée au Cap pour soutenir l'ANC face au régime raciste sud-africain, le convainc de reprendre du service.

    Le succès de "Deutschland 83" appelait une suite qui se déroule trois ans plus tard et met en scène les mêmes personnages. L'arrière plan historique y est utilisé avec autant d'intelligence que dans la précédente saison. "Deutschland 83" se déroulait en pleine guerre froide ; "Deutschland 86" a pour cadre son crépuscule.

    Plusieurs fils narratifs se tissent et s'entrecroisent : le retour de Martin en Europe à la recherche du fils qu'il a eu trois ans plus tôt avec Annette, les tests sous-traités à la RDA de nouveaux médicaments, parfois toxiques, contre le Sida dont la découverte pousse une médecin est-allemande à tenter de franchir le mur avec sa famille, l'installation à Berlin après son coming-out d'Alexandre Ebel, l'un des héros de la précédente saison, et son pacifisme sincère mais instrumentalisé par Tobias Tischbier, un parlementaire ouest-allemand infiltré par le HVA, "l'Opération Croisière" montée pour tourner l'embargo sud-africain sous couvert d'une croisière de luxe pour les prolétaires à bord d'un paquebot faisant route vers Le Cap, etc.

    Les trois premiers épisodes de "Deutschland 86" sont un peu déroutants qui s'égarent en Afrique australe dans une intrigue à laquelle on peine à s'intéresser. Mais, quand après un détour par la Libye de Kadhafi - dont la RDA soutenait les menées terroristes - l'action se recentre sur Berlin, on retrouve dans les derniers épisodes de la saison la même fièvre que dans "Deutschland 83".
    moket
    moket

    439 abonnés 4 210 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2021
    Après un détour "exotique" un peu déroutant, on retrouve tout ce qui a fait le succès de la première saison, à ceci près qu'un vent de changement commence à souffler sur le bloc de l'est qui, acculé, cherche d'autres moyens de s'en sortir.
    ricoudu641 .
    ricoudu641 .

    13 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 20 août 2021
    Un peu plus compliqué que 1983 mais la série reste hypercprenante avec une fin en apothéose. Tout comme la première saison, on se croirait vraiment revenir dans les années 80. De très bons acteurs!
    cameradine
    cameradine

    11 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 17 mai 2021
    Étrangement boudée par le public allemand lors de la diffusion de sa première saison, Deutschland 83/86 est pourtant une plongée passionnante dans l'Allemagne de la Guerre Froide ! Comme avec Le Bureau des Légendes, il n'est pas toujours facile de saisir le contexte géo-politique. Mais l'intrigue est bien menée, ménage de nombreux moments de suspense mais aussi d'humour. Le rythme est assez proche des séries américaines, ce qui s'explique par le fait que la co-créatrice, Anna Winger, est en fait américaine et a conçu la série avec son mari allemand Jörg Winger. Si les show-runners assument le fait de n'être pas toujours vraisemblables par rapport à ce qu'ils montrent de l'époque (notamment concernant la présence des femmes dans les postes de pouvoir, ce qui aurait été assez peu probable à la Stasi), la série évoque néanmoins fidèlement l'ambiance des années 80. Dans la saison 1, la Guerre Froide est à son apogée, deux camps, l'Est et l'Ouest, s'affrontent idéologiquement, selon le précepte suivant : "la fin justifie les moyens", au risque de provoquer ce qu'ils redoutent (la menace nucléaire étant particulièrement prégnante). Dans la saison 2, on est dans une RDA en faillite, prête à renier tous ses principes pour renflouer les caisses, usant des méthodes "capitalistes" qu'elle est censée pourfendre. Par ailleurs, il y a tout un développement sur le Sida, car comment parler des années 80 sans évoquer ce fléau ? Les attentats terroristes, les manifestations de militants pacifistes... cette époque troublée est en définitive assez proche de nous, et c'est en cela que la série est une réussite, outre ses personnages complexes. Certains sont d'une loyauté aveugle envers leur patrie, d'autres font preuve de duplicité, se font instrumentaliser... Des portraits ni tous noirs ni blancs de personnages prisonniers de leur idéologie ou d'un système. Reste à voir la saison 3, Deutschland 89, qui verra la fin de la RDA.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    9 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 14 mars 2022
    Plus désordonnée que la première saison, Deutschland 86 déploie cependant la mappemonde géopolitique et s'envole en Afrique, obligeant le spectateur à se concentrer davantage et à mieux maîtriser la situation historique. Elle offre une incursion dans une période et dans un pays peu souvent mis à l'honneur, l'apartheid planant en arrière-plan... (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/03/13/deutschland-83-86-et-89-anna-winger-et-jorg-winger/)
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