Ta-ta-ta-ta-tam ! Ces quelques notes de Brad Fiedel ravivent immédiatement à l'esprit les images d'Arnold Schwarzenegger et de son blouson de cuir à la recherche d'une Sarah Connor incrédule mais bien décidée à ne pas se laisser tuer. Le Terminator de James Cameron sorti en 1984 aux Etats-Unis et en 1985 en France fait partie des fleurons de la science-fiction.
Nous avions déjà dit récemment tout le bien que nous pensions du Terminator de 1984 et la révolution qu'il a représenté à sa sortie, mais aujourd'hui, c'est à Cameron lui-même que le média Empire a voulu poser la question, et le réalisateur n'a aucune nostalgie et liste avec franchise quels sont selon lui les points forts et les faiblesses de son film :
Je ne le vois pas comme un Saint Graal, c'est certain. Quand je le revois aujourd'hui, plusieurs parties sont assez embarrassantes, et sur d'autres je me dis : 'on s'en est assez bien sortis pour les moyens que nous avions'.
Cameron, un réalisateur énervé
Mais surtout, Cameron a un message pour celles et ceux qui lui reprochent les dialogues de ses films, et attention, réalisateur énervé :
"Si la "production value" [de Terminator] m'embarrasse, il n'en est pas de même pour les dialogues, mais j'ai apparemment des critères moins élevés que d'autres quant aux dialogues que j'écris. Vous savez quoi ? Donnez-moi vos trois ou quatre meilleurs succès au box-office et ensuite vous viendrez me parler de l'efficacité de mes dialogues."
Rappelons que James Cameron possède trois films dans le Top 5 des plus gros succès de tous les temps : Avatar (1er), Avatar : la voie de l'eau (3e) et Titanic (4e). Avengers: Endgame (2e) et Star Wars : le réveil de la Force (5e) complètent le classement.
La punchline de Cameron quant à ses dialogues est donc proche de l'argument d'autorité, mais en tout cas, il ne considère pas son premier Terminator comme un chef d'œuvre sans défaut. Un avis un peu sévère, que l'auteur de ces lignes ne saurait partager.