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    Le prochain film de Darren Aronofsky ne sera diffusé que dans une seule salle dans le monde, et elle n'est pas en bas de chez vous
    Isabelle Ratane
    Isabelle Ratane
    Grande consommatrice de séries en streaming, Isabelle aime découvrir et (surtout) faire découvrir les incontournables et les pépites des différentes plateformes (Netflix, Disney+, Prime Video...) avec un regard expert sur les K-Dramas sud-coréens.

    Visuellement époustouflant, le nouveau film de Darren Aronofsky célèbrera sa première mondiale en octobre mais si vous voulez le voir, un voyage s’impose...

    Après The Whale, qui a valu un Oscar à Brendan Fraser et a rapporté 54,8 millions de dollars de recettes (contre un budget de 3 millions de dollars), Darren Aronofsky a déjà réalisé son prochain projet. Mais avant de trop vous enthousiasmer, sachez que vous ne pourrez probablement pas le voir au cinéma parce qu’il ne sera projeté que dans une seule au monde… à Las Vegas !

    Intitulé Postcards from Earth, le film sera présenté en exclusivité à la Sphère du Venetian Resort, une arène sphérique de musique et de divertissement de 112 mètres de haut. Si sa surface extérieure peut changer d’apparence à volonté grâce à 54 000 m² d’écrans LED, son intérieur est un auditorium enveloppant de résolution 16K qui comprend 18 600 places. Le bâtiment offrira à ses spectateurs une expérience vidéo et audio particulièrement immersive grâce à ses écrans LED, ses haut-parleurs dotés de technologies de formation de faisceaux et d’un système audio spatial (tous deux les plus grands du genre sur la planète). La Sphère offre ainsi une expérience cinématographique 4D spectaculaire soutenue par des sièges mobiles et des effets environnementaux.

    La gigantesque salle ouvrira ses portes au cours du dernier trimestre de l’année et Darren Aronofsky a produit son film spécialement pour ce bâtiment unique : les préventes sont déjà en cours.

    QUE SAIT-ON DU FILM ?

    Postcards from Earth est encore en post-production et sa durée provisoire est de deux heures et demie. On ne sait pas grand-chose de l’intrigue exacte du film mais le réalisateur a donné au Hollywood Reporter (via AdoroCinema) un aperçu de ce à quoi le public peut s’attendre :

    Je vois la Sphère comme une excellente opportunité de sortir les gens du bling-bling du Strip de Vegas dans toute sa folie construite par l’homme et de les immerger aussi complètement que possible dans l’émerveillement, la crainte et la beauté du monde naturel.

    Le réalisateur décrit son film comme un “voyage de science-fiction au plus profond de notre avenir alors que nos descendants réfléchissent à notre maison commune”. Notant que la production contient à la fois des éléments narratifs et documentaires, il ajoute qu’il a conçu le long métrage “pour qu’il soit aussi efficace que possible afin de communiquer le message que nous voulions transmettre de manière émotionnelle, il s’agit donc moins d’une question de genre que de l’expérience du public.

    En réalisant Postcard from Earth, le but du cinéaste était de “transmettre un avant-goût aussi large que possible de la corne d’abondance de la vie, de la beauté naturelle et des réalisations humaines.” Pour atteindre cet objectif, le tournage a ainsi eu lieu sur tous les continents, notamment en Inde, en Italie et sous l’eau aux Bahamas.

    À son meilleur, le cinéma est un média immersif qui transporte le public hors de sa vie habituelle, qu’il s’agisse de fantaisie et d’évasion, d’un autre lieu et d’une autre époque, ou de l’expérience subjective d’une autre personne. La Sphère est une tentative pour augmenter cette immersion”, explique-t-il.

    UNE TECHNOLOGIE ENTIÈREMENT NOUVELLE

    Darren Aronofsky a également parlé de la technologie incroyable utilisée pour réaliser le film : “Chaque jour où nous avons sorti l’appareil photo, nous nous améliorions pour obtenir les meilleurs clichés possibles. C’est un processus d’apprentissage car la technologie est nouvelle. Et c’est la même chose avec la post-production. Produire un film d’un demi-pétaoctet – soit 500 000 gigaoctets – qui utilise plus de 160 000 haut-parleurs est ahurissant. Mais honnêtement, chaque film est toujours une expérience d’apprentissage. Vous êtes toujours en train de découvrir le langage du film et d’exhumer l’histoire en utilisant les outils dont vous disposez. Il s’agit ici de savoir comment rendre la beauté et la fragilité de notre planète aussi puissantes que possible. Les outils sont peut-être un peu différents dans ce film, mais la tâche est la même.

    Le projet s’annonce plutôt spectaculaire. Postcard from Earth sera donc présenté en première à Las Vegas le 6 octobre prochain : si vous souhaitez le voir, il va falloir réserver vos places, vos billets d’avions et votre chambre d’hôtel dès maintenant !

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