Obsession. C’est le titre de la mini-série Netflix actuellement en troisième position du top 10 des séries de la plateforme. C’est aussi le syndrome dont semblent souffrir les abonnés devant cette adaptation du roman Dangereuse (Damage, en anglais) de Joséphine Hart qui a déjà inspiré le réalisateur français Louis Malle avec le sulfureux Fatale.
Pour rappel, la série raconte le triangle amoureux et malsain entre un chirurgien réputé, William Farrow, interprété corps et âme par Richard Armitage, Anna Barton (Charlie Murphy) la petite amie de son fils et ce dernier (Rish Shah), dindon de la farce et des élans passionnés de son père.
Alors qu'Anna se démène pour préserver ces deux relations, William se laisse entraîner dans une spirale obsessionnelle. Avec cette question tout de même : combien de temps pourront-ils garder leur secret avant que quelqu'un n’en souffre ?
Mais il y a une autre question qui taraude visiblement les spectateurs. Vrai ou faux ? Prothèse ou pas prothèse ? Comme souvent dans les séries érotiques de la plateforme, on aura deviné qu’il s’agit de nudité. En l’occurrence de l’anatomie du personnage principal, William Farrow.
Je vais l'aborder comme un Européen, comme les Français abordent le cinéma.
William se met à nu à un moment donné de la série lors d'un full frontal et l’acteur se confie à Hello Magazine à propos de ce moment qui a fait le buzz.
"Lorsqu'un projet comme celui-ci se présente à vous, beaucoup de gens essaient de vous mettre en garde et de vous dire : ‘Ce sera un défi, on verra tout et il y aura beaucoup de scènes de sexe. Mais je me suis dit : ‘C'est bien’. Je vais l'aborder comme un Européen, comme les Français abordent le cinéma, voir leur vision du corps humain et leur vision des relations et de l'intimité".
Alors, était-ce vraiment Richard Armitage dans la scène ou portait-il une prothèse ? C'était bien lui !
Il a confirmé que c’était libérateur d’être totalement nu pour ces scènes. "Mon attitude est la suivante : ‘C'est le corps, c'est le corps humain’. Il suffit de faire preuve d'un peu de laisser-faire. Si cela vous met mal à l'aise, c'est votre problème. Ne soyez pas mal à l'aise", dit-il.
"Nous avons travaillé avec une coordinatrice d'intimité extraordinaire, Adelaide Waldrop. Je pense que les gens considèrent les coordinateurs d'intimité comme la police de l'intimité, mais elle avait un point de vue plus directorial pour aider Glenn Leyburn et Lisa Barros D’Sa en tant que réalisateurs.
Elle était en quelque sorte à la fois réalisatrice, psychologue et chorégraphe. Des portes se sont ouvertes et des lieux ont pu être explorés sans inhibition avec tout le monde impliqué dans ce processus et avec tout le monde se sentant non seulement à l'aise, mais aussi excité par ce que nous allions essayer de faire."
Richard Armitage n’a ainsi plus de secret pour personne !
