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    Sam - A Saxon
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    Henrico
    Henrico

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    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 24 juin 2023
    Très inégal. D'abord du point de vue de la performance de certains acteurs, notamment de Malick Bauer, lui-même. A certains moments très convaincant, l'acteur a du mal à extérioriser des émotions très différentes. Sans doute la faute ne lui incombe pas totalement. La psychologie du personnage, est, à la base, archi complexe, voire même contradictoire. Sam est sensible à la lutte anti-raciste, mais il approuve la mouvance indigéniste, et communautariste, prônant, entre autres, les réunions interdites aux blancs. Il est partisan de défendre la veuve et l'orphelin, mais il accepte de travailler pour un baron de la mafia allemande. Certes ce dernier est noir, mais il pratique allègrement le racket, et l'extorsion violente de fond. En fait, on perçoit très bien la ligne idéologique anti-raciste, des créateurs de la série. Les diatribes des personnages, ici, et là, tout au long des épisodes, sont très claires. Ce que l'on perçoit moins bien, c'est la rigueur historique de l'ensemble. De nombreuses scènes révèlent une confusion évidente, des scénaristes, entre les périodes, et les faits. Ainsi, durant toute la série, on a l'impression que le fléau numéro un de l'Allemagne des années 70 jusqu'aux années 90, après la réunification, est la violence d'extrême droite. Pourtant un nombre exorbitant d'attentats sanglants, commis sur les biens, et sur les personnes, venaient de l'extrême gauche. L'exemple le plus typique est la Bande à Baader, que jamais le scénario, n'aborde. En outre, une confusion permanente est faite entre les exactions violentes commises dans les années 80, 90, voire 2000, à l'encontre des étrangers, par des groupuscules d'extrême droite, visant les populations immigrées surtout d'origine turques, et en moindre quantité, Arabo-musulmanes, et les attitudes, certes discriminantes, durant les années 80, mais allant rarement aux violences physiques, à l'encontre de personnes noires ou métissées, nées en Allemagne. Le seul avantage de la série est de faire ressortir de l'ombre un personnage intéressant, même maladroitement exploité.
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